background preloader

Le collège et les pratiques numériques des adolescents

Le collège et les pratiques numériques des adolescents
Dans ce dossier centré sur l’école, il ne faut pas oublier l’importance de la dimension territoriale. En matière de numérique, elle aide à comprendre comment se tissent les usages des adolescents et les conduites des parents. C’est aussi par le territoire que peut passer la réduction des inégalités, si la volonté politique s’y emploie. Hyperconnectés, hyperactifs, ceux que l’on voudrait tous considérer comme natifs du numérique intriguent et questionnent les adultes et les institutions éducatives. Cet article, s’appuyant sur le cadre conceptuel de l’anthropologie des usages, part de recherches menées auprès des adolescents pour objectiver leurs pratiques numériques dans leurs contextes socio-éducatifs. Les adolescents ont de plus en plus accès à des terminaux mobiles. 74,1% des adolescents enquêtés déclarent disposer d’un ordinateur fixe à la maison, 57,3% d’un ordinateur portable et 30,4% d’une tablette. Les familles populaires plus équipées que les autres ? Fab Lab et tablettes Related:  Formation à distance Vie scolaire de choc et de charmeUSAGES SOCIO-NUMERIQUES ET SCOLAIRESPratiques informationnelles juvéniles

Article | Socialisation numérique Introduction: continuité et discontinuités Les médias en réseaux engendrent de nouveaux lieux dans lesquels se déploient les relations. Tout en y revêtant des caractéristiques liées à cette nouveauté, elles sont également indissociables de la socialisation en général. A ce sujet, Antonio A. Casilli déconstruit trois idées reçues[1] par rapport à Internet. La première correspond à l’idée que « les internautes forcenés n’ont pas de relations sociales ». la « perdurabilité », c’est-à-dire la durée de vie potentiellement illimitée des contenus mis en ligne ;l’« investigabilité », soit le fait qu’une masse de données soit accessible moyennant investigation ;la reproductibilité (copier-coller, partage…) ;l’« écoute indiscernable », c’est-à-dire la présence possible d’une audience « muette » aux contours flous, que l’on ne peut délimiter facilement, parce qu’elle ne réagit pas directement ou parce qu’elle figure désormais parfois au-delà des relations de premiers niveaux. Bibliographie

Addiction aux écrans : qui nous rend accros et comment décrocher ? – Les clés du numérique Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Favoriser des parcours autonomes L’auteure présente ici la mise en place d’un manuel numérique en autonomie, projet résultant de nombreuses années d’enseignement en centre de documentation et du constat que l’accès aux outils concernant les compétences info-documentaires est souvent dépendant des pratiques du centre de documentation. Dans un souci de mise en commun, à la fois à destination des enseignants pour uniformiser les pratiques, puis à destination des élèves pour leur permettre d’avoir un accès cohérent aux différents aspects de la maitrise de l’information, j’ai donc amorcé une réflexion autour de la mise en place d’une plateforme d’accès aux différentes ressources. Un curriculum d’Éducation à l’Information et aux Médias Au fur et à mesure du travail autour des compétences info-documentaires, j’en suis venue à appréhender trois niveaux d’acquisition (développés par Brigitte Juanals et explicités par Pascal Duplessis). Au deuxième plan, la maitrise de l’accès à l’information. Une organisation par parcours

La « génération iPhone » est-elle si différente des précédentes ? Elle les appelle « génération iGen » : nés à partir de 1995, « ils ont grandi avec les téléphones portables, avaient un compte Instagram avant d’entrer au lycée et ne se souviennent pas de l’époque avant Internet.» Jean M. Twenge leur a consacré une vaste recherche et un essai paru l’été dernier aux Etats-Unis. Nous en avions déjà parlé sur Usbek & Rica, en nous faisant l’écho de sa thèse : les smartphones ont rendu les ados immatures et déprimés. Si vous avez, comme nous, tendance à vous perdre dans les définitions des générations, c’est le moment d’en apprendre une nouvelle. Bref, cette iGen, nous dit Jean M. Beaucoup de points sur le i Cette singularité est décortiquée, sujet par sujet, chapitre par chapitre. Comment Jean M. Comment Jean M. C’est d’ailleurs le raccourci établi entre l’arrivée de l’iPhone et les bouleversements observés qui rend le plus sceptique. Instable et fragile Jean M. Ce qu'on sait, c'est qu'on ne sait rien (ou presque) *Génération Internet, Jean M.

