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« Nouveau Monde » : la vision constructive d’une nouvelle société

« Nouveau Monde » : la vision constructive d’une nouvelle société
En dépit des râleurs, lobbies, pessimistes, des milliers d’alternatives pour un mode de vie serein voient le jour. De plus en plus de documentaires témoignent d’un monde en mutation, mu par une pensée positive et créative, par des gens qui apportent des réponses audacieuses aux défis d’aujourd’hui. « Nouveau Monde » en fait partie, il plaide avec vitalité pour une société rééquilibrant l’humain, la nature et l’économie. Yann Richet, 43 ans, vit dans les Cévennes avec sa famille et réalise des documentaires inspirés par ses engagements militants. Son profil d’auteur-réalisateur s’est forgé au fil de rencontres, expériences et voyages… Son objectif : appréhender différentes cultures et alternatives au modèle dominant avec une véritable conscience sociétale. À l’automne 2012, Yann Richet est allé sur les routes de France pour commencer la réalisation de son « road movie des alternatives ». Related:  Reportage/infospoints de vue

[ Reportage ] Faut-il renoncer à la viande ? | Mr Mondialisation [ Reportage ] Faut-il renoncer à la viande ? Face aux problématiques diverses causées par la surconsommation de produits d’origine animale, des alternatives alimentaires voient de plus en plus le jour. L’émission X:enius (arte) est partie à ladécouverte de l’alimentation végétale et de la nouvelle gastronomie qui lui est associée. Dans les pays occidentaux, il était difficile, il y a encore quelques années, d’imaginer une gastronomie entièrement végétale. Steacks et saucisses de tofu, panés de lupin ou encore rôti de seitan, autant de produits qui suscitent la curiosité chez un nombre de personnes qui ne cesse de croître. La consommation de viande et les problèmes environnementaux Dans les faits, on sait aujourd’hui que la consommation excessive de produits carnés est responsable d’une partie conséquente du réchauffement climatique. On sait également que la consommation de viande est responsable d’une grande partie de la déforestation.

Portraits de Yannick et Sandrine Roudaut Après quelques années en communication Sandrine Roudaut décide en 2001 de se consacrer à l’émergence d’un monde soutenable et désirable. Elle conseille des dirigeants d’entreprise en stratégie et prospective avec une vision expérimentale, pragmatique et radicale (économie circulaire, fonctionnelle, biomimétisme, innovation frugale…). Observant l’insuffisance des recettes classiques du Développement durable et de la RSE, elle mène un travail d’étude sur les freins et les leviers pour modifier les comportements et convaincre. Le fruit de ce travail est partagé dans L’Utopie, mode d’emploi en 2014 (nouvelle édition octobre 2018).. Passionnée par les dynamiques citoyennes, elle mène également un travail de réflexion sur l’héroïsme ordinaire, les mécanismes de résignation et de soumission à l’autorité, la désobéissance. Métamorphose radicale du monde, de la société, de l’individu.Pourquoi ne changeons-nous pas ?

La dépression est elle vraiment une épidémie mondiale La dépression est elle vraiment une épidémie mondiale ? La dépression (au sens clinique du terme) est-elle en train de gagner toujours plus de terrain, ou est-elle seulement mieux diagnostiquée et mieux prise en compte qu’auparavant ? Cette maladie n’est elle pas confondue avec d’autres problématiques d’origine purement sociales ? Pour certains spécialistes, la dépression est devenue un commerce comme un autre. Le nombre de personnes souffrants de dépression semble être en augmentation continue depuis un siècle, notamment en Europe, mais aussi dans le monde entier de manière plus générale. La dépression en chiffres Selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), la dépression représente en Europe : • Chaque année, 25 % de la population qui souffre de dépression ou d’anxiété; • Environ 50 % des dépressions majeures qui ne sont pas traitées; • Jusqu’à 50 % des congés de maladie chroniques qui sont imputables à la dépression et à l’anxiété; Dans le monde : Qu’est-ce que la dépression ?

la collapsologie : faire le récit de l'effondrement - Le Cube La fin du monde aura-t-elle lieu ? Du récit biblique de l’Apocalypse, aux prophètes millénaristes du Moyen-âge, cet imaginaire marque durablement notre société occidentale. Dans la seconde moitié du XXème siècle, l’idée d’une fin du monde se régénère face au spectre des grandes catastrophes environnementales, donnant lieu à une nouvelle prolifération de récits. Voilà ce qu’envisage la collapsologie. Mais comment faire le récit d’un tel effondrement ? En effet, les collapsologues, rappelant notre système à sa propre fin, ne nous parlent de rien de moins que de la mort, dans une société qui semble l’avoir niée, à travers une obsession de la jeunesse, ou paradoxalement industrialisée et cachée, dans des abattoirs. Ce courage du dire vrai que cultivent les collapsologues est le fruit d’une conviction profonde : l’effondrement pourrait être une chance de réinventer ensemble notre présent. Anne Rumin [1] Pablo Servigne et Raphaël Stevens Comment tout peut s’effondrer ?

