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Le Grignotage agricole, conséquence de la périurbanisation

Le Grignotage agricole, conséquence de la périurbanisation
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De la France moche à la France morte? Temps de lecture: 10 min Dans Comment la France a tué ses villes, une enquête publiée l’année dernière, le journaliste Olivier Razemon propose un petit jeu de psychologie géographique. «Plantez-vous à une soirée en plein Paris et lâchez, à la cantonade, “Brive-la-Gaillarde”, “Bourg-en-Bresse” ou “Romorantin-Lanthenay”», parmi d’autres villes au statut comparable comme Charleville-Mézières, Vierzon, Vesoul ou Digne-les-Bains. «Certains chefs-lieux administratifs, qu’on le veuille ou non, portent dans leur nom même à la fois leur apogée et leur tragédie, de la forteresse médiévale à la préfecture déclassée d’une province oubliée», note avec justesse Olivier Razemon. Ces villes comme beaucoup d’autres partagent un sentiment d’abandon qui se manifeste depuis plusieurs années par des rangées de rideaux fermés en centre-ville, une dévitalisation commerciale au centre de l’enquête du journaliste. Les conséquences culturelles de la «spécialisation spatiale du travail» France Stratégie.

Quelques définitions 15 janvier 2010 (mis à jour le 17 janvier 2011) La définition de l’aire urbaine varie beaucoup d’un pays à l’autre. En France, l’aire urbaine telle que définie par l’INSEE est un ensemble de communes d’un seul tenant et sans enclave, constitué par : un pôle urbain, qui est une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois une couronne périurbaine composée de communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente possédant un emploi travaille dans le reste de l’aire urbaine (le pôle ou les communes attirées par celui-ci). L’unité, urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d’au moins 2000 habitants où aucune habitation n’est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. Ce phénomène peut s’accompagner d’un dépeuplement concomitant des centres-villes, autant en termes d’habitations que d’activités. Le phénomène d’artificialisation des sols n’est pas exactement synonyme d’urbanisation.

Avec 6 000 habitants de plus chaque année, Toulouse est la grande ville la plus attractive En terme de démographie, Toulouse ne connaît pas la crise ! D’après les chiffres de l’Insee, la Ville rose compte désormais 471 941 habitants (les chiffres se basent sur le recensement effectué pour l’année 2015), contre 441 802 habitants en 2010. Soit une progression annuelle moyenne de 1,3% entre 2010 et 2015. Toulouse est, selon l’Insee, la grande ville qui gagne le plus d’habitants, avec près de 6 000 nouveaux arrivants qui viennent s’installer chaque année dans la Ville rose. Pour avoir plus de détails, consultez notre article complet : >> Avec près d’un million d’habitants, Toulouse devient la cinquième agglomération de France <<

Mais où est donc passé l’espace rural ? Café géographique « Mais où est donc passé l’espace rural ? », animé par Bénédicte Tratnjek, avec Samuel DEPRAZ (géographe, maître de conférences à l’Université Jean Moulin Lyon 3, chercheur à l’UMR 5600 Environnement Ville et Société), le mercredi 25 septembre 2013 au Café de La Cloche (Lyon). Le Café Géo du 25 septembre 2013 accueille Samuel Depraz, maître de conférences à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Il existe de nombreux débats sur des notions qui ne font pas consensus au sein de la communauté géographique. La question posée ce soir : « Mais où est donc passé l’espace rural ? I. La question remonte à octobre 2011, lorsque la revue Insee Première n°1374[2] présente la nouvelle typologie des espaces urbains de l’INSEE, ou zonage en aires urbaines 2010 (ZAU). Cela reflète selon nous un malaise, un questionnement disciplinaire qui dépasse la seule raison statistique. Ainsi, 20% de la population française vit dans une commune rurale selon la définition morphologique. II. III. IV.

Les systèmes urbains français : une approche relationnelle 1Répondre à la question de l’enjeu des villes dans un système mondialisé de flux, c’est revenir sur certains postulats qui sont au fondement des théories urbaines et des principes d’action de l’aménagement des territoires. Aujourd'hui, ni la ville ni la métropole ne racontent plus les dynamiques territoriales et métropolitaines en cours. Dans un monde dominé par l'échange, un changement de perspective dans les savoir-faire et savoir-penser est nécessaire car les mutations territoriales questionnent le sens même d’espaces urbains et métropolitains définis dans des périmètres trop restreints, suivant une lecture et une gestion aréolaires des territoires, dans la contiguïté et la continuité. 2Saisir les modifications qui traversent les systèmes urbains et métropolitains, c’est comprendre que nous sommes entrés dans l’ère des territorialités mobiles et des sociétés en réseaux. 5Cette recherche réussit le pari de combiner la figure de la ville-réseau avec celle de la ville-territoire.

Définir l'espace urbain : Centre historique : Espace compris à l’intérieur des anciens remparts. 1 : Les remparts ont été détruits pour construire un boulevard périphérique. Faubourgs industriels : Extension de la ville à l’époque industrielle, avec le développement des chemins de fer. 2 : Cimetières construits à l’extérieur du centre historique par manque de place. Ancienne usine (1ere industrialisation), désaffectée, ou affectée à un nouvel usage (musée par exemple). Banlieues : Extension de la ville depuis l’époque industrielle, jusqu’aux périphéries actuelles plus lointaines. 3 : Quartier d’affaires. 4 : Grands ensembles. 5 : Habitat pavillonnaire. 6 : Zone d’activité. Espace périurbain : Transition entre l’espace urbain et l’espace rural, c’est une campagne en cours d’urbanisation. 7 : Village. 8 : Nouveau lotissement. 9 : Mitage. Espace rural : Inclut l’ensemble des communes non urbaines.

Aire urbaine (France) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'aire urbaine est une notion utilisée par l'Insee pour appréhender et décrire l'organisation urbaine de la France, et notamment le phénomène de la périurbanisation. La notion d’aire urbaine est utilisée dans d’autres pays, mais avec une signification assez différente. Le terme d'aire métropolitaine peut également être utilisé, mais celui-ci désigne, en France, les plus grandes aires urbaines. La notion d'aire urbaine repose sur celle d’unité urbaine, définie sur des critères morphologiques (continuité du bâti) et démographiques (taille minimale). On utilise pour l'aire urbaine également des critères de fonctionnement : le nombre d'emplois offerts et les déplacements domicile-travail. Cette définition a été élaborée entre 1994 et 1996 et appliquée pour la première fois en 1997 dans le cadre du recensement de 1990[2], en remplacement de la notion de zone de peuplement industriel et urbain (ZPIU), devenue trop peu discriminante.

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