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« Le blasphème fait partie des droits de l'homme, pas des bonnes manières »

« Le blasphème fait partie des droits de l'homme, pas des bonnes manières »
Entretien avec André Comte-Sponville. Pour le philosophe, les opinions sont libres, tout comme l'est la critique de ces opinions, qu'elles soient religieuses ou idéologiques. S'opposer à une religion est un droit, comme celui d'être antifasciste ou anticommuniste. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Yves Daudu et Yann Plougastel Agrégé de philosophie, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont Du tragi-que au matérialisme (et retour), paru en janvier aux PUF, André Comte-Sponville a pour pères spirituels Epicure, les stoïciens, Montaigne et Spinoza. La liberté d'expression est une liberté fondamentale. Il n'y a pas de liberté absolue. La liberté d'expression est un droit essentiel de notre vie publique, mais la liberté est-elle une fin en soi, un absolu dénué de toute responsabilité ? Oui, la liberté est une fin en soi, autrement dit une valeur, qui mérite qu'on se batte pour elle, voire qu'on lui sacrifie sa vie. Aucune liberté ne vaut sans responsabilité. Pas seulement. Related:  Ressources Dessin de presseCDI

Textes Liberté de la presse - Jets d'encre Une sélection de documents à télécharger autour de la presse et de la presse jeune. Consultez aussi notre liste de nos publications. Vous pouvez aussi télécharger notre kit « Créer son journal » à la rubrique correspondante. Liberté de la presse > « Le journal inutile » in Le Mariage de Figaro, Beaumarchais (1784) > Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (1789) > Loi sur la liberté de la presse (29 juillet 1881) > Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) Règlementation relative à la presse jeune > Convention Internationale des Droits de l’Enfant (1989) > Loi n°89-486 du 10 juillet 1989 dite loi d’orientation sur l’éducation > Décret Education Nationale n°91-173 du 18 février 1991 sur les droits et obligations des élèves dans les collèges et les lycées > Circulaire Education Nationale n° 02-026 du 1er février 2002 actualisant la circulaire du 6 mars 1991 sur les publications réalisées et diffusées par les élèves dans les lycées Déontologie de la presse . . . . . . . . . . . .

Semaine de la presse à l'école 2015 : des archives sur la liberté d'expression et l'histoire du « Monde » « La liberté d'expression, ça s'apprend ! » C'est par cette invitation enjouée que s'ouvrira, lundi 23 mars, la 26e édition de la semaine de la presse et des médias à l'école, organisée par le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information. 15 500 établissements scolaires y participent, soit 3,5 millions d'élèves de la maternelle au lycée et 210 000 enseignants. Le thème a été modifié après les attentats de janvier en région parisienne. Lire : La liberté d'expression, thème de la 26e Semaine de la presse dans l'école Cette semaine doit permettre de se pencher sur les métiers de la presse, d'apprendre à analyser, hiérarchiser et vérifier l'information et les différentes formes que prennent sa transmission. A cette occasion, Le Monde.fr Campus propose, avec l'aide du service documentation du Monde, une sélection d'articles et autres liens, portant à la fois sur la liberté d'expression, sur l'histoire du journal et sur les médias collégiens et lycéens. Le démon du collège

Presse: les mots de la liberté Anouk Grinberg & François Marthouret: pour une presse libre © Mediapart Lors de la soirée RSF/Mediapart au Théâtre National de la Colline, lundi soir 24 novembre 2008, Anouk Grinberg et François Marthouret nous ont fait le cadeau d'une lecture, aussi émouvante que superbe. Il s'agit d'un montage de textes autour de la liberté de la presse, montage tout en résonance avec notre présent et textes d'une évidente jeunesse démocratique. Les voici aussi ci-dessous, dans l'ordre et selon la présentation choisis par les deux comédiens. Victor Hugo, 1848, discours à l'Assemblée constituante de la IIe République: Permettez-moi, messieurs, en terminant ce peu de paroles, de déposer dans vos consciences une pensée qui, je le déclare, devrait, selon moi, dominer cette discussion: c'est que le principe de la liberté de la presse n'est pas moins essentiel, n'est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Article 1er: La presse n'est pas un instrument de profit commercial.

Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse | Legifrance Paragraphe 2 : De la procédure. A. EXCLUSIF. Le testament de Charb Tué il y a trois mois, le directeur de "Charlie Hebdo" venait d'achever un livre où il répondait aux critiques incessantes contre son journal, accusé depuis des années de multiplier les provocations contre les musulmans. Intitulé "Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes", ce livre entendait en finir une fois pour toutes avec les soupçons de dérive qui pesaient sur une rédaction aujourd'hui décimée. "L'Obs" en révèle le contenu dans son édition en kiosques ce jeudi 16 avril, et dès aujourd'hui dans la zone abonnés. En voici des extraits. Les années Sarkozy En France, la parole raciste a été largement libérée par Sarkozy et son débat sur l'identité nationale. L'islamophobie, un concept mal taillé Avoir peur est un droit Les médias en accusation "C'est parce que les médias ont décidé que la republication des caricatures de Mahomet ne pouvait que déclencher la fureur des musulmans qu'elle a déclenché la colère de quelques associations musulmanes."

