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Retour sur un siècle de persécutions des Arméniens

Retour sur un siècle de persécutions des Arméniens

http://www.lemonde.fr/international/video/2015/04/23/ce-qu-il-faut-savoir-du-genocide-des-armeniens_4620983_3210.html

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Arménie 1915, centenaire du génocide Organisée à l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences. Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en oeuvre son programme génocidaire. Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences. De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. Crédits photos :

Il y a cent ans, la bataille de Verdun Il y a cent ans, se déroulait à Verdun, dans la Meuse, la bataille la plus longue et l’une des plus dévastatrices de la Première Guerre mondiale. Dès le début de l’offensive allemande en février 1916, elle fait l’objet d’un récit documenté, patriotique et passionné par la presse française. Les journaux relatent jour après jour cette guerre de position qui cause des pertes très lourdes dans les deux camps, publient des communiqués quotidiens, décrivent toutes les phases de la bataille et ouvrent leurs colonnes à des personnalités du monde militaire. “Toute la presse alliée exprime la plus grande confiance dans l'héroïque résistance de nos soldats que l'on sent prête à se changer en brillante offensive”, note le Figaro. Il s’agit en effet d’informer mais surtout de soutenir les soldats français et d’entretenir la flamme patriote, comme le fait avec lyrisme le journaliste Paul Ginisty dans le très populaire Petit Parisien, six jours après le début des hostilités :

Cours : La première guerre mondiale En 1914, l'Europe entre en guerre. La Triple Alliance (Autriche, Allemagne, Italie) s'oppose à la Triple Entente (France, Royaume-Uni, Russie). Après un affrontement des armées, le conflit se stabilise le long des fronts. Génocide arménien : la quête de mémoire Ce fut le premier génocide du XXe siècle et les historiens sont aujourd’hui quasi unanimes à le considérer comme tel. Les massacres et les déportations des Arméniens de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917 firent près d’un million et demi de morts. Le combat de leurs descendants pour que soit nommé et reconnu à la hauteur de sa gravité ce que leurs aïeux ont subi, continue.

Première Guerre mondiale : la presse se plie à la censure Dès le début de la Première Guerre mondiale, la presse française accepte de se plier à la censure militaire et diplomatique, considérant que dévoiler certaines informations pourrait favoriser l'ennemi. Adolphe Messimy, ministre de la Guerre, rappelle dans un communiqué, une semaine seulement après les premiers combats, « les devoirs particuliers que l’état de guerre impose à la presse », tandis que la loi du 5 août 1914, votée pour toute la durée de la guerre, interdit de publier tous renseignements et informations autres que ceux communiqués par le gouvernement. Les journaux paraissent avec des blancs indiquant que certaines informations ont été caviardées, comme ici dans Le Journal des débats politiques et littéraires.

24 avril 1915 - Le génocide arménien Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (*), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1,2 à 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc (ainsi que plus de 250.000 dans la minorité assyro-chaldéenne des provinces orientales et 350.000 chez les Pontiques, orthodoxes hellénophones de la province du Pont). Un empire composite Centenaire 1915 – 2015 : Les « Mémoires vives » du génocide des Arméniens Dans le cadre du centenaire du génocide des Arméniens, France 24 a rencontré des membres de la diaspora arménienne, en France et au Liban, qui ont repris le flambeau de la mémoire. Dans un webdocumentaire inédit, ils racontent l’histoire de leurs ascendants et expliquent de quelle manière ils transmettent, à leur tour, la culture de leur peuple. Le 24 avril 2015, les Arméniens, dispersés dans le monde entier, commémorent le centenaire du génocide de 1915. Il y a cent ans, l'Empire ottoman, anticipant son effondrement annoncé et profitant du contexte de la Première Guerre Mondiale, décide « de régler la question arménienne ». La date du 24 avril correspond justement au coup d’envoi de la politique d’anéantissement des Arméniens, programmée par le gouvernement dominé par le mouvement ultranationaliste « Jeune Turc » Pour ces derniers, un Arménien pouvait être un sujet ottoman, mais ne pouvait pas prétendre à devenir un citoyen turc. >> Voir le webdocumentaire sur le site de France 24

