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Qui a peur de la littérature ado ?

Qui a peur de la littérature ado ?
LJ : Ces textes nous feraient finalement plus violence à nous, adultes ? AR : Oui, car nous n’avons pas les mêmes besoins. Mais, quand je lis un roman et que celui-ci me plaît, je sais que c’est parce que quelque part, ce roman (les personnages, l’histoire, les dialogues…) fait écho à une problématique psychique qui est la mienne, mais de manière tout à fait inconsciente. Je ne « conscientise » pas ce processus-là, tout comme les adolescents ne « conscientisent » pas qu’ils sont en train de donner corps à leurs pulsions. LJ : Certains ouvrages autrefois décriés sont désormais étudiés en classe ; le temps fait son travail… AR : Oui, pour certains titres, nous avons cessé d’avoir peur. LJ : Nous sommes persuadés de la nécessité de lire alors que beaucoup d’adolescents ne le souhaitent pas. AR : Parfois, le livre est trop lié à l’apprentissage de la lecture et trop connoté par rapport à l’échec. LJ : Vous parlez de censure, qu’en est-il ? AR : Non. LJ : Vous parlez de censure, qu’en est-il ?

Un âge vraiment pas tendre Mal-être, suicide, maladie, viol... Pourquoi les livres destinés aux adolescents sont-ils si noirs ? Une mère absente, un père alcoolique et violent qu'il tue par accident, une amie intéressée et manipulatrice... Martyn n'a vraiment pas de chance (Comment j'ai tué mon père... sans le faire exprès, de Kevin Brooks, Milan, Macadam, 300 p., 9,50 €). Angélique non plus : sa mère meurt d'un cancer, son père de chagrin, et elle décharge sa rage dans la boxe, jusqu'à ce que la violence des autres ne la brise littéralement (Angélique boxe, de Richard Couaillet, Actes Sud Junior, 112 p., 8 €). Des scénarios exceptionnels ? Cette vision étroite du processus d'identification implique que les livres pour adolescents se réduisent à être des livres sur les adolescents. Mariette Darrigrand le confirme : non seulement les livres pour adolescents ne correspondent pas forcément à leurs attentes, mais "ils peignent une vie adolescente fantasmée par les adultes".

Que lisent vraiment les ados? - L'Express Styles Avant, c'était simple: entre 11 et 15 ans, soit on aimait lire, soit non. Et lorsqu'on appartenait à la première catégorie, on avait à la fois un oeil dans la Bibliothèque verte et l'autre qui lorgnait celle de nos parents -où l'on piochait d'autant plus joyeusement qu'elle n'était pas forcément autorisée. Mais ça, c'était avant, il y a longtemps, quand on pouvait également s'entendre dire: "Plutôt que de ne rien faire [= lire un livre], viens m'aider à mettre la table." Car depuis une quinzaine d'années, et de manière accrue avec la crise récente et le spectre du chômage, ce que les collégiens entendent, c'est l'injonction: "Lis!" Et, si possible, lis des choses "intelligentes et éducatives". >>> Retrouvez notre dossier: "Vivre avec un(e) ado" "Cette instrumentalisation de la lecture est frappante, constate Jean-Philippe Arrou-Vignod, directeur de collection chez Gallimard Jeunesse. La lecture, plaisir obligatoire? Gabriella, 11 ans Qu'est-ce que tu aimes dans un livre? Timothée, 13 ans

Sitographie : littérature pour la jeunesse | L'ouvre-livres [Liste non exhaustive. Merci pour vos propositions d’ajout ou de modification. Mise à jour : 24/02/2021] Associations A.C.CE.S (Actions Culturelles Contre les Exclusions et les Ségrégations), association pour le développement de la lecture, la prévention de l’échec scolaire et la lutte contre les exclusions Ados news, association visant à promouvoir la littérature pour ados en croisant l’art, l’écrit et le numérique Centre de Recherche et d’Information sur la Littérature pour la Jeunesse (CRILJ) Choisir un livre Croqu’livre Dikelitu, association albigeoise de promotion de la lecture de jeunesse Et patati et Patata, promouvoir le plaisir de lire par l’animation et le jeu Institut Charles Perrault Lecture jeunesse Lire et faire lire Le guide de l’édition Livralire : connaissance et pratiques de la littérature jeunesse Lire à Paris, réseau de bibliothécaires et de professionnels de la petite enfance menant des actions communes d’éveil aux livres pour les tout-petits Nantes Livres Jeunes Cinéma Adultes

La Revue des livres pour enfants, anciens numéros Vous pouvez consulter ci-dessous les sommaires de la revue depuis 2005 et accéder à l'intégralité des articles pour les numéros numérisés. Tous les numéros de cette publication dont la première parution remonte à 1965 ont été numérisés et sont consultables en texte intégral, à l'exception des deux dernières années de parution (Bibliothèque numérique / La revue des livres pour enfants). Ils sont découpés en rubriques et articles, visualisables au format PDF. Retour en haut de page

Phénomène: Les «booktubers» font la loi chez les éditeurs - Culture «Ils peuvent assurer un buzz positif énorme, tout comme vous flinguer un livre en moins de deux.» Glenn Tavennec ne parle pas d’animateurs TV influents, ni de journalistes littéraires. Non, le directeur de la collection R des Editions Robert Laffont – s’adressant à un public dit «ado et jeunes adultes» et regroupant notamment la fantasy et la SF – parle de la blogosphère littéraire. Et particulièrement des «booktubers», ces jeunes dans la vingtaine – principalement des jeunes femmes – qui filment leurs chroniques livres et les mettent en ligne sur leur chaîne YouTube. «Nous les considérons comme des collaborateurs extrêmement précieux», déclare Glenn Tavennec, qui est en contact régulier via Internet avec une centaine de blogueurs, dont 30 booktubers. Il cite en exemple un récent gros succès de vente, dû en grande partie aux bons conseils de ces critiques 2.0. Une Romande mi-libraire, mi«renard-licorne» Mais qui sont ces redoutables booktubers? Partenariat avec le Livre sur les Quais

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