Victor Hugo : La liberté de la presse (11 septembre 1848) Victor Hugo : La liberté de la presse (11 septembre 1848) Le citoyen Victor Hugo. Eh bien, messieurs, permettez-moi de le dire, il est bon de poser les principes ; car les principes posés dessinent les situations. Les véritables amis de l'ordre ont toujours été les plus sérieux amis de la liberté. (Très bien !). Combattre l'anarchie sous toutes ses formes (Très bien !). Suspendre les journaux, les suspendre par l'autorité directe, arbitraire, violente, du pouvoir exécutif, cela s'appelait coups d'État sous la monarchie, cela ne peut pas avoir changé de nom sous la République. Ceux qui défendent, ceux qui soutiennent cette opinion, sont donc les amis de l'ordre en même temps que les amis de la liberté. Je ne rentrerai pas dans la discussion de ce décret ; on vous en a savamment montré tous les vices. Le droit de suspension des journaux ! Je ne puis m'empêcher de vous rappeler à cette occasion un grand souvenir.

La caricature ou le pouvoir de la dérision - BNF Le traitement déformé de la physionomie s'inscrit dans la tradition de la satire et on peut faire remonter le procédé à certains portraits de l’Égypte antique, à certaines représentations sur des vases grecs, aux graffitis couvrant les murs des maisons pompéiennes. Entre l'homme et l'animal des rapprochements sont en effet possibles. Le Brun a ainsi imaginé une typologie des tempéraments humains fondés sur les ressemblances. Si une telle démarche est fort discutable du point de vue scientifique, elle inspira toutefois les caricaturistes. Charles Le Brun (1619-1690), XVIIe siècle. BnF, Estampes et photographie, DA-38-FOL © Bibliothèque nationale de France Sous l'Ancien Régime, les caricatures politiques sont produites de plus en plus souvent en feuilles volantes exposées à la vue des passants dans les étals de marchands d'estampes, vendues à la pièce dans la rue par des crieurs, et transportées par des colporteurs. Jean-Baptiste Bouchet, XVIIe siècle. BnF, Estampes et photographie, IFF 38

Les difficiles journées de «l'après-Charlie» à l'école 17 % des 147 professeurs interrogés dans le cadre d'une enquête ont signalé des débats «souvent vifs ou difficiles, avec certains élèves musulmans» en janvier. Témoignages au sujet de ces journées parfois difficiles. L'association des professeurs d'histoire-géographie (APHG), qui regroupe plusieurs milliers d'entre eux, a enquêté pour vérifier comment se sont déroulées, dans les établissements scolaires, les journées «après-Charlie». Ils sont 147 professeurs à avoir répondu à un questionnaire détaillé. Il s'agit là d'un document passionnant et inédit qui permet d'examiner, au plus près des classes, ces quelques jours qui ont tellement fait couler d'encre. Les réponses viennent aussi bien de collèges ruraux que de lycées de centre-ville, d'établissements de banlieue aisée ou populaire, de province ou d'Ile-de-France. Au total, 25 professeurs sur 147 - soit 17 % - signalent des débats, parfois sereins, plus souvent vifs ou difficiles, avec certains élèves musulmans.

(16) «New York Times» : cachez ce dessin… Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avec un corps de teckel, une étoile de David accrochée au collier, en chien d’aveugle guidant un Donald Trump en lunettes de soleil et kippa. Cette caricature, réalisée par le dessinateur portugais Antonio Moreira Antunes, a été largement condamnée pour son caractère antisémite dès sa publication fin avril dans les pages Opinion de l’édition internationale du New York Times (ex-International Herald Tribune). «C’est de la propagande, s’est révolté Jonathan Greenblatt, le directeur de l’Anti-Defamation League, sur le plateau de CNN. Je n’aurais pas été surpris que [cette caricature] vienne de Téhéran ou Damas, mais elle n’a rien à faire dans le New York Times, ou n’importe quel média sérieux. N’aliéner aucun lecteur Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de crise de la profession de dessinateur de presse aux Etats-Unis. Puissance de l’image Isabelle Hanne

Rapide histoire de la caricature - BNF La Révolution de 1789 va multiplier ces images (mille cinq cents gravures satiriques entre 1789 et 1792) et la demande suscitée par l'actualité va être à l'origine d'un appareil de production organisé. Des journaux hebdomadaires comme Les Révolutions de France et de Brabant de Camille Desmoulins ou les Révolutions de Paris de l'éditeur Prudhomme font une large place au dessin, satirique pour l'un, d'inspiration plus "reportage" pour l'autre. La presse royaliste publie de son côté des caricatures anti-révolutionnaires tandis qu'en 1793 le Comité de Salut Public demande au député David de "multiplier les gravures et les caricatures qui peuvent réveiller l'esprit public et faire sentir combien sont atroces et ridicules les ennemis de la liberté et de la république".Cité dans "La caricature, deux siècles de dérision salutaire", Historia, n° 651, mars 2000, p.52.

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