[ Reportage ] Voyage au bout de la viande | Mr Mondialisation [ Reportage ] Voyage au bout de la viande Dans ce nouveau reportage, Arte mène l’enquête sur une filière puissante et opaque : l’industrie de la viande. Des scandales sanitaires aux pollutions générées par les élevages en passant par les exactions envers les animaux, l’industrie de la viande ne cesse de faire parler d’elle. L’augmentation de la consommation, de la productivité et de la rentabilité ont fait naitre de véritables usines à animaux, avec les soucis de traçabilité, de risques sanitaires et de mauvais traitements que cela implique. Enquête. Autrefois produit de fête consommé une à deux fois par semaine, la viande est devenue un produit de consommation courant. Mais ce sont surtout les problèmes sanitaires qui défrayent la chronique depuis plusieurs décennies. Alors, peut-on avoir confiance dans le contenu carné de notre assiette ? Source : future.arte.tv – Photo :

Les collapsologues sont-ils dangereux ? Lundi 3 décembre 2018, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris, le biologiste Pablo Servigne comparaissait devant la cour du Tribunal pour les Générations Futures d’Usbek & Rica. Devant un jury citoyen tiré au sort dans la salle, le co-inventeur du terme « collapsologie » - qu’on peut définir comme une démarche d'étude de l’effondrement de notre société industrielle et de ce qui pourrait lui succéder - a dû répondre à trois chefs d’accusation : « défaitisme », « sectarisme » et « démarche pseudo-scientifique ». Compte-rendu d'un procès dense et musclé. Son arrivée à la barre déclenche un tonnerre d’applaudissements, et même quelques cris de groupies. Ingénieur agronome, biologiste, Pablo Servigne est indéniablement populaire. Pour cerner la pensée du collapsologue quadragénaire à la voix douce et aux cheveux en bataille, un petit retour dans le temps s’impose. Rien de très répréhensible à ce stade, mais les collapsologues ne s’arrêtent pas là. Un plongeon dans la détresse ?

Tibet : les images poignantes de Anton, 20 ans, voyageur engagé Tibet : les images poignantes de Anton, 20 ans, voyageur engagé A 20 ans, après avoir parcouru 2000 km en Asie, Anton Deums nous livre deux documentaires saisissants. Le premier, dont nous avions parlé l’an dernier, traitait de l’Inde et du Népal. Étudiant dans une école supérieure, Anton s’occupe d’une AMAP (distribution de paniers de légumes bio, locaux et de saison) et d’un projet intitulé « Scope » (Société Coopérative d’Intérêt Collectif œuvrant pour le développement d’initiatives responsables et durables au sein d’un cadre social équitable et abouti). Le fruit de son expérience est à chaque fois compilée dans une vidée narrative. Dans la seconde partie, « Le bonheur de la simplicité » , il abordait combien le fait de vivre de manière simple permettait de gagner en bonheur et en sérénité. Image : utpala ॐ Et, pour passer de la réflexion à l’action, Anton invite les gens – via « Scope » – à être acteurs du changement en participant à la création d’un Réseau Libre Mondial.

points de vue et critiques Ce soir comme chaque semaine deux essais sous les feux de la critique : deux livres pour s’orienter dans un monde en plein effondrement. Dans Contre-Courants politiques publié chez Fayard, Yves Citton fait appel à la littérature pour surmonter la disparition du clivage gauche-droite. Plutôt que de s’en réjouir ou de le déplorer, il s’agit d’en prendre acte, d’élaborer de nouvelles polarités politiques… et pour ça de recourir – loin de l’ineptie médiatique des petites phrases – aux vertus poétiques et politiques d’un nouveau vocabulaire. Proposer un nouvel horizon, un changement de paradigme, c’est aussi l’objet du livre de Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle, le très optimiste Une autre fin du monde est possible. ce livre est publié dans la collection Anthropocène des éditions du Seuil. Il ne propose pas de solution à l’effondrement écologique, puisqu’il n’y en a pas, mais une réflexion sur l’attitude possible une fois qu’on a fait son "coming out" de collapsologue.

