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Pesticide et santé : l’équation sans solution

Pesticide et santé : l’équation sans solution
Au milieu des années 1990, des milliers de bovins meurent dans les étables. Malformations des veaux, fausses couches des vaches et problèmes de stérilité déciment les troupeaux. Les agriculteurs eux-mêmes ne sont pas épargnés et rencontrent divers graves problèmes de santé. Un éleveur de porcs danois a comparé sur plusieurs années les taux de pesticide dans l'alimentation de ses animaux et ceux de malformation des porcelets. Des chercheurs français, eux, ont mené une étude méthodique sur le problème. Related:  Roundup, Dicamba, herbicides et autres -cidesagricultureDes dangers pour la santé

Pesticides... le poiSon d'avril ! Aurélie Trouvé : « Il faut stopper la mise en concurrence sauvage de notre ag... Basta ! : Qui défend aujourd’hui la création de fermes-usines en France ? Pourquoi les acteurs du secteur agro-alimentaire cherchent-ils à promouvoir ce modèle ? Aurélie Trouvé [1] : Quel est l’intérêt d’une ferme de 1000 vaches ? La diminution des coûts de collecte, tout simplement. Les acteurs de l’agro-industrie ont intérêt au développement de ces fermes-usines, qui leur permettent de faire des affaires. A quel moment peut-on parler de « fermes-usines » ? Aujourd’hui, la plupart des exploitations en France sont familiales, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de salariés. Ce modèle demeure encore marginal en France. Ces exploitations géantes existent-elles essentiellement outre-Atlantique ? C’est une spécificité de l’Ouest américain. Est-ce une forme de financiarisation de l’agriculture ? La financiarisation, c’est le fait que le secteur financier – banques, fonds de pension, assurances-vie – puisse capter une partie de la richesse créée par l’activité agricole. Photos :

L’exposition aux pesticides augmente le risque cardiovasculaire Certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens qui augmentent le risque cardiovasculaire et l’inflammation chez des femmes d'âge mûr. Une nouvelle étude parue dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism rapporte que l’exposition aux pesticides, et pas seulement l’obésité, peut contribuer à augmenter le risque de maladie cardiovasculaire et l’inflammation chez des femmes obèses en pré-ménopause. Lire : 93% des cours d'eau français contaminés par les pesticides Dans cette étude, les chercheurs se sont plus particulièrement intéressés à l’exposition aux pesticides polychlorés, connus comme des œstrogènes environnementaux car ils peuvent imiter et interférer avec l’hormone œstrogène : on les appelle des xénoestrogènes. Parmi les œstrogènes environnementaux se trouve le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), un composé interdit dans de nombreux pays dans les années 70 mais qui est encore très présent dans l’environnement et la chaine alimentaire. Source

Roundup : interdisons ce pesticide maintenant ! – Agir pour l'Environnement Attention…pourquoi les amap disent NON à la Ruche qui dit oui info déc 2014 : nous tenons à indiquer que depuis la publication de cet article sur notre site en juin dernier, nous sommes assaillis quasiment quotidiennement de commentaires et de contacts téléphoniques. Sous la pression et les menaces, nous avons du apporter des modifications afin de calmer les esprits. De nombreux producteurs distribuant en vente directe ont dit « NON » aux sollicitations de la « ruche qui dit oui » (1) Pourquoi ? Tout d’abord par tromperie pour le consommateur, qui pense acheter un produit en vente directe, alors qu’il s’agit de manière très subtile d’une vente par 2 intermédiaires : le propriétaire de la ruche qui prend env 10% TTC sur le CA réalisé et env 10% TTC pour une start-up parisienne qui grossit à vue d’œil (40 salariés en 3 ans… stagiaires ou CDD ??), dont les créateurs sont tous diplômés de hautes écoles de commerce. Quels prix sont pratiqués par les producteurs qui se lancent dans cette aventure ?

Pesticides néonicotinoïdes et environnement : ce que dit la science - fiche thématique Pollinis La biodiversité, ce n’est pas seulement un idéal citadin de fleurs colorées et de campagne en jachère avec quelques animaux paissant ici et là. La biodiversité, c’est surtout une série de services incroyables rendus par la nature, et qui bénéficient à l’Homme au quotidien à travers son agriculture. Pollinisation, nettoyage des eaux, des sols, de l’air, décomposition des déchets, régulation du climat… au total, les scientifiques chiffrent à 3000 milliards de dollars la valeur annuelle des services rendus par l’écosystème. Mais aujourd’hui, cet équilibre est menacé. Ces derniers, qu’ils soient utilisés de façon foliaire (application aérienne) ou systémique (enrobage de la graine) polluent durablement les eaux et les sols. Recommandation : Interdiction réelle et totale des pesticides néonicotinoïdes .Néonicotinoïdes et environnement – ce que dit la science : Détérioration des écosystèmes a) Pollution du sol et des plantes b) Pollution des milieux aquatiques a) Impact sur les invertébrés

Le Roundup favoriserait la résistance aux antibiotiques Trois pesticides (glyphosate, 2,4-D et dicamba) modifient la façon dont les bactéries répondent à des antibiotiques courants. En mars dernier, l’OMS a classé le glyphosate, l’ingrédient actif du pesticide Roundup, comme probablement cancérogène chez l’homme. Maintenant, une étude parue dans le journal mBio lie le glyphosate et deux autres herbicides à la résistance aux antibiotiques. Lire : Les pesticides à l'origine de certains cancers Les pesticides sont des produits phytopharmaceutiques qui visent à éliminer les plantes et animaux nuisibles aux cultures. Ici, des chercheurs néo-zélandais ont voulu savoir si des herbicides pouvaient avoir un effet sur l’apparition de résistances aux antibiotiques chez les bactéries. Lire : Le pesticide Roundup responsable de l'augmentation de l'intolérance au gluten ? Des antibiotiques de 5 classes différentes sont été choisis : ampicilline, ciproflaxine, chloramphénicol, kanamycine et tétracycline. Source

"L'agriculture biologique peut nourrir le monde" L’agriculture biologique pourrait alimenter neuf milliards d’êtres humains et être plus productive que notre agriculture conventionnelle. C’est l’idée iconoclaste défendue par Jacques Caplat. Il est agronome, ancien conseiller agricole, fils d’agriculteur et auteur d’un ouvrage intitulé L’Agriculture biologique pour nourrir l’humanité (Actes Sud). Il y démonte les idées reçues sur l’agriculture biologique et rappelle que notre agriculture occidentale contemporaine n’est pas le seul modèle possible. Reporterre – Voici peu, nous révélions qu’un collectif de scientifiques conteste le grand rapport de l’INRA (Institution national de recherche agronomique) sur l’agriculture biologique. Jacques Caplat - Cette affaire témoigne du retard de l’INRA en matière de bio. Mais cela va encore plus loin. La direction de l’INRA dit investir dans la recherche sur l’agriculture bio... Le Salon de l’agriculture vient de s’achever : que représente ce grand événement annuel, pour vous ? Notes :

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