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Design for Time Well Spent

Design for Time Well Spent

rue89.nouvelobs Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique (en anglais) comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces. Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Tristan Harris à TedX Bruxelles - TedX Mais est-ce que c’est si grave, pour toi ? Ça nous rend vraiment fou, en fait (rire). C’est vrai. Mais ça a mal tourné ?

Toxic handler: prenez-vous la souffrance des autres au travail? Toxic Handler. Mais qu'est-ce que cela veut dire? Le concept est encore assez méconnu en France. Pourtant, sous cet anglicisme se cache la réalité de nombreux salariés: des travailleurs qui, le plus souvent inconsciemment, parviennent à canaliser la souffrance de leurs collègues (Faites le teste en fin d'article pour découvrir votre profil). Trois grands types Pour mener ses recherches et établir le profil des toxic handler, Gilles Teneau s'est notamment basé sur son expérience d'ancien consultant en stratégie dans un grand cabinet où il est intervenu dans des groupes en restructuration des secteurs de la banque, de l'assurance ou encore de l'automobile. - Les porteurs de confiance. - Les porteurs de souffrance. - Les porteurs de compassion. Attention à ne pas instrumentaliser ces profils Les qualités humaines de ces collaborateurs en font autant de ressources précieuses pour les RH et les directions d'entreprise. Faites le test pour savoir quel est votre profil:

Ce que les salariés sont prêts à faire pour réussir leur carrière Selon cette étude, c'est le "fayotage" qui paierait le plus : 53 % des salariés sont prêts à communiquer en permanence sur leurs réalisations, et 41% sont d'accord pour jouer au parfait élève devant les collègues. Sans compter les 22 % qui ne sont pas contre dire "oui" à toutes les propositions émises par le boss. Autre voie possible pour gravir les échelons, la dissimulation : 29 % des salariés se disent prêts à ne "pas dire exactement la vérité" à leurs supérieurs, et 25 % à dissimuler des informations. Enfin, reste la carte de la séduction : 18 % des salariés sont prêts à user de leurs charmes, et même 9 % à coucher pour réussir. A noter que les hommes sont bien plus enclins à ce stratagème (22 % et 13 %) que les femmes. A lire aussi : L'open-space a de gros défauts Mais alors, qui réussit le mieux en entreprise ? Joue la comme Borgen Reste à savoir à quelle personnage de série télé il faut ressembler pour cartonner au boulot, comme a tenté de savoir Opinion Way.

Pour en finir avec la génération Y Existe-t-il une « génération Y », tellement différente des autres qu’elle représenterait une rupture problématique ? Si, par cette dénomination, on vise une classe d’âge, la réponse est clairement non. En revanche, si cela désigne par métonymie – presque par abus de langage –, l’ensemble des mutations contemporaines, alors il faut comprendre que la notion « génération Y » vise en réalité le taux de pénétration et la force de transformation de ces mutations dans toutes les classes d’âge. Avec, au final, des opportunités d’avenir dont la fonction RH ferait bien de s’emparer ! À force d’entendre et de lire des choses sur la génération Y (et Z !) En réalité, nous pensons qu’il faut prendre en compte, pour comprendre pourquoi cette génération pose une problématique particulière à notre société en général et aux entreprises en particulier, tous les aspects d’un phénomène que l’on voudrait, à tort, réduire à une seule dimension. Les conflits intergénérationnels : une constante historique

Des Millennials pas aussi digital natives qu’on le dit | Monster Sous prétexte que vous êtes, généralement, hyper connectés, l’entreprise vous prête des compétences digitales que vous n’avez pas forcément, vous avez donc tout intérêt à les muscler. Facebook, Pinterest, Instagram, Twitter, YouTube, Tumblr…, les multiples applications de messagerie instantanée…, en multi devices (ordinateur, smartphone, tablette) : du quotidien pour les Y et les Z (ces derniers vus aussi comme des K). Scotchés à votre écran, vous confirmez, vous nous rassurez – « Je t’écoute, je t’écoute » – et en profitez même pour coller parfaitement aux clichés dont les études sur les Millennials ont le secret. Ou bien vous les contredisez en n’ayant que peu à voir avec le digital native attendu comme le messie par les entreprises : à une mise en relation sur LinkedIn vous préférez la traditionnelle carte de visite, l’intérêt des mots dièses vous échappe et vous ne parlez pas l’URL. Vous pouvez aider les entreprises à casser leurs codes de communication conventionnels…

Le nouveau vocabulaire du monde du travail Pôle emploi veut devenir « user centric et disruptif », le Medef prône des contrats « agiles »: une « novlangue » a envahi la sphère économique et sociale pour décrire le monde du travail, dont voici quelques beaux spécimens. Source : AFP – L’Express Cet article de l’AFP, repris dans plusieurs journaux, présente sur un ton ironique ce qui serait la novlangue actuelle du monde du travail. Il identifie avec beaucoup de justesse le nouveau vocabulaire de l’entreprise, un nouveau passeport pour la modernité. Certes, nous connaissons tous des spécialistes de la langue de bois qui se sont emparés de ces termes sans vraiment porter les concepts qu’ils recouvrent. Combien de hackatons ou de fablabs lancés juste pour avoir l’air « dans le coup », combien de projets lean, agile, d’holocratie ou d’entreprise libérére lancés pour ubériser les concurrents mais qui se révèlent être des changements cosmétiques ? Sur ces points-là le monde du travail n’a rien à envier à celui de la politique. 5 mai 2011

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