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Voilà ce que je refuse de voir le 8 mars

Voilà ce que je refuse de voir le 8 mars
Temps de lecture: 7 min Chaque 8 mars, depuis 1975, nous célébrons la journée internationale des droits des femmes. Ou la journée internationale du droit des femmes. Ou la journée internationale de la femme. Ou la journée internationale des femmes. Slate avait décrit ici les raisons pour lesquelles ce «foutoir syntaxique» n'a rien n'anodin. Cette récupération commerciale, médiatique, politique et imbécile d'une journée pourtant censée faire avancer la cause des femmes, du moins dans les esprits, est triste à pleurer. Non, je ne veux pas d'émission 100% femmes. D’abord, parce que ça existe déjà, et qu'on sait ce que ça donne. Ces émissions «spécial femmes» ne sont ni plus ni moins qu'un os à ronger Pourquoi diffuser davantage de sport féminin, corriger un invité quand il tient des propos réactionnaires, faire un «C dans l'air» avec au moins deux femmes toute l'année, alors qu'on peut avoir un Taratata spécial femmes avec Nolwenn Leroy le 8 mars? C'est un fait.

Les confusionnistes qui favorisent la montée du fascisme en Europe | Les morbacks véners Professeur d’économie en lycée, Etienne Chouard(1) se fait connaître en France à partir de 2005, en participant à la lutte contre le projet de constitution européenne (TCE). Cependant, à la différence d’opposants de gauche, comme Raoul Marc Jennar qui fait le tour de la France en 150 conférences-débats contre ce projet de constitution, Etienne Chouard ne quitte quasiment jamais son ordinateur durant cette période et débat donc, sur son blog, avec chacune des deux mouvances qui refusent ce projet : la gauche radicale et l’extrême-droite (au total 55% des votants français). Conséquence de cette victoire, Etienne Chouard caresse le mythe de l’union des contraires contre le pouvoir en place et se rapproche d’organisations d’extrême-droite prônant également ce rapprochement, à commencer par Egalité et réconciliation dont le président-fondateur se revendique « national-socialiste »(2) et avec laquelle il multiple les rencontres, conférences(3,4), entretiens et soutiens mutuels. Sources: 1.

Comme tout le monde l’aura sans doute remarqué, on parle beaucoup ces derniers jours de « la journée de la femme ». Alors je vais en profiter pour réagir car grand nombre de commentaires autour de moi me font bondir ! Tout d’abord, l’appellation pose problème. Il ne s’agit pas de « la journée de la femme » mais de la journée internationale des droits des femmes, et ce n’est pas du tout la même chose ! Ce que je vois de positif à cette journée, ce sont les nombreuses activités et manifestations organisées à cette occasion. WordPress: J'aime chargement… Sur le même thème Droits des femmes : un 8 mars symbolique A l’approche du 8 mars, on a tous et toutes remarqué le tapage marketing et médiatique qui se joue autour de cette journée. Dans "Féminisme" Les femmes et le 8 mars Une évidence? Reconnaissons le féminicide!

La prison n’a pas à être réformée : une interview avec Cece McDonald | Badasses… « LA PRISON N’A PAS À ÊTRE RÉFORMÉE »— une interview avec Cece McDonald — par Andrea Abi-Karam Cece McDonald a été envoyée en prison pour s’être défendue contre un crime de haine. À l’occasion du premier anniversaire de sa libération, elle nous parle de comment lutter contre l’oppression. « Stop à la guerre faite aux femmes trans racisées ! Contre le racisme, la transphobie et les agressions fascistes ! Il y a un an aujourd’hui, Cece McDonald sortait de prison. L’histoire de Cece a gagné une attention internationale, et a été largement perçue comme la persécution d’une femme trans de couleur, envoyée en prison pour s’est défendue contre un crime de haine. « Liberté pour Cece » est devenue une cause célèbre, avec une pétition signée par 18 000 personnes demandant sa libération, et avec l’actrice trans Laverne Cox s’inspirant de Cece pour interpréter son personnage dans Orange is the New Black. Quelles sont les choses que tu aimerais voir émerger du mouvement pour l’abolition de la prison ?

