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L’interdisciplinarité en action au Collège

L’interdisciplinarité en action au Collège
Dès la fin des années 70, l’interdisciplinarité, puis la transdisciplinarité ont été envisagées comme une approche éducative pour contribuer à pallier aux dysfonctionnements du système scolaire. La recherche pilote INRP-UNESCO-PNUE[1] fut la première initiative en lien avec l’environnement. Elle servit de « poisson pilote » pour les principes éducatifs généralisés par la Conférence intergouvernementale de Tbilissi (1977). En novembre 1994, avec le Ier Congrès mondial de la transdisciplinarité, la recherche pédagogique s’en saisit. Une Charte est promulguée, dont l'objectif essentiel est encore largement pluridisciplinaire : « donner une orientation commune aux disciplines, les centrer sur les besoins et les aspirations de l'Homme ». Depuis, l’interdisciplinarité s’est imposée ; au-delà des disciplines, elle tente d'approfondir la compréhension du monde présent et de réfléchir à la place de l'Homme. Mais dans les institutions scolaires, comment la mettre en place au quotidien ?

Devoirs et méthodes de travail efficaces : ce que dit la recherche L’efficacité du travail à la maison est relativement difficile à évaluer, d’autant que l’efficacité de ce travail dépend de plusieurs paramètres. Les quelques études sur le sujet ont montré que les devoirs ont clairement une efficacité dans le secondaire, même si leur efficacité au primaire semble marginale. Mais les études récentes nous disent aussi que tous les devoirs ne sont pas égaux, de même que les méthodes de travail affiliées. Cette répétition arrive relativement rapidement : les devoirs ont pour but un sur-apprentissage. Des pédagogies plus récentes, comme la pédagogie explicite, reprennent cette vision des devoirs, et conservent cette vision des devoirs comme une occasion de répétition comme une autre. En enseignement explicite, les devoirs à la maison servent simplement à renforcer une pratique afin de parvenir au sur-apprentissage, et sont donc un prolongement de la pratique autonome. Mais est-ce que cette vision des devoirs est la bonne ?

Vivre l’interdisciplinarité dans les salles de classe au primaire | Conseillères pédagogiques à la réussite Par Hélène Sylvain «Ce qu’on souhaite à l’élève en favorisant l’interdisciplinarité, c’est une tête bien faite dans laquelle les idées ne sont pas jetées pêle-mêle, mais reliées entre elles. Un cerveau bien rangé en somme dans lequel on associe facilement les concepts et les démarches pour résoudre les problématiques de la vie». - Jean-François Giguère, 2004, Virage L’enseignement peut être vu de façon analytique en considérant chaque discipline ou objet d’apprentissage comme étant distinct. Qu’est-ce que l’interdisciplinarité ? Lorsqu’il est question d’interdisciplinarité en éducation, plusieurs représentations de ce concept émergent. Il ne s’agit pas de fusion ou de juxtaposition de disciplines, mais d’interrelation entre elles ou d’association de compétences pour réaliser une tâche ou un projet. Pourquoi travailler en interdisciplinarité? De plus, « la lecture et l’écriture sont indispensables à l’apprentissage dans toutes les disciplines scolaires» (Vie pédagogique, no 149, p. 44).

Stéphane Bonnéry, "Les manuels perpétuent le clivage école de pauvres-école de riches" Comprenez : ces savoirs que tous les élèves devraient maîtriser à 16 ans. Un ouvrage, « Supports pédagogiques et inégalités scolaires », propose de changer le regard : que veut-on enseigner aux élèves ? Plutôt que de rendre responsables les élèves ou les enseignants des inégalités, il propose de s’intéresser aux supports pédagogiques, manuels comme albums jeunesse, à la manière dont ils cadrent le travail des enseignants, et laissent beaucoup d’implicites. Dans une société qui requiert toujours plus de savoirs, comment les manuels contribuent-ils aux inégalités sociales scolaires ? HD. STÉPHANE BONNÉRY. HD. S. HD. S. HD. S. HD. S. HD. S. HD. S. HD. S. « SUPPORTS PÉDAGOGIQUES ET INÉGALITÉS SCOLAIRES », sous la direction de Stéphane Bonnéry.

MENE1515506C La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République confie au collège unique, dont elle réaffirme le principe, la mission de conduire les élèves à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Le collège unique est à la fois un élément clé de l'acquisition, par tous, du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, et un creuset du vivre ensemble. C'est pourquoi la mixité sociale et scolaire au sein des classes fait l'objet d'une attention spécifique. L'objectif du collège est double : renforcer l'acquisition des savoirs fondamentaux dans tous les enseignements et développer les compétences indispensables au futur parcours de formation des collégiens. Assurer un même niveau d'exigence pour que tous les élèves acquièrent le socle commun de connaissances, de compétences et de culture par une priorité centrale donnée à la maîtrise des savoirs fondamentaux est un impératif. 1. 2.

