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Le réalisme

Le réalisme
En voulant être de son temps et en rejetant les sujets historiques, le réalisme représente la vie quotidienne en France sous la deuxième république et le second Empire. Animé par sa proximité aux idées socialistes de l’époque, le courant se veut une controverse tant idéologie qu’artistique. Alors que la contestation picturale est portée en Angleterre par les préraphaélites elle est, en France, exprimée par une génération d’artistes désireux de moderniser l’art, non pas en rejetant le passé, mais en redéfinissant sa culture, son style et ses objectifs. Pour la première fois l’idée de futur et le questionnement sur l’évolution de la société se font sentir dans l’image. La peinture d’histoire ne montre plus que de l’histoire contemporaine. Gustave Courbet dès 1850 s’exprime dans un style que l’on qualifie alors de réaliste. Autodidacte des ateliers libres du Louvre Courbet s’écarte du style de Delacroix sans chercher à s’intégrer dans les courants de son époque. Related:  Mouvements littéraires et registres

Le romantisme D’abord courant littéraire et musical, le romantisme apparaît en peinture comme mode d’expression de sentiments intérieurs, ceux-là même que le rococo s’appliquait tant à dissimuler, mais désormais assumés au point d’en devenir l’objectif principal de l’artiste, au point de surpasser si besoin l’aspect esthétique de l’oeuvre. L’art romantique est le langage artistique d’une société qui se cherche dans une pensée nouvelle après avoir tué l’ancienne, se reconstruit entre empires, monarchies et républiques, s’affole dans une révolution industrielle sans en maîtriser le développement. La passion du baroque et la frivolité du rococo ont laissé la place au doute et les artistes l’expriment chacun à leur manière, sans style commun, ou plutôt avec chacun son style. LE PRE-ROMANTISME Alors que le style néoclassique atteint son apogée à la fin du XVIIIe siècle, un artiste espagnol, Francisco Goya, décide de peindre de manière non académique afin d’exprimer sa vision personnelle du monde.

Réalisme (peinture) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Réalisme. En peinture, le réalisme est un mouvement artistique du XIXe siècle apparu en France entre 1848 et la fin du siècle, consacré à la société et plus généralement à une représentation fidèle de la vie quotidienne. Henri Biva, Paysage de Rivère, huile sur toile, 66 x 54.5 cm Sur les autres projets Wikimedia : Realism, sur Wikimedia Commons

Le surréalisme Le surréalisme s’inspire des théories psychanalytiques de Freud. À travers une exploration de l’inconscient et l’interprétation des rêves, les surréalistes proposent des images de mondes poétiques empreintes d’une atmosphère énigmatique. Au début du siècle, les nouvelles théories de Freud sur l’inconscient et l’analyse des rêves intéressent et fascine nombre d’intellectuels. Cette nouvelle approche de la personnalité de l’individu et de l’être ouvre de nouvelles perspectives aux artistes qui voient à travers la création artistique une excellente manière d’explorer davantage ce monde énigmatique et intérieur qu’est le MOI. Mais les surréalistes ne cherchent pas à interpréter les rêves ou l’inconscient. Ils les révèlent esthétiquement. Max Ernst propose des mondes étranges peuplés d’êtres hybrides fantastiques qui évoquent les représentations du passé médiéval de Jérôme Bosch ou des Riches Heures du Duc de Berry. Henri Michaux n’est pas seulement le grand poète écrivain que l’on connaît.

Dossier Schiele C'est à partir des années 1910 qu'il commence donc à affirmer ce style plus personnel caractérisé par le dépouillement de la forme, la sobriété du contenu, l'utilisation d' arrière plans sans ornement, sur lequel le personnage ou le sujet se détache. De plus, Schiele attache un très grande importance aux autoportraits. Il ne cherche pas à représenter sa condition sociale ni son état émotionnel, mais il cherche à transcrire l'intériorité angoissée du moi, par les positions excentriques du corps ou des mains qu'il peint. Ces positions non conventionnelles, les poses extrêmes, les traits déformés et grimaçants, créent une distance avec le spectateur et lui cause une gêne, voire une tension. Egon Schiele "Autoportrait debout " 1910 Crayon, gouache, aquarelle 55,8 x36,9 cm © Graphische Sammlung, Albertina -Vienne

Le classicisme Le classicisme caractérise l'école de peinture française du XVIIeme siècle. En réponse aux extravagances du baroque, le mouvement s'inspire des maîtres de la renaissance classique et devient un langage pictural au service de la monarchie absolue. Le classicisme puise ses racines en Italie dans le travail d’Annibal Carrache qui, à l’opposé de Caravage, renoue avec la tradition classique de la renaissance. Désireux de revenir à une peinture débarrassée des futilités de l’épisode maniériste, Carrache revient aux influences de l’antiquité et à une conception idéalisée de la beauté qu’il étend au genre du paysage. Son style est repris par ses élèves Guido Reni et le Guerchin qui sauront l’utiliser dans des oeuvres éclectiques où se mêlent la sagesse classique et le mouvement baroque. Contrairement au baroque qui recherche le débordement et le mouvement, le classicisme offre une composition claire et ordonnée dans laquelle le massage s’énonce de manière évidente et sans détour.

Fantin-Latour, réalisme intime et lyrique – Florilèges C’est suivant un parcours chronologique, que le musée du Luxembourg nous propose de découvrir l’artiste Fantin-Latour jusqu’au 12 février 2016. L’exposition commence ainsi par ses œuvres de jeunesse pour s’achever sur les œuvres précédant sa mort. Le choix chronologique Ce parti pris chronologique n’est certes pas très original tout comme la scénographie d’ailleurs mais il a le mérite de faire surgir une véritable évolution dans l’appréhension de la peinture et le style de l’artiste. En effet, le spectateur remarque progressivement la disparition des compositions de fleurs après son mariage laissant place à la multiplication des portraits. Le style Fantin-Latour Vaporeux, énigmatique et sombre. sont les premiers mots qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on observe les premières œuvres. Fantin-Latour est un artiste multiple appréciant la photographie. Une nature morte presque vivante Sa famille, ses amis, son Oeuvre De Fantin-Latour, on connait son Coin de table (1872) qui est conservé

L'art baroque Identité artistique d’une époque, le courant baroque réunit des styles différents, souvent propres aux artistes et à leur origine. La remise en question du langage maniériste trouve sa réponse à travers un message essentiellement religieux au sein de l’Europe catholique ou, au contraire, dans un style qui réussit à s’adapter à l’iconoclasme protestant. GENERALITES Le terme baroque qui signifie bizarre ou grossier est un mot péjoratif qui sera utilisé par les artistes du XIXe siècle pour désigner l’art qui évolua entre 1600 et 1720 environ. La fusion de ces tendances devient, selon la sensibilité des artistes et leur attachement plus ou moins marqué à l’un de ces styles particuliers, le mouvement baroque. Rome est devenue la capitale européenne de l’art où se côtoient des artistes de tous les horizons. LE BAROQUE EN ESPAGNE Après l’abdication de Charles Quint en 1556 l’Empire espagnol perd ses territoires d’Europe centrale.

La renaissance Le courant renaissance couvre une période longue de deux siècles durant lesquels la peinture s’exprime différemment selon la région, l’école picturale ou encore le contexte politico-social. Ce vaste mouvement est généralement divisé en trois périodes : la première renaissance (1400 - 1500), la renaissance classique (1500 - 1520) et le maniérisme (1520 - 1600). Le nouveau style s’impose d’abord en Italie dès le XVe siècle. La découverte de l’Amérique en 1492 dévoile un monde beaucoup plus vaste que ce que l’on croyait et excite la convoitise et l’ambition des monarques des grands Etats européens, devenus titulaires d’un pouvoir de plus en plus centralisé. LA PREMIERE RENAISSANCE Dès le premier quart du siècle, la fracture avec l’ancien système est annoncée, d’abord avec l’invention de la perspective qui propose un schéma de lecture inédit puis avec la redécouverte de l’art antique que l’on cherchera à imiter et à intégrer dans l’architecture, la sculpture et la peinture.