Journée des femmes: la véritable histoire du 8 mars La manifestation new-yorkaise censée être à l’origine de la Journée internationale des droits des femmes n’a... jamais eu lieu ! Retour sur ce mythe démasqué par l’historienne Françoise Picq. Les origines de la Journée internationale des femmes, lancée en 1910, reposent en réalité sur un mythe. Françoise Picq, historienne, l’a « démasqué » dès la fin des années 1970 : « À l’époque, toute la presse militante, du PCF et de la CGT, comme celle des “groupes femmes” 1 du Mouvement de libération des femmes, relayée par les quotidiens nationaux, écrivait que la Journée des femmes commémorait le 8 mars 1857, jour de manifestation des couturières à New York. » Or cet événement n’a jamais eu lieu ! « Les journaux américains de 1857, par exemple, n’en ont jamais fait mention », indique Françoise Picq. Une itiniative du mouvement socialiste C’est Clara Zetkin, une enseignante, journaliste et femme politique allemande, qui est la réelle instigatrice de la Journée internationale des femmes.

L’abolition à la suédoise, un totem national égratigné L’étude d’une cinquantaine de pages est un énorme pavé dans la mare : et si la loi criminalisant les clients de prostitué(e)s, instituée en Suède en 1999, n’avait pas eu les effets escomptés ? Formuler la question relève déjà presque de la sédition, dans un pays qui se veut champion de l’égalité des sexes. Le rapport par qui le scandale est arrivé a été commandé par l’Association suédoise pour l’éducation sexuelle (RFSU), qui s’est toujours opposée à loi, parce qu’elle «ne tient pas compte de l’opinion des personnes concernées», explique sa présidente, Kristina Ljungros. En 2000, le gouvernement avait produit sa propre évaluation de la sexköpslagen («loi d’achat d’acte sexuel») et conclu que la prostitution de rue avait baissé de moitié depuis la pénalisation du client. «Mais le point de départ de cette enquête était de dire que la loi était bonne, et qu’il y avait sans doute encore moyen de l’améliorer», fustige Kristina Ljungros. Preuve. Pye Jakobsson ne décolère pas. Déferlement.

Top 10 des idées les plus sexistes lancées pour cette journée des droits des femmes Chaque année, c’est la même rengaine. Ce qui devrait être une journée de sensibilisation aux droits des femmes est souvent récupéré de manière opportuniste par des marques ou des hommes politiques. Sur Twitter, l’ancienne porte-parole d’Osez le féminisme, Caroline De Haas, a épinglé quelques unes de ses propositions sous le hashtag (mot clé ndlr) : #bingo8mars. Quelques jours au préalable, la blogueuse Klaire avait déjà déniché quelques perles. 1) La culotte offerte 2) Le petit plaisir shopping ^^ 3) La stratégie du “girl power” 4) Le brunch “girly” 5) Du baume au cœur 6) Des manucures avec du vernis rose 7) Sèche cheveux et pèse personne 8) Le relooking 9) L’opportunisme électoral 10) Enfin ce top ne serait pas complet sans le traditionnel humour de Ligue 2 qui accompagne trop souvent cette journée

