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Naomi Klein : "Il y a un choc frontal entre l'urgence climatique et l'idéologie de nos élites" - 19 mars 2015

Naomi Klein : "Il y a un choc frontal entre l'urgence climatique et l'idéologie de nos élites" - 19 mars 2015
L’OBS Il y a huit ans, dans «la Stratégie du choc», vous démontriez comment un «capitalisme du désastre» profite des grands traumatismes pour faire appliquer des réformes économiques présentées comme autant de «thérapies de choc». Avec «Tout peut changer», votre nouveau livre, en quoi la lutte contre le réchauffement climatique vous apparaît-elle comme la continuation logique de cette critique? Naomi Klein «La Stratégie du choc» analyse comment le pouvoir capitaliste exploite systématiquement les crises afin d’imposer des politiques qui enrichissent une élite restreinte en démantelant toute réglementation, en procédant à des coupes dans les dépenses sociales et en privatisant à grande échelle le secteur public. A l’évidence, les chocs créés par les changements climatiques vont être exploités pour créer une société toujours plus inégalitaire, en faisant main basse sur une part encore plus importante du secteur public et en s’en prenant aux droits de la majorité des citoyens. Related:  Catastrophe climatique

Le siècle des réfugiés climatiques, par Donatien Garnier (Le Monde diplomatique, 2007) Nous assistons depuis quelques années à la mise en place d’un consensus international : le réchauffement climatique existe, et il est en bonne partie imputable aux gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère par les activités humaines. Il conduit à une dégradation rapide de l’environnement et de la biodiversité. Curieusement, le consensus semble s’arrêter là et ne pas tirer toutes les conséquences de son énoncé : l’être humain est au coeur du processus. Il est pourtant doublement exposé. D’une part à la destruction progressive des écosystèmes et des ressources naturelles dont il dépend ; d’autre part à la disparition – induite par la désertification, l’élévation du niveau des océans, la fonte des glaces ou l’érosion – de territoires où il réside. Partout des communautés, des peuples, des nations sont confrontés à la perspective d’une émigration forcée. Dans ces régions particulièrement exposées, les migrations ont déjà commencé. L’« ethnodiversité » en danger

COP21 : « Les engagements actuels nous conduisent tout droit à un réchauffement climatique d’au moins +3°C La première semaine de la COP21, des négociateurs venus de 195 pays se sont accordés sur un projet de texte adopté le 5 décembre. C’est sur cette base que planche une centaine de ministres pour élaborer un accord mondial sur le climat d’ici le 11 décembre. Que faut-il en attendre ? « Si, officiellement, un nombre croissant de pays s’est rallié à l’objectif de stabilisation à +1,5°C, les engagements qui sont sur la table des négociations, eux n’ont pas bougé d’un iota », déplore l’association des Amis de la Terre. Elle préconise plusieurs pistes d’actions pour construire le monde, soutenable, de demain. +1,5°C ? Depuis le milieu du XIXème siècle, la température moyenne du globe a déjà augmenté de +0,85°C. Écran de fumée Or justement, c’est là que le bât blesse. Contradictions françaises Mais la France, comme la plupart des pays développés, continue de s’arc-bouter sur des modèles économiques obsolètes et de s’enliser dans ces propres contradictions. Comment agir ?

Jean Malaurie. « Nous sommes pollués par l'argent et le progrès inconditionnel HD. Jean Malaurie, comment êtes-vous venu à l'Arctique ? Jean Malaurie. HD. J. Rien ne peut être fait ou décidé sans leur accord. HD. J. HD. J. HD. J. HD. J. HD. J. HD. J. HD. J. (1) Jean-Baptiste de Lamarck est un naturaliste français (1744-1829). Une majorité de grandes entreprises françaises ne respecteront pas leurs engagements en matière d'émissions de CO2 « L’économie française est déjà l’une des plus performantes au monde en matière d’émissions de gaz à effet de serre grâce à un mix électrique à très faible intensité carbone et grâce à la performance de ses entreprises », s’autocongratulent trente-neuf PDG de grandes entreprises françaises. Ils viennent de publier un « manifeste pour le climat » qui récapitule les engagements pris par chacune d’entre elles en matière de lutte contre le dérèglement climatique [1]. Les grandes entreprises font-elles mieux que les États en matière de réduction des émissions de CO2 ? Dix des plus grandes entreprises françaises ont été passées au crible : Accor, BNP Paribas, Carrefour, EDF, Engie, Kering, L’Oréal, LVMH, Michelin et Renault. Voir notre étude Gaz à effet de serre : doit-on faire confiance aux entreprises pour sauver le climat ? Les entreprises examinées sont toutes cotées au CAC40 et affichent sans complexes leurs engagements pour le climat. Les émissions d’EDF