La querelle des Anciens et des Modernes | BNF ESSENTIELS Une célèbre querelle anime la fin du XVIIe siècle : au modèle antique, défendu par les « Anciens », s’opposent des formes nouvelles pratiquées par les « Modernes ». Au XVIIIe siècle, le combat penche nettement du côté des Modernes : le Louvre plus beau que le Colisée, Pascal plus profond que Platon, Boileau supérieur à Horace… On peut voir dans cette querelle une articulation spectaculaire du siècle de Louis XIV sur celui de Louis XV et la traiter comme un “événement”, ou n’en faire qu'un épisode de l'éternelle rivalité des générations, mais ce serait en limiter l'enjeu. La rivalité entre Versailles et Paris, la cour et la ville, s’affirme. Un premier conflit naît autour du merveilleux chrétien : tragédies sacrées et épopées chrétiennes se multiplient et se donnent comme supérieures, parce que fondées sur la vraie foi, aux œuvres inspirées de la mythologie païenne. EN SAVOIR PLUS> Voltaire, Le Mondain, Paris, 1736

LE NOUVEAU ROMAN Assis, vous étendez vos jambes de part et d'autre de celles de cet intellectuel qui a pris un air soulagé et qui arrête enfin le mouvement de ses doigts, vous déboutonnez votre épais manteau poilu à doublure de soie changeante, vous en écartez les pans, découvrant vos deux genoux dans leurs fourreaux de drap bleu marine, dont le pli, repassé d'hier pourtant, est déjà cassé, vous décroisez et déroulez avec votre main droite votre écharpe de laine grumeleuse, au tissage lâche, dont les nodosités jaune paille et nacre vous font penser à des œufs brouillés, vous la pliez négligemment en trois et vous la fourrez dans cette ample poche où se trouvent déjà un paquet de gauloises bleues, une boîte d'allumettes et naturellement des brins de tabac mêlés de poussière accumulés dans la couture.

LE SURRÉALISME e mot « surréalisme » a été choisi en hommage à Apollinaire. Celui-ci venait en effet de mourir (1918) et avait signé peu auparavant avec Les Mamelles de Tirésias un « drame surréaliste ». Depuis Alcools (1913), sa poésie aspirait par tous ses pores à , comme ces deux poèmes le clament expressément : Cet esprit nouveau est ce que la jeune génération issue du cataclysme de la Première guerre a décidé d'incarner sous le nom de Surréalisme. C'est dans son premier Manifeste qu'André Breton en propose la définition : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Questions : 2. Questions : Repérez les procédés qui donnent au texte sa solennité et son arrogance. 3. 5.

ZOLA : THEORIE ET PRATIQUE DU NATURALISME Ces thèmes seront constamment déclinés par Zola tout au long de ses préfaces et de ses nombreux textes théoriques : « Posséder le mécanisme des phénomènes chez l'homme, montrer les rouages des manifestations intellectuelles et sensuelles telles que la physiologie nous les expliquera, sous les influences de l'hérédité et des circonstances ambiantes, puis montrer l'homme vivant dans le milieu social qu'il a produit lui-même, qu'il modifie tous les jours, et au sein duquel il éprouve à son tour une transformation continue.» Ces lignes du (1880) enferment toute la doctrine naturaliste. « Mais Zola n’est pas un réaliste, madame ! c’est un poète ! Dans L'Assommoir, même le langage ouvrier, dont Zola avait pourtant constitué, sur le terrain, un véritable lexique, est, à bien des égards, une création littéraire.

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