Réussir l’école du socle en faisant dialoguer et coopérer les disciplines Présentation du livre par Yannick Mével Céline Walkowiak Les sculpteurs sur ballons. Amateurs de réflexion théorique et de grand style, passez votre chemin ! Francis Blanquart Ce sont deux enseignants de lettres et de technologie au collège de Loos-en-Gohelle. Ce sont les champions du recyclage. Heure de vie de classe, conseil de classe, conseil pédagogique, PPRE (programme personnalisé de réussite éducative), projet d’établissement, histoire des arts, journées de prérentrée, de solidarité, etc. Les premiers chapitres abordent la dimension institutionnelle (établissement, formation, évaluation). Enfin, l’ouvrage aborde le travail des élèves. Le dernier chapitre passe du dialogue des disciplines à celui des acteurs : élèves, parents, enseignants des écoles et des lycées, pour rendre le socle véritablement « commun », c’est-à-dire partagé. Yannick Mével Préface de Nathalie Mons Sommaire 1. Des problématiques communes Les trois axes de la mise en place : pilotage, réflexion et formation 2. 3. 4.

Comment retrouver le plaisir d'enseigner grâce aux mauvais élèves | Serge Boimare Les 6 principes à connaitre: 1) Sortir des explications simplistes sur les causes de la difficulté à apprendre pour donner sa place à l'empêchement de penser Cessons de vouloir toujours expliquer l'échec scolaire par un manque de bases ou par un comportement inadapté. La résistance à l'apprentissage est d'abord la conséquence d'un fonctionnement intellectuel singulier aménagé sur des stratégies d'évitement des contraintes de l'apprentissage. Les enfants qui n'ont pas construit au cours de leurs premières expériences éducatives les compétences psychiques indispensables pour affronter le manque, l'attente, la règle et la solitude, sont très vite déstabilisés par des peurs infantiles. Dès qu'ils sont confrontés au doute, ils vont les camoufler derrière des idées d'auto-dévalorisation ou de persécution. 2) En finir avec les remises à niveau qui poussent les empêchés de penser à améliorer leurs stratégies anti apprentissages et découragent les professeurs Comment le faire? partager cette image:

Être un citoyen numérique éclairé, les compétences du XXIe siècle : un enjeu majeur – Ludovia Magazine 7 Shares Share Tweet Email Pour cette table-ronde #Ludovia13 animée par Jean-Marie Gilliot, différents acteurs du numérique à l’Ecole ont été réunis. Trois enseignants étaient présents : Marie-Noëlle Martinez, professeur des écoles et Sandrine Larrieu-Lacoste, enseignante de mathématiques en collège, ainsi que Nicolas Le Luherne, enseignant en lettres et histoire-géographie en lycée professionnel. Leur point de vue était complété par celui de Cédric Merchet, Principal du collège de Villefranche de Lauraguais, et Richard Galin, Chef de projet EMI et culture numérique à la DNE au ministère de l’éducation nationale. La question de la citoyenneté numérique était au coeur de cette table-ronde : la formation d’un citoyen compétent notamment dans les usages du numérique peut-il conduire à construire une société plus harmonieuse? “Citoyen numérique” ? Jean-Marie Gilliot, animateur, débute la table ronde en demandant à chaque intervenant sa définition de “citoyen numérique”. Quels enjeux sociétaux ?

​Collège des Hauts-de-Seine : profs absents, l'Etat condamné à verser 96 euros à un parent d'élève Un euro par heure chômée. Sur l'année 2014-2015, Jim, comme ses camarades, a raté 96 heures de cours d'histoire, de mathématiques ou encore de français en raison d'absences répétées de ses professeurs au collège Lakanal, à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, comme le rapporte France bleu. Vendredi 21 juillet, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a décidé de condamner l'Etat à verser 96 euros à ses parents pour un préjudice reconnu comme "certain et direct". Symbolique, l'aboutissement de cette plainte déposée par les parents donne un certain espoir à Jean-Philippe Bollérot, père de Jim, pour que l'absentéisme professoral ne se poursuive pas. Absentéisme partout à Colombes ? Avant de jouer la carte judiciaire, les parents avaient plus d'une fois pressé le rectorat de Versailles de trouver des professeurs remplaçants. L'avocate des parents, bien que jugeant la condamnation "satisfaisante", l'estime "inefficace".

Lettre ouverte aux jeunes enseignants de la génération Facebook (et aux autres) En 2011, une enquête IFOP montrait que 83% des 15-24 ans possédaient un compte Facebook (contre 62% chez les 25-34 ans, 31% chez les 35-49 ans, 16% chez les 50-64 ans et 4% chez les 65 ans et plus). La « fracture numérique » est bel et bien une fracture générationnelle et culturelle : ce qui sépare, c’est moins l’équipement que l’usage ; ce qui change, en particulier avec l’usage intensif des réseaux sociaux, c’est la façon dont on construit sa relation à soi, aux autres, au monde. Or il se trouve que la « génération Y » des « natifs du numérique » est celle des nouveaux enseignants : l’Education nationale en a-t-elle pris conscience ? De nouveaux risques du métier ? Vers une prise de conscience ? Dès lors, une prise de conscience parait absolument nécessaire. Une prise de conscience de l’évolution des élèves d’abord. Une prise de conscience des pratiques des parents d’élèves, cela va de soi. Une prise de conscience des traditions de l’Education nationale aussi. Des principes à respecter

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