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Plasticité cérébrale

Plasticité cérébrale

amazon École : «L'idée que le savoir n'a plus d'importance est le plus grand mythe des pédagogues» FIGAROVOX/ENTRETIEN - Daisy Christodoulou, auteur d'un best-seller au Royaume-Uni qui démonte les mythes pédagogistes à propos d'éducation, analyse la réforme du collège en France. Elle y voit la continuité du préjugé progressiste selon lequel la connaissance serait obsolète. Daisy Christodoulou est une spécialiste reconnue de l'éducation au Royaume-Uni. Elle a publié en 2014 Seven myths about education, un essai qui a eu un grand retentissement outre-Manche, où elle démonte méticuleusement les méthodes pédagogistes progressistes, et réhabilite l'importance du savoir dans l'apprentissage. LE FIGAROVOX:Vous avez écrit un livre intitule Sept mythes sur l'éducation aujourd'hui. DAISY CHRISTODOULOU: Le plus grand mythe contemporain à propos de l'éducation, c'est l'idée que la connaissance n'a plus d'importance. Toutes ces justifications de l'abandon de la connaissance sont fausses, parce qu'elles nient la manière dont le cerveau humain fonctionne. C'est un point de vue asséné sans preuves.

Une décision malheureuse de l’AQEUS La formation continue chez les enseignants du primaire et du secondaire est importante et est un gage de qualité. Les congrès annuels des associations professionnelles d’enseignants sont des moments privilégiés pour mettre à jour ses connaissances sur les plans didactique, pédagogique et académique (maîtrise des contenus). Ces moments permettent aussi aux enseignants d’échanger avec des collègues de différentes régions du Québec et de prendre connaissance du nouveau matériel pédagogique. Chaque année, depuis plus de 50 ans, la Société des professeurs d’histoire du Québec (SPHQ) organise un congrès qui répond aux attentes des enseignants du secondaire en histoire. Le regard critique de la SPHQ à l’endroit de certains aspects du programme Histoire et éducation à la citoyenneté du Québec au deuxième cycle du secondaire de 2006, notamment l’approche thématique en IVe secondaire, a mené à des démarches dans les médias et auprès des différents organismes ministériels.

Taper sur le privé pour améliorer l’école publique? Au cours des dernières semaines, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), un syndicat qui regroupe des employés du secteur de l’éducation, a entamé une campagne de dénigrement de l’enseignement privé sur les ondes de différentes stations de télévision aux heures de grande écoute. Cette campagne comporte plusieurs informations erronées. On y prétend entre autres que le financement des écoles privées n’a pas été touché par les compressions budgétaires. Dans les faits, pour l’année 2014-2015, les écoles privées ont absorbé des coupes importantes alors que le budget de l’école publique augmentait, notamment grâce à la hausse des taxes scolaires. Un nombre croissant d’écoles privées a mis en place une série de mesures et des programmes dédiés aux élèves en difficulté afin de répondre aux parents qui cherchent des solutions pour favoriser réussite leur enfant aux prises avec des défis particuliers.

L’inégalité des chances Un peu partout au Québec, des centaines de parents, d’élèves et d’enseignants ont formé une chaîne humaine autour de leur école lundi pour lui assurer une protection symbolique contre les compressions budgétaires décrétées par le gouvernement Couillard. Plus personne ne croit le premier ministre, le président du Conseil ou encore le ministre de l’Éducation quand ils prétendent que les coupes ne touchent pas les services aux élèves et la qualité de l’enseignement. Qui plus est, les élèves les plus vulnérables sont clairement les plus concernés. Depuis un an, chaque semaine qui passe semble amener son lot de mauvaises nouvelles pour le réseau public, sans que la lumière apparaisse au bout du tunnel. Le ministre de l’Éducation a beau dénoncer des scénarios catastrophes qu’il estime imaginaires, voir des parents se désoler de la dégradation de l’école de leur enfant n’est certainement pas de nature à donner à d’autres le goût d’y inscrire le leur. La question n’est évidemment pas nouvelle.

L’écart se creuse entre les écoles publiques et privées Il vaut mieux inscrire son enfant à l’école privée si on veut lui donner toutes les chances de pouvoir rédiger un court texte dans un français acceptable à la fin de ses études secondaires. Le constat paraît implacable : les jeunes finissants de cinquième secondaire ont une bien meilleure maîtrise du français écrit s’ils ont fréquenté une école privée, plutôt qu’une école publique. C’est ce qui ressort clairement, une fois de plus, des plus récentes données compilées par le ministère de l’Éducation, qui vient de rendre publics les résultats officiels de l’épreuve unique 2014 de français écrit de cinquième secondaire. Entre les deux réseaux, force est d’admettre que l’écart se creuse. En juin 2014, le taux de réussite de l’examen de français écrit des finissants du secondaire fréquentant le réseau public était de 74,5 %. L’écart atteint donc presque 16 points, soit trois de plus que l’année précédente. Le ministère s’inquiète

Les Québécois jugent que l’école publique n’est «pas une priorité pour le gouvernement» L’éducation n’est pas une priorité pour le gouvernement Couillard, estime une majorité de Québécois, selon un sondage SOM commandé par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et rendu public mardi. Pas moins de 52 % des Québécois jugent que l’école publique « ne constitue pas une priorité pour le gouvernement » libéral, selon ce coup de sonde qui porte sur l’éducation, mené alors que les enseignants sont à couteaux tirés avec Québec en raison des négociations entourant le renouvellement de leur convention collective. Dans l’ensemble, les personnes sondées se montrent favorables aux revendications des enseignants. Pas moins de 84 % des répondants s’opposent à l’augmentation du nombre d’élèves par classe. La fermeture des classes spécialisées et l’intégration des élèves en difficulté dans les classes ordinaires suscitent le désaccord de près de 86 % des répondants. Ce sondage a été mené du 29 avril au 11 mai 2015 par téléphone auprès de 1012 personnes.

