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Stop! Mon corps ne vous appartient pas

Stop! Mon corps ne vous appartient pas
C'est le mois de mars, un mois pendant lequel, en tant que femme, noire, musulmane, je dois célébrer certaines journées : d'abord le 8, qui est la journée internationale du droit des femmes, puis le 15, c'est le triste anniversaire du vote de la loi du 15 mars 2004 excluant de l'école publique les filles qui portent le foulard et enfin le 21 qui est la journée internationale contre le racisme. Nous sommes le 14 mars 2015, une semaine après le 8 mars, journée internationale du droit des femmes et la veille du onzième anniversaire du vote de la loi du 15 mars 2004. Je décide d'aller, avec une amie, au festival du film de femmes de Créteil voir Je ne suis pas féministe, mais..., un film de Florence et Sylvie Tissot sur le parcours de la féministe Christine Delphy. J'y vais, toute contente, pensant que ce serait un espace safe (de sécurité) pour moi. J'arrive un peu en retard et rate le début du film. Mais le cauchemar n'est pas fini. Related:  Féminismes divers inclusif

Le bureau d'Aspasie: Comprendre Daesh et l'islamisme J'avais prévu de ne pas parler d'histoire contemporaine sur ce blog, mais j'ai assisté il y a deux jours (vendredi 20 mars 2015) à une conférence sur la manipulation politique des fondements de l'islam aujourd'hui, et il m'a paru intéressant de relayer ce que j'y ai appris : ces quelques informations sont d'une grande utilité pour comprendre le contexte géopolitique d'aujourd'hui au Moyen Orient, et la place de l'islam en France aujourd'hui. Autre nouveauté, en plus de l'histoire contemporaine : cet article a été écrit en collaboration avec mon amie Milena, qui a aussi assisté à la conférence (et qui a aussi le bon goût d'être médiéviste). La conférence à laquelle nous avons assisté est la première d'un cycle sur la laïcité et les fondamentalismes religieux en France. Ce cycle est organisé par des étudiants en histoire, qui ont décidé d'inviter des professeurs d'histoire. Sa problématique se résumait à quatre questions : qu'est-ce que l'islamisme ? Qu'est-ce que l'islamisme ?

Hors-Série - Des entretiens filmés avec de la vraie critique dedans Elle dénonce le détournement du concept de laïcité comme cache-sexe de l’islamophobie. Critique le mépris des féministes abolitionnistes pour la parole des prostituées. Se moque de ceux qui versent une larme devant les zoos humains de l’installation Exhibit B mais sont scandalisés devant les Noirs qui manifestent aux portes de l’exposition. PS A toutes fins utiles, voici la définition que donne Wikipedia de l’intersectionnalité : « L'intersectionnalité étudie les formes de domination et de discrimination non pas séparément, mais dans les liens qui se nouent entre elles, en partant du principe que le racisme, le sexisme, l'homophobie ou encore les rapports de domination entre catégories sociales ne peuvent pas être entièrement expliqués s'ils sont étudiés séparément les uns des autres. »

Toulouse : une femme voilée et enceinte agressée à cause de sa religion - 26/03/2015 - LaDepeche.fr Une femme de religion musulmane a été agressée par un individu mardi matin à Toulouse. Enceinte, elle a été hospitalisée. et a déposé plainte. Son mari dénonce cet acte islamophobe. «Ma femme venait de poser nos deux filles à l'école, l'une à la maternelle, l'autre en primaire. Au moment de repartir, elle a croisé deux jeunes hommes. Mounir, 33 ans, a grandi à Castres et vit à Toulouse avec son épouse, Kedidja. «D'après le récit de mon épouse, c'est ce qui n'a pas plu à ce monsieur. Prise en charge par les pompiers, Kedidja a été hospitalisée à la clinique Ambroise-Paré. Un enquêteur de la sûreté départementale l'a entendue hier pendant 2 heures. «Ce genre de comportement est inadmissible, s'indigne Mourad.

Moi, ça va Ces intellectuels qui tissent un islam progressiste « J’ai une maison fissurée, que j’ai cru être une belle demeure, mais elle commence à prendre l’eau, le vent de partout et menace de s’écrouler. Les pierres de taille de départ me plaisent, donc je la déconstruis au sens où je prends pierre par pierre et je la rebâtis pour en faire un beau palais. » C’est par le recours à une métaphore que Ghaleb Bencheickh, physicien et islamologue érudit, empoigne son sujet. La figure de style n’est pas neutre. Elle vise, en bravant les tensions du présent, à tisser de manière positive l’avenir de l’islam. Dans le déluge médiatique qui a suivi l’assassinat de nos confrères de Charlie Hebdo le 7 janvier, blessure aussitôt ravivée par l’attentat antisémite ignoble survenu dans un Hyper Cacher, on ne compte plus les fois où il a été affirmé que ces meurtres ont été perpétrés « au nom de l’islam ». Ne convient-il donc pas d’interroger les penseurs de cette religion ? Michel Onfray est resté sourd à cet appel. Quand des femmes décryptent le Coran.

Pour 75% des personnes âgées, il est impossible d'assumer le coût d'une maison de repos La facture moyenne d'un séjour en home s'élève à 1.487 euros, or la pension légale moyenne est de 776 euros brut pour les femmes et de 1.075 euros pour les hommes. Le trou mensuel à combler est donc de 464 euros pour les premiers et de 776 euros pour les secondes. Seules 25% des personnes âgées disposant de revenus les plus élevés sont en mesure de faire face grâce à leur seule pension au coût moyen d'hébergement en maison de repos, d'après les données croisées de Solidaris. L'enquête des mutualités Solidaris relève aussi la disparité du montant des factures moyennes entre régions (1.388 euros en Wallonie et 1.497 euros à Bruxelles), voir même entre provinces allant de 1.252 euros dans le Hainaut à 1.518 euros en Brabant wallon. Des disparités aussi relevées par La Libre Belgique sur base des chiffres du SPF Economie. Le quotidien relève que les tarifs des maisons de repos ont augmenté de plus de 20 % sur les six dernières années selon les données de l'administration.