INEDUC : pratiques numériques des adolescents et territoires 1 Le réseau EU Kids Online a été coordonné par la London School of Economics avec des équipes de rech (...) 1En France, les recherches sur les pratiques numériques qui prennent en compte les populations âgées de moins de quinze ans dans leur échantillon sont récentes. Les enquêtes sur les pratiques culturelles contemporaines des Français à l’ère du numérique (Donnat, 2008) donnent un certain nombre de points de repères sur leurs usages numériques, mais occultent celles des moins de quinze ans. L’adolescence est une période intense en termes de construction identitaire, d’interactions avec les pairs mais aussi de consommation de biens culturels. A ce stade, les adolescents développent une réelle autonomie vis-à-vis de leur famille, construisent leurs propres goûts et préférences et sont également moins assujettis aux choix parentaux et aux activités familiales (Pasquier, 2005), et cela se répercutent aussi dans la manière dont ils utilisent les ressources numériques. En zone rurale

La communication non violente : la meilleure manière de résoudre les conflits entre les personnes Dans son livre Nous arriverons à nous entendre, Marshall Rosenberg partage certaines idées en matière de résolution de conflits. Il est convaincu que la connaissance du langage des besoins est utile et qu’il est efficace de d’exprimer nos besoins tout en entendant ceux des autres, pour chercher ensuite des stratégies et les exprimer dans un langage d’action aussi clair que positif. Ces idées peuvent être utilisées pour résoudre nos conflits personnels (avec notre conjoint(e), nos ami(e)s, notre famille, nos enfants, nos collègues ou encore supérieurs hiérarchiques…) mais également les conflits des autres si nous intervenons comme médiateurs. Définir et exprimer les besoins Les besoins ne sont pas des stratégies, ce sont des ressources nécessaires au maintien de la vie. Notre manque de “connaissance du langage des besoins” est un obstacle à la résolution pacifique des conflits. Tenter de discerner les besoins des autres “Avez-vous besoin de… ?” “Vous avez vraiment besoin de sentir que… ?”

N° 520 - École et milieux populaires Accueil > Publications > Les dossiers des Cahiers > N° 520 - École et milieux populaires Coordonné par Florence Castincaud et Jean-Pierre Fournier mars 2015 Le mythe de l’égalité républicaine, nous n’y croyons plus trop, nous savons bien que certains élèves « sont plus égaux que d’autres ». Commander ce numéro Notre prochain numéro L’élève à la croisée des disciplines Les pratiques communes, croisées, mises en synergie et en résonance, aident-elles les élèves à entrer dans la complexité des savoirs scolaires et dans les différentes cultures à construire à l’école ?

L'usage du smartphone et des réseaux sociaux chez les adolescents en 2018 L’usage des appareils mobiles et des plateformes sociales chez les adolescents provoque chez certains parents doutes et préoccupation. C’est pour cette première raison que l’institut Common Sense a mené une étude auprès de milliers d’adolescents entre 13 et 17 ans pour connaître leurs habitudes, leurs usages et leurs comportements sur leur mobile et les réseaux sociaux. Le centre de recherche a corroboré les données qu’il avait obtenu en 2012 à celles de 2018 pour déterminer l’évolution de l’expérience des adolescents. 81 % des adolescents utilisent les réseaux sociaux Sur la question de la consultation des réseaux sociaux, Common Sense note que les usages ont radicalement changé depuis 2012. Les adolescents sont aussi de plus en plus nombreux à posséder un smartphone. Les adolescents préfèrent communiquer via les SMS et les réseaux sociaux plutôt qu’en face à face Facebook n’a plus la cote chez les jeunes Recevez par email toute l’actualité du digital

L’école à l’épreuve de la culture numérique des élèves 1Quel rapport y-a-t-il entre une photo du groupe de rock Tokio Hotel sur le blog d’une collégienne et une feuille de calcul d’un tableur-grapheur comme Excel ? Quel point commun entre le fait de discuter avec dix amis simultanément via le logiciel de messagerie instantanée MSN, et celui de simuler par ordinateur la chute d’un corps en cours de science physique ? 2La nécessité pour le système éducatif de se poser la question des compétences techniques nécessaires aux usages de futurs citoyens s’inscrit dans le contexte de la transformation du rôle culturel de l’école avec la massification scolaire : l’école a perdu une partie de son rôle d’instance de légitimation culturelle, au profit des médias et de la société des pairs (Coulangeon, 2007 ; Pasquier, 2005). 3Les TIC sont présentes dans l’univers scolaire, en tant qu’objet d’apprentissage ou qu’outil dans certaines disciplines. Quel rôle joue l’école dans la formation de la culture numérique des élèves ? Des usages scolaires rares

Related: