Quelques ressources sur les neuromythes
Lorant-Royer, S., Spiess, V. , Goncalves, J. , Lieury, A. (2008). Programmes d’entraînement cérébral et performances cognitives : efficacité, motivation… ou « marketing » ? De la Gym-Cerveau au programme du Dr Kawashima, Bulletin de psychologie, 61, 6, 498, 531-549. Que le cerveau soit stimulé pour se développer ne fait aucun doute.
Conférence - PRÉCAPRÉCA
Dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire 2017 Webinaire avec M. Égide Royer, ayant pour titre : « Les jeunes enfants plus vulnérables : le top 10 d’une transition réussie de la garderie à l’école ». L’intervention précoce est une forme d’investissement de première importance. Il a en effet été fréquemment répété que 1 $ consacré à la prévention équivaut à 6 $ dépensés en mesures d’aide ultérieures. Pourtant, lorsque nous parlons au Québec de la prévention nécessaire à une entrée scolaire réussie, nous avons fréquemment l’impression qu‘il s’agit d’un levier que l’on manipule avec un grand sérieux, mais qui n’est souvent relié qu’à bien peu de moyens et de partenariats efficaces.
Les neuromythes
Extraits du webinaire de M. Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQAM - www.labneuroeducation.org Tout le monde possède des intuitions sur la façon dont le cerveau fonctionne. - Anecdotes - Internet - Magazines - Livres Article publié dans une revue scientifique avec évaluation des pairs Valeur scientifique des sources d'information Les styles d'apprentissage Les personnes apprennent mieux quand elles reçoivent l'information dans leur style d'apprentissage préféré (auditif, visuel, kinesthésique, etc.). Étude - Pashler, McDaniel, Rohrer et Bjork (2008) « Nous concluons donc que, jusqu'à présent, il n'y a pas de preuve adéquate pour justifier l'utilisation des styles d'apprentissage dans les pratiques éducatives. » (p. 105) Cerveau gauche / cerveau droit Les différences au niveau de la dominance hémisphérique (cerveau gauche, cerveau droit) peuvent expliquer les différences entre les apprenants. Les exercices de coordination Les intelligences multiples
Neuromythes dans l'éducation : les risques quand on s'intéresse à la neuro-éducation
La science et l’intuition se rencontrent et s’opposent : certains disent qu’il faut se fier à l’instinct (aux sensations, aux émotions, à ce que ça fait à l’intérieur) et d’autres disent que les décisions (politiques, sociétales, marketing, économiques, éducatives) doivent être guidées par les sciences. Aujourd’hui, nous avons la possibilité de nous informer rationnellement pour confirmer ou infirmer les informations envoyées par nos sensations et nos émotions. Pour autant, toutes les informations disponibles qui se réclament scientifiques ne sont pas pour autant dénuées de biais. Elena Pasquinelli, chercheuse en philosophie et sciences cognitives, professeure à l’école normale supérieure de Paris, nous invite donc à la prudence en ce qui concerne l’application des découvertes en neurosciences à l’éducation et à la pédagogie (la neuroéducation). Risque 1 : l’utilisation du savoir scientifique comme prescriptif. Risque 2 : croire qu’on peut passer du laboratoire à la société directement.
Les neuromythes en éducation — RIRE
Les neuromythes
Plus spécifiquement, la recherche en neuroéducation nous incite à tenir compte de ces connaissances et à expérimenter de nouvelles approches. Malheureusement, certaines croyances erronées concernant le cerveau et la cognition circulent abondamment en éducation. Non seulement elles n’ont pas les effets espérés sur l’apprentissage et la réussite des élèves, mais elles peuvent même leur être nuisibles. Pis encore, ces idées reçues, appelées neuromythes, demeurent solidement ancrées dans les esprits et ce, malgré le fait qu’elles aient été débusquées maintes fois par les scientifiques. Comment pouvons-nous vérifier l’exactitude des informations qui nous proviennent de toutes parts? Télécharger (PDF, 376KB)