Les yeux noirs - Féministes mais anti-voile : un argumentaire à... Féministe et trans, c’est pas contradictoire ? | wakening princess La question peut être posée. Après tout, en tant que femme transgenre, je prends soin de moi, de mon corps, de mon image. J’aime les jolies robes, je me maquille, je m’épile. N’est-ce pas contradictoire, n’est-ce pas un message contraire avec celui que tentent depuis des dizaines d’années maintenant d’exprimer les féministes ? Le fait de s’approcher d’une image plus convenue de ce que serait une femme n’équivaudrait pas à cracher sur le message féministe, clamant qu’une femme ne l’est pas moins si elle est poilue, si elle a les cheveux courts et si elle boit de la bière ? À vrai dire, non. C’est une approche très superficielle du féminisme. C’est en étant féministe, justement, que l’on ne croit pas que les individus sont déterminés par leurs organes génitaux, que l’on peut les considérer avant tout en tant qu’humains en dépassant leur simple classification en terme d’anatomie. Notre société est très binaire dans sa conception. WordPress: J'aime chargement…

Le port du voile n’est pas « une menace contre l’institution universitaire » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Matteo Maillard Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) l’affirme : le port du voile à l’université n’est pas « une menace contre l’institution universitaire ». A 37 voix pour, 3 abstentions et un refus de prendre part au vote, ce comité consultatif auprès du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a adopté, lundi 18 mai, cette motion soumise par la conférence des présidents d’université. Rappelant la jurisprudence du Conseil d’Etat et de la Cour européenne des droits de l’homme, le texte voté précise que « l’interdiction du port du voile ou tout autre signe religieux visible par des étudiants à l’université n’a pas de base légale (à l’exception de cas concernant la sécurité ou l’hygiène) ». Si menace il y a, le comité estime que celle-ci résiderait « dans le risque d’intrusion des religions et d’idéologies diverses dans la science, le contenu des enseignements ou des champs de recherche ».

« Reconnaître que nous sommes dans une relation de travail, pour développer une conscience de classe » – entretien avec Morgane Merteuil À l’occasion du débat autour de la loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel », Mouvements publie un entretien avec Morgane Merteuil, secrétaire générale du STRASS (syndicat du travail sexuel). Nicolas Haeringer : Le débat autour de la loi visant à pénaliser les clients de prostituées, adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale, a mis en évidence de profondes divisions entre féministes. Ces divisions ne sont pas sans rappeler le débat sur l’interdiction du voile. Vous faites d’ailleurs le lien entre les deux, dans un texte écrit avec Rokhaya Diallo. Comment expliquez-vous ce clivage ? Morgane Merteuil : Une partie du mouvement féministe s’accroche à des symboles. N.H. : Vous estimez donc que les abolitionnistes invisibilisent la parole des travailleuses du sexe, du moins celles qui revendiquent le droit d’exercer cette activité. M.M. : Oui. N.H. : Le manifeste pouvait entretien l’illusion d’une possible alliance entre clients et travailleuses du sexe. N.H. : E.

Rokhaya Diallo : “La France est une mère-patrie qui ne reconnaît pas une partie de ses enfants” Seule une vraie politique de lutte contre les inégalités est à même d'éviter la reproduction de tels drames estime la journaliste et essayiste Rokhaya Diallo. Après avoir fondé Les Indivisibles, association de lutte contre les préjugés ethno-raciaux, Rokhaya Diallo est devenue journaliste (RTL, Canal+…) et réalisatrice (Les marches de la liberté, Les réseaux de la haine). Elle a créé et présenté le magazine Egaux mais pas trop. Membre de l'ENAR (European Network Against Racism), mouvement antiraciste européen, elle a également publié Racisme mode d'emploi (2011), Comment parler du racisme aux enfants (2013). C'est une militante en veille sur l'ensemble de ces questions. Quels sont vos espoirs et vos craintes après la vague d'attentats qui a frappé la France ? Quelles mesures devrait on-prendre pour lutter contre ces extrémismes ?

Voici comment le harcèlement de rue est perçu à travers le monde Charlie Hebdo: «Les enfants de Seine Saint-Denis ne sont pas des idiots» «Pourquoi le 93? Aucun de ces terroristes ne venait de Seine Saint-Denis. Aucun. Lorsque j’ai appris l’attaque de Charlie Hebdo, je rentrais de l’école. J’ai lu, j’ai corrigé, sans être jamais loin de mon écran d’ordinateur. L'actualité à la place de Farenheit 451 Dans la salle des professeurs, l’une de mes collègues musulmanes réprime un sanglot en nous disant que sa religion est encore salie. Oui, ils ont voulu en parler. Je ne savais pas, donc, ce que mes élèves allaient me dire. Silence respectueux, attentif, plein Cette classe est d’ordinaire frémissante. Quoi qu’il en soit, ce jeudi, j’ai un silence complet lorsque je m’exprime devant eux. Je veux vous parler de ce qui s’est passé hier. Premièrement, je suis triste parce que des innocents sont morts assassinés, et je ressens un sentiment de compassion qui est lié au fait que je suis humaine et que je ne comprends pas qu’on puisse tuer. Deuxièmement, je suis triste parce que j’ai eu peur. Alors ils m’ont dit ce qu’ils pensaient.

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