COP21 : l’interdiction des manifestations est un abus de pouvoir | Édition | Le Club de Mediapart Naomi Klein, journaliste canadienne, auteure, cinéaste et militante altermondialiste considère l'interdiction de manifester pendant la conférence Climat comme un révélateur des injustices politiques actuelles. « Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas. » Qui protège-t-on, quand on cherche à assurer la sécurité par tous les moyens nécessaires ? La décision du gouvernement français d’interdire les manifestations, marches et autres « activités en extérieur » pendant le sommet du Climat est perturbante à plusieurs niveaux. La première chose à comprendre, c’est que les personnes exposées aux pires effets du dérèglement climatique ne peuvent quasiment pas se faire entendre dans le débat public occidental, quand on se demande s’il faut agir sérieusement pour empêcher un réchauffement catastrophique.

Brandalism Day/night Displaying photos 1 - 20 of 241 in total Share 636 Tweet Why Migration Should Be Central to Paris COP21 Climate Talks | Opinion “We live in constant fear of the adverse impacts of climate change. For a coral atoll nation, sea level rise and more severe weather events loom as a growing threat to our entire population. The threat is real and serious, and is of no difference to a slow and insidious form of terrorism against us.” - Prime Minister of Tuvalu Saufatu Sapo’aga at the United Nations In the aftermath of the Paris attacks, world leaders are closing their borders to refugees and cracking down on civil society participation in the upcoming climate negotiations. Over the past 15 years, the War on Terror has allowed for increased state powers while curbing fundamental rights, especially of racialized bodies marked as threats. Millions of people are treated as expendable as the land, air and water that elites and their corporate friends are digging up and polluting. Climate Refugees at COP21 Climate Talks Two years ago, the strongest storm ever recorded at landfall hit the Philippines.

Le « Lobby planet Paris » : une cartographie de l’influence des gros pollueurs pendant la COP21 L’Observatoire des multinationales publie conjointement avec plusieurs partenaires français et européens Lobby Planet Paris COP21, un guide des lobbies économiques qui tentent d’influencer la Conférence climat. Objectif : permettre aux citoyens, aux journalistes et aux militants de mieux s’y retrouver dans la grande foire d’influence et de défense des intérêts économiques des gros pollueurs qui se déroule à l’occasion de la conférence sur le climat. Des visites guidées sont également organisées. Le gouvernement français a décidé d’entraver la mobilisation de la société civile en vue de la Conférence climat en interdisant les manifestations sur la voie publique. Les multinationales et les lobbies économiques, elles, pourront peser de tout leur poids sur les négociations. Sans entraves. Qu’attendent les entreprises et que redoutent-elles de la COP ? La COP des multinationales Le gouvernement français et les organisations internationales sont prêts à y goûter. Lobby tours

More than 2,000 academics call on world heads to do more to limit global warming | Environment More than 2,000 academics from over 80 countries – including linguist Noam Chomsky, climate scientist Michael E Mann, philosopher Peter Singer, and historian Naomi Oreskes – have called on world leaders to do more to limit global warming to a 1.5C rise. In an open letter, they write that leaders meeting in Paris at a crunch UN climate summit next week should “be mustering planet-wide mobilisation, at all societal levels” and call for citizens around the world to hold their leaders to account on the issue. The world has already warmed by 1C above pre-industrial levels. They say that such a rise is: “profoundly shocking, given that any sacrifice involved in making those reductions is far overshadowed by the catastrophes we are likely to face if we do not.” In a letter co-ordinated by the World Economic Forum, the corporations recognise the internationally agreed target to limit global warming to 2C.

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