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À Berlin, 2 000 mètres carrés pour nous apprendre à manger mieux

À Berlin, 2 000 mètres carrés pour nous apprendre à manger mieux
(Crédits : 2000qm.eu) "2 000 mètres carrés", c’est la surface d’un centre commercial, d’un parking de 200 voitures, ou le tiers de la pelouse du stade de France. C’est aussi, à peu de choses près, la superficie dont chacun d’entre nous disposerait pour cultiver ses denrées alimentaires si l'ensemble des terres arables du monde (1,4 milliard d'hectares) était partagé équitablement. Le projet est né d’un sentiment : celui de ne pas avoir été entendus lors de la dernière réforme de la PAC (Politique agricole commune, à l’échelle européenne), eux qui défendent une agriculture raisonnée. Provoquer "l'empowerment" D'autant qu'à l’horizon 2050, les deux milliards de bouches à nourrir supplémentaires poseront la question de l'accroissement la production agricole. "Le champ global" (Crédits : 2000m2.eu) "Pour mieux visualiser notre consommation, notre idée était de la matérialiser sur un terrain délimité", précise Luise. Luise se souvient des premières questions des visiteurs." Related:  Ville collective

TGV Magazine - 173 Menu Bibliothèque TGV Magazine - 173 Pages Bonus Lost in Transition? Finding the theme for OuiShare Fest 2015 The third OuiShare Fest is in the making. Taking place from May 20-22 in Paris, the Leitmotiv of next year’s festival will be Lost in transition? Francesca and Diana tell us what’s behind this theme and why the Fest team chose it. When we sat down a few weeks ago in Paris for a brainstorm session about the theme for next year’s OuiShare Fest, little did we know we were about to embark on a long journey full of heated discussions, questions and, most unexpectedly, enlightening insights about ourselves and what we identify with. This brainstorm session was not unprepared: as a basis for our discussion, we had already put pages of ideas in a google doc, along with our fellow Connectors from around the world. The second we heard “Lost in Transition” (thanks, Ben), we immediately fell in love with it, as well as our coworking buddies at Mutinerie – but it turns out not everyone did. While I share the concern that “lost” can be concerning, here’s where we are. We need to tell good stories.

14 propositions pour une économie open Au printemps dernier, Philippe Lemoine nous a sollicité pour réaliser des propositions liées aux OpenModels dans le cadre de sa mission sur la transformation numérique. Le rapport final a été rendu public le 7 novembre et nous sommes ravis de constater que les plus emblématiques ont été reprises. Le 29 juin, nous avons rassemblé une quinzaine de représentants des différents territoires de l’Open (dont Lionel Maurel, Bastien Guerry, Valérie Peugeot, Jean-Luc Wingert, Frédéric Charles, Benjamin Tincq, Karine Durand-Garçon et Louis-David Benyayer). La session a été très productive, nous avons proposé 14 actions concrètes pour les soutenir. Toutes ces propositions sont dans le livre Open Models. Expliquer les licences et en créer de nouvelles Les open models développent une nouvelle approche de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur. Proposition 1 : Développer de nouvelles licences dans la lignée des peer production & reciprocity licence Mobiliser les pouvoirs publics

La consommation collaborative ou le mythe de la perceuse La consommation collaborative a la vent en poupe, c’est indéniable. Elle suscite donc assez logiquement plus d’une vocation entrepreneuriale dans son sillage. Mais avant de se lancer dans la création du Airbnb de la perceuse / de la tente / du meuble à chaussures (rayer la mention inutile), mieux vaut garder la tête froide : les startups du « partage » sont des entreprises comme les autres. Derrières les réussites éclatantes du Bon Coin, d’Airbnb ou de BlaBlaCar, qui génèrent des dizaines voire des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires, se cache une réalité souvent bien plus rude pour les entrepreneurs de la consommation collaborative. Derrière l’engouement médiatique des dix-huit derniers mois, un constat s’impose : de plus en plus de projets mettent la clé sous la porte. Je suis moi-même passé par là : à la fin de l’année 2011, je créais ma plateforme et me lançais dans l’aventure de Cup of teach, une place de marché de cours entre particuliers.

The Mock Trial of the Collaborative Economy This is the first part of the series titled “The quest for new value(s)”, where I aim at drawing a critical analysis of the collaborative economy with the objective to identify the key points where our action is needed now. After two years of one-sided praise of the collaborative economy, it is being put under merciless scrutiny. Accused of increasing inequalities while capturing the value created by communities, the various models gathered under this umbrella term are depicted as the most savage version of capitalism. What if this ruthless critics are focusing too much on the most visible flaws, while overlooking the real issues we have to start solving now? Shall we abandon these models and practices all together or is there still hope that they could help us navigate toward a system that ensures a fair distribution of opportunities among all? The reasons for delusion The collaborative economy is going through dark times. Please change the bloody record Why?