Femmes en guerre : deux anglaises au chevet des poilus (1915-1919) Ni Marcia, ni Juliet n’étaient de jeunes mondaines écervelées avant que la guerre éclate. Les lettres des deux sœurs attestent de leur curiosité : elles lisent les journaux et expriment des opinions parfois tranchées. C’est leur mère Mildred ‘Mully’ Mansel qui leur a transmis son sens de l’engagement politique : suffragette militante, elle a passé une semaine dans la prison pour femmes d’Holloway, au nord de Londres, en novembre 1911, après avoir brisé deux vitres du War Office (ministère de la Guerre) lors d’une manifestation pour le droit de vote des femmes. 14-18 : les 10 films qu'il faut avoir vu De Chaplin à Tavernier, la Grande Guerre a laissé des traces dans le septième art. Sélection des 10 films incontournables. La magnifique intuition de Chaplin qui ne connut pas la guerre mais y jette Charlot dès 1918 (Shoulder Arms), la terreur pure du livre, puis du film de Dalton Trumbo, Johnny got his gun (1971) qui déchiquète le corps humain, la stupéfiante reconstitution des Croix de bois par Raymond Bernard (1931) ou encore La Vie et rien d’autre (1989) et Capitaine Conan (1996), les deux films de Bertrand Tavernier... autant de chefs-d’œuvre – on évitera l’expression « films culte » – à avoir vu sur la guerre de 14. 1.

1915 : le génocide des Arméniens Vincent Duclert, historien, enseigne à l’EHESS. Il a publié de nombreux livres, notamment sur l’affaire Dreyfus, l’idée républicaine, Jean Jaurès et le génocide des Arméniens. Il vient de faire paraître, chez Fayard, La France face au génocide des Arméniens (2015). La Vie des Idées : Le génocide des Arméniens est annoncé par les massacres hamidiens des années 1890, les massacres d’Adana de 1909, et prolongé par un « génocide miniature » dans le Caucase, en Cilicie et à Smyrne entre 1918 et 1922. Asie-Pacifique, la guerre de quinze ans L'invasion de la Mandchourie en 1931 marque le début de l'expansion du Japon qui le mène jusqu'aux Philippines. Et au face-à-face avec les États-Unis à partir de 1941. La guerre devient vraiment mondiale.

Comprendre la Première Guerre mondiale avec un jeu numérique - Histoire-géographie - Éduscol « Gueule d’ange » a été créé par les archives départementales des Yvelines dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre. L’objectif du jeu est multiple : sensibiliser les élèves à la condition des Poilus pendant la Première Guerre mondiale, les initier aux fondements de la recherche historique et leur faire découvrir les missions des archives. Le jeu propose de suivre le personnage de Nicolas Mottin, parti sur les traces de ses ancêtres, et de l’aider à trouver l’identité d’un mystérieux Poilu. Le parcours propose de mener l’enquête en manipulant des outils de recherche, des ressources numériques et notamment des documents d’archives. Outre une fiche technique qui présente le jeu, le portail « Apprendre avec le jeu numérique » propose une fiche pédagogique « Comprendre la Première Guerre mondiale en 3e avec "Gueule d’ange" ». Le jeu est aussi présenté sur le site de la Mission centenaire 14-18.

Première Guerre mondiale La première base présente plus de 1,4 million de fiches individuelles numérisées de militaires décédés au cours de la Grande Guerre et ayant obtenu pour la plupart la mention "Mort pour la France". La deuxième recense les fusillés en vertu d’une décision de la justice militaire et les exécutés sommaires au cours du conflit. La troisième comprend quelque 74 000 fiches individuelles numérisées de soldats ayant appartenu à l’aéronautique militaire. La quatrième base présente les images numérisées des journaux des marches et opérations, des carnets de comptabilité en campagne, des journaux de bord, etc. de toutes les unités militaires engagées durant la Première Guerre mondiale. Les 5e et 6e fonds sont accessibles sous forme là encore numérisée, la collection des historiques régimentaires de ces unités, ainsi que les 107 volumes des Armées françaises dans la Grande Guerre (AFGG).

Le génocide arménien en BD : dialogue avec Laurent Mélikian 100 ans après le déclenchement de l’extermination des Arméniens dans l’empire ottoman, il convenait de réfléchir à sa représentation dans la bande dessinée. La publication récente de deux albums sur le sujet est l’occasion pour Laurent Mélikian, qui a dirigé l’un de ces livres, de répondre à nos questions. Journaliste et critique de bandes dessinées, il a collaboré à L’Événement du Jeudi, BoDoï, L’Écho des Savanes. Français d’origine arménienne par son grand-père paternel, il est cofondateur d’un festival de bande dessinée en Arménie. Cases d’Histoire : On apprend beaucoup de choses dans Varto (que vous avez dirigé) et Le fantôme arménien, deux albums qui ne parlent pas que du déroulement du génocide. Notamment l’importance de la (paradoxale) mixité turco-arménienne puisque des milliers de femmes arméniennes ont été mariées de force.

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