Chères futures générations ! l’envers de la vidéo aux 40 millions de vues Chères futures générations ! l’envers de la vidéo aux 40 millions de vues Sa description est des plus laconiques. Quelques mots qui auront suffi à attiser la curiosité de millions d’internautes à travers le monde. Désolé. Changer. En effet, ce clip, à la réalisation admirable, est en réalité le fruit d’une campagne médiatique rondement menée par « Code REDD » via l’ONG Stand for Trees (debout pour les arbres) dont le but est de protéger les forêts d’une manière assez controversée dans le monde des écologistes : la vente de certificats carbones REDD+. Derrière le discours, du capitalisme vert « J’ai fais cette vidéo pour informer ma génération qu’il y a quelque-chose que nous pouvons faire maintenant pour préserver notre futur, cette chose, c’est de « prendre un Stand for Trees » (se lever pour les arbres)« déclare Prince Ea, en indiquant par un astucieux jeu de mot le lien de l’ONG où il est possible d’acheter de bien étranges coupons. Vulgarisons la méthode par un exemple absurde.

Le manifeste de la Montagne Sombre (The Dark Mountain Manifesto) – Le Partage Note du Traducteur (Nicolas Casaux) : Le Manifeste de la Montagne Sombre, en anglais The Dark Mountain Manifesto, a été rédigé en 2009 par Dougald Hine (entrepreneur et ancien journaliste britannique) et Paul Kingsnorth (ancien rédacteur en chef adjoint de la revue environnementale britannique The Ecologist). Il est à l’origine du collectif éponyme (Dark Mountain), d’artistes, d’écrivains et de penseurs qui s’intéressent à l’effondrement de la civilisation, ses causes et ses conséquences. Je n’approuve ni tout ce qu’ils font et écrivent, ni la posture résignée de Kingsnorth (qui, entretemps, a quitté le collectif). Néanmoins, il m’a semblé intéressant de traduire ce manifeste parce qu’il s’inscrit dans le courant d’écologie radicale critique de la civilisation. Le manifeste de la Montagne Sombre Réarmement Robinson Jeffers, 1935 Marcher sur de la lave La civilisation finira par précipiter la fin du genre humain. — Ralph Waldo Emerson De plus en plus, les gens s’inquiètent. La main coupée

Quand l’addiction au smartphone tue… dans un film d’animation ! | Mr Mondialisation Quand l’addiction au smartphone tue… dans un film d’animation ! Cette vidéo compte 24 millions de vues sur Youku, le « youtube chinois ». Elle nous invite dans un monde où tout le monde semble incapable de quitter des yeux l’un des objets technologiques les plus consommés au monde : les smartphones… Lors d’un passage dans un métro de Tokyo, j’ai été frappé d’observer que près de 80% des voyageurs étaient plongés dans leur smartphone. Autant le dire, les contacts humains étaient pratiquement inexistants. Et c’est ce constat qui a probablement poussé Xie Chenglin, étudiant chinois en Arts, à produire Life Smartphone《低头人生》, une vidéo d’animation on ne peut plus explicite sur l’évolution de notre rapport à la technologie portable. Source : letribunaldunet.fr / xinpianchang.com

[ Documentaire ] Le monde selon Monsanto [ Documentaire ] Le monde selon Monsanto A l’occasion de la prochaine Marche mondiale contre Monsanto du 23 Mai prochain, nous vous proposons de (re-)découvrir ce documentaire passionnant de Marie-Monique Robin. Résultat d’une enquête de trois ans, le documentaire dissèque avec minutie l’empire industriel du géant des bio-technologies, aussi corrompu que polluant. Des OGM au Roundup, de l’agent Orange aux PCB, des hormones de croissance bovine à la dioxine en passant pas les conflits d’intérêts et les publicités mensongères, la célèbre journaliste d’investigation explique avec rigueur pourquoi et comment cette firme est devenue l’une des multinationales les plus puissantes et les plus controversées. Diffusé pour la première fois le 11 mars 2008 sur Arte, « Le monde selon Monsanto » fit l’effet d’un électro-choc dans les milieux politiques, scientifiques et agricoles. Présentation officielle Prix Acheter le DVD – Acheter le livre Source : mariemoniquerobin.com

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