Une démocratie pour notre siècle Affaiblissement du politique, sécession des élites, émergence d’une culture participative… Le consensus qui existait jusqu’alors autour du régime représentatif est en train de voler en éclats sous nos yeux. Une démocratie est à réinventer pour le siècle qui s’ouvre. Inutile de tourner autour du pot : notre démocratie représentative – ce système où une minorité élue gouverne – est à bout de souffle. Dès le départ, le concept était plutôt fragile : si un Athénien du Ve siècle av. J. On l’oublie souvent : l’idée même que la démocratie puisse être autre chose que participative ne s’est imposée que très récemment, vers la fin du XIXe siècle. Au fil du temps, les tendances oligarchiques du régime représentatif se sont renforcées aux dépens de son vernis démocratique D’un côté, les gouvernés ne font plus aucune confiance à ceux qui n’ont plus de “représentants” que le nom. Comment en sommes-nous arrivés là ? TINA, TINA, TINA (ad lib.)2 Je suis né en 1986. Une démocratie pour notre siècle Notes : 1.

Ne prenons pas (tous) les scouts numériques de l’économie collaborative pour de naïfs altruistes L’économie collaborative ou sharing economy bouleverse les modes de production et de consommation. Mais ses évangélistes ne peuvent masquer la contradiction fondamentale de ce mouvement: il sera soit le dépassement du capitalisme, soit exactement l’inverse. Internautes de tous pays, au boulot. Ils résistent rarement à l’envie de citer Ghandi, une maxime bouddhiste ou une fulgurance de Steve Jobs lors de leurs conférences sur le potentiel révolutionnaire des nouvelles technologies, sans oublier les «bar camps», les «meet up» et les espaces de «coworking» où ils prêchent la bonne parole collaborative, séduisant une population jeune et urbaine souvent idéaliste et avide de changement. Ils communiquent via tout un lexique ésotérique pour le profane, fait de social innovation, de réseaux organiques, horizontaux, distribués, ouverts, open source, fluides et agiles. Leur programme? Leur stratégie? Une nouvelle utopie d’après la fin des utopies Qui l’aurait prévu il y a encore dix ans?

Vers des objets conçus pour le partage Depuis février 2014, la Fing, Ouishare et leurs membres ont mené ensemble un projet de R&D collaborative autour de la consommation collaborative, baptisé Sharevolution, dans le but de produire de nouvelles pistes de connaissances, de réflexions et d’innovation. Nous vous livrons sur InternetActu.net la synthèse des 4 grands axes de réflexion/action, dont voici la première consacrée à la conception d’objets pour le partage. Dans le contexte actuel de crise et en particulier de la remise en cause de la consommation de masse, notre rapport aux biens évolue. Continuerons-nous de posséder tous nos biens ou entrons-nous dans l’ère du partage, qui nous permet d’utiliser sans forcément posséder ? Est-ce que demain, les objets seront utilisés différemment, voire même davantage utilisés, parce que partagés ? Autant d’enjeux qui viennent renforcer l’urgence de la question de la conception de la partageabilité des objets. De quels objets parle-t-on ? Les limites du partage de biens Véronique Routin

Why physical libraries are the perfect place to bridge the digital gap. When Wikileaks was initially launched, online communities got really excited about the potential of knowledge it would unlock: conversations, figures, names, everything was finally available in the broad daylight. However, except for a few documented cases, the platform never really went mainstream. Why so? Probably the gap between the digital promise and how to effectively address it: Wikileaks is raw data that lacks context to help understand what’s really at stake. This raw material is already accessible across the Internet in many forms and can be equally distributed to whomever: Wikipedia will let you access an updated encyclopedia for free and even by text messages. How do you therefore build the digital inclusion bridge beyond mere access? Digital inclusion: why skills matter more than mere access to hardware or data. Here’s a quick example of what it changed. Inclusive digital education = access to information + skills + usage + people. Turning libraries into inclusive hubs?

Mes impressions barbares (1) Comment — et surtout pourquoi — 200 personnes ont pu se retrouver à Paris le 31 mars 2015 au soir dans un ancien couvent, mettre la main à la pâte pour préparer tous ensemble le repas, discuter pendant des heures dans des alcôves et repartir avec une énergie décuplée et au moins une dizaine de nouveaux contacts précieux pour leur cause ? C’est le miracle de #barbar1, le premier événement d’envergure organisé collectivement, et un peu à vue, par un groupe de changeurs de monde qui voulaient causer ensemble pour de vrai. Je vous en donne un petit aperçu, à vous de chercher ce qu’était vraiment la big picture. Un sentiment d’urgence, et aussi le besoin de se rencontrer plus souvent pour mettre tout le monde en contact, relier les projets semblables, mélanger les compétences et les points de vue, et tout cela dans un joyeux bazar. Alors un petit nombre d’entre eux s’est d’abord retrouvé autour d’un verre (il y a toujours un verre dans ces cas-là) et s’est pris à rêver, sans modération.

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