Au nom du peuple. J-C. Michéa réécrit l'histoire Les livres de Jean-Claude Michéa connaissent un succès notable et qui va croissant. Il faut s'interroger sur les raisons d'une telle réception, surtout lorsqu'elle concerne (aussi) des lecteurs qui se situent à gauche, voire à la gauche de la gauche, alors que Michéa dénonce avant tout la gauche en général et l'extrême gauche en particulier. S’interroger et critiquer : c’est ce à quoi s’emploie ici Isabelle Garo dans une lecture de plusieurs ouvrages, de L’Empire du moindre mal au Complexe d’Orphée. Les livres de Michéa connaissent un fort succès, qui va croissant depuis le milieu des années 1990 (son premier livre, Orwell, anarchiste tory, date de 1995). Michéa auto-entrepreneur en grands récits De prime abord, on conçoit bien qu'un retour critique sur l’histoire de la gauche suscite l'intérêt, notamment à gauche. Michéa renonce à la gauche (après mûre réflexion) Il s'y manifeste ce qu’on savait déjà : que le mot de peuple a depuis longtemps plusieurs sens et bien des usages politiques.

Temps de lecture: 4 min «— Le 8 mars, il y a encore des abruti(e)s qui vont vouloir célébrer la journée de LA femme. Je voudrais les insulter par avance. — Oui, mais l'ONU elle-même parle de la journée internationale de la femme...— Déjà fatiguée à l'idée de devoir l'expliquer en boucle le 8 mars...» Ces phrases, vous les avez peut-être vous aussi lues sur Facebook ou Twitter ou entendues à l'approche du grand jour. Et effectivement, l'ONU célèbre la journée internationale de la femme. Et elle pesait bien ses mots pour l'occasion: «Le 8 mars n'est pas, comme on l'entend parfois, la journée de "la" femme, qui mettrait à l'honneur un soi-disant idéal féminin (accompagné de ses attributs: cadeaux, roses ou parfums).» Un choix de vocabulaire en parfait accord avec l'intitulé de son ministère des Droits des femmes. Cohérence qui n'est pas toujours de mise, même au sein d'une même institution. Une foire lexicale que l'on doit entre autre à l'absence de texte fondateur.

Sortir de la « guerre contre la drogue », par Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique, janvier 2015) Longtemps « coke » et « ultraviolence » ont eu pour synonyme « Colombie ». Les temps ont changé. Le pays où la drogue déchaîne une folie meurtrière s’appelle aujourd’hui Mexique. L’écrivain et journaliste italien Roberto Saviano, menacé de mort par la Mafia et vivant sous protection policière depuis la publication de Gomorra (1), y a poursuivi son travail sur le crime organisé (2). A propos de cette nouvelle enquête, on pourrait presque parler d’un « Who’s who » des parrains et cartels qui gèrent la production de la cocaïne, de l’héroïne, de la marijuana..., en contrôlent les prix et la distribution, en encaissent les profits. Saviano, partagé entre répulsion et fascination, a une approche de ce monde souterrain qu’on peut trouver discutable. Dans une tout autre démarche, l’ouvrage de Johann Hari (3) tente de répondre à un certain nombre de questions : « Pourquoi la “guerre contre la drogue” a-t-elle commencé ?

[8 MARS] Notre liste de liens cools pour s’informer sur le féminisme – NEON On ne naît pas féministe, on le devient. Un jour, on ouvre les yeux sur la persistance des inégalités et du sexisme dans notre société. Puis, par couches successives de sensibilisation, on affine notre regard. Alors en cette Journée internationale des droits des femmes, on vous propose une alternative aux opérations marketing à deux balles et aux blagues de la lose sur le thème « Du coup ce soir, je peux te faire ta fête hinhin ? » On vous a concocté une revue de liens qui permettent d’en savoir plus sur le féminisme. Pédagogie Parce qu’on a pas toujours envie de réexpliquer pour la 10 000ème fois pourquoi le sexisme inversé, ça n’existe pas, et rappeler que le viol n’est pas l’apanage d’un inconnu dans un parking, elles le font pour nous. L’Instant Cookie de Ginger Force est idéal pour répliquer du tac au tac lors d’un débat Facebook qui s’enlise dans le poncif. Avec le passionnant blog Genre ! Pour la culture lesbienne et féministe, on va voir du côté du collectif Barbituerix. Analyse

À Yola, des psychologues tentent de libérer la parole des anciennes captives de Boko Haram

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