Les tableaux numériques interactifs | Carrefour du lecteur Premièrement, en classe nous perdons beaucoup de temps d'apprentissage, car le TNI arrête souvent de fonctionner. Par exemple, la semaine dernière, l'ordinateur a arrêté de marcher et, puisque le TNI est connecté à l'ordinateur, il a arrêté de fonctionner lui aussi. Nous avons perdu un temps fou! De plus, les tableaux interactifs sont beaucoup plus dispendieux que les tableaux à craies. À l'école, nous aimerions avoir du nouveau matériel d'éducation physique, changer les vieux pupitres, peinturer les murs des classes, etc. Malheureusement nous manquons d'argent. Pour terminer, les jeunes d'aujourd'hui sont beaucoup trop en contact avec la technologie. En conclusion, je souhaiterais vraiment que vous preniez en note ma lettre et idéalement qu'on voie des changements. Elsa Tremblay Jonquière

Revaloriser le rôle des enseignants, pour la suite du monde | Julie Pinsonneault En cette fin d'année et après dix ans d'enseignement au secondaire, je m'adresse à vous, concitoyens, parents, éducateurs, anciens élèves et amis. J'ai remis mes notes hier et pour la première fois en dix ans, j'ai trop d'élèves qui échouent. Mes collègues enseignants le savent, un élève peut difficilement échouer s'il fait le minimum, le minimum étant d'avoir son matériel, d'écouter en classe et de remettre ses travaux à temps. Si tant d'élèves ont échoué, c'est qu'ils n'arrivent pas à faire ce minimum. Imaginez. Je m'adresse à vous aujourd'hui parce que j'ai pensé que vous ne seriez pas heureux d'apprendre ce que j'ai «enseigné» cette année. Vous devez savoir également que j'ai enseigné dans une école publique d'un quartier aisé de Montréal. Douze élèves en difficulté de comportement dans une classe régulière, c'est trop. D'abord, même si j'ai consacré l'entièreté de mon énergie et de mes ressources aux 12 élèves en difficulté de comportement dans ma classe, ils ont quand même échoué.

Un groupe de jeunes éthiciens appelle à la prudence Distractions, paresse intellectuelle, dégradation des liens sociaux, banalisation du plagiat, diminution des capacités de mémorisation et possible dépendance à certaines technologies restrictives : l’introduction d’outils numériques dans les écoles du Québec n’est pas sans risques, estime un groupe de jeunes éthiciens qui appellent du coup à une introduction raisonnée de la technologie dans le système d’éducation, avec prudence et esprit critique. Dans un avis d’une trentaine de pages intitulé L’éthique et les TIC [technologies de l’information et des communications] à l’école : un regard posé par des jeunes et dévoilé au début de la semaine, la section jeunesse de la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST-Jeunesse) reconnaît que la technologie est désormais ancrée dans le quotidien des jeunes du Québec et qu’elle impose par le fait même sa présence dans le monde de l’éducation. Nombreux écueils Des recommandations

Rentrée scolaire : les élèves fantômes Nos enseignants sont aux prises avec un évident désintéressement des élèves ; nous devons donc recentrer l’éducation sur ces derniers Marc-André Girard Directeur du secondaire au Collège Beaubois, conférencier et auteur du livre La rentrée scolaire est à nos portes et les enseignants s’activent à reprendre le boulot. Ces derniers reprennent le perpétuel cycle pédagogique là où ils ont laissé en juin dernier. De leur côté, les élèves se font tranquillement à l’idée qu’ils doivent reprendre le cours de leurs études avec tous les défis que cela présuppose. Bref, tout s’aligne sommairement pour une année scolaire comme les autres. Il s’agit du mal du siècle, où quotidiennement, nos enseignants sont aux prises avec un évident désintéressement des élèves, menant à un ultérieur désinvestissement et à la démotivation de ces derniers. Pourtant, que faisons-nous dans nos classes pour favoriser un apprentissage approfondi ? Nous devons être meilleurs ! En quoi ai-je hâte ?

Chers enfants | Martin Dube Au retour d'une assemblée syndicale portant sur le vote de grève, je me prends à me rappeler combien j'aime ma profession, combien elle est unique. Le soir même, en bordant ma fille, elle me pose une question bien simple: «Pourquoi fais-tu la grève, papa?» Parce que j'aime mon métier. Puis elle ajoute: « Si tu y crois autant, papa, c'est que tu dois l'aimer beaucoup ton métier.» En me dirigeant vers le salon alors que toute la maisonnée baigne dans une douce obscurité, j'allume mon ordinateur portable. «C'est que tu dois l'aimer beaucoup ton métier...» Malgré les coupures, malgré les difficultés quotidiennes, les lourdeurs administratives, les plans d'intervention de plus en plus lourds et nombreux, malgré le manque de ressources, humaines comme matérielles, malgré la bureaucratisation de la tâche, malgré les ratés de la réforme, malgré tout, pourquoi je l'aime tant, encore, mon métier? «Très jeune, autour de 14 ans, j'ai ressenti l'appel pour devenir professeur. Close 1.

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