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Numéro 38

Numéro 38
Dominique Wolton CNRS Editions Yves Jeanneret et Bruno Ollivier Il y a trente ans, en 1974, l'université française créait une discipline : les « Sciences de l'information et de la communication ». Cette discipline a dû répondre à des défis variés. D'abord, eile n'est ni la seule, ni la première à traiter de l'infor- mation et de la communication. Ensuite, il lui faut nouer des relations avec les milieux profes- sionnels dans lesquels ses étudiants vont s'insérer: publicité, journa- lisme, relations publiques, documentation, politique, systèmes d'information, communication publique... Enfin, elle doit, comme toute discipline de l'université, produire des connaissances par la recherche sur l'information et les médias et plus généralement sur l'extraordinaire mouvement social et culturel autour de la communication. Hermès explique, dans ce numéro, en restant ouvert sur l'inter- national, comment se construit l'invention française des « Sciences de l'information et de la communication ». Author

Note de lecture : Michel Foucault et Pierre Bourdieu L’ordre du discours de Michel Foucault et La leçon sur la leçon de Pierre Bourdieu Pourquoi cette envie de risquer une comparaison entre Foucault et Bourdieu ? (1) C’est en lisant le livre de Judith Revel, Foucault, une pensée du discontinu (2) que j’ai éprouvé le besoin de me replonger dans L’ordre du discours de Foucault (3), ce qui m’a très vite conduit à l’idée d’un parallèle avec la Leçon sur la leçon de Bourdieu (4). Je ne peux mieux illustrer cette idée d’une comparaison possible qu’en donnant à lire les premières minutes de ces deux leçons inaugurales au Collège de France. L’ordre du discours d’abord, prononcé le 2 décembre 1970 :« Dans le discours qu’aujourd’hui je dois tenir, et dans ceux qu’il me faudra tenir ici, pendant des années peut-être, j’aurais voulu pouvoir me glisser subrepticement. En lisant d’une seule traite ces deux commencements de leçon, deux choses frappent de prime abord, me semble-t-il. Repartons d’un passage de L’ordre du discours.

Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) « Qu’est-ce qu’un architecte de l’information ? » Que recouvre aujourd’hui l’expression « architecte de l’information » ? Quelles sont les différentes compétences associées à cette fonction ? Quelle place pour l’architecte de l’information dans les entreprises, par rapport à des métiers identifiés tels que l’ingénieur SI, le web designer… ? C’est à toutes ces questions que le colloque du 31 janvier 2012 1, organisé conjointement par l’INTD 2 et le Cnam au Conservatoire national des arts et métiers, a tenté d’apporter des réponses. Un concept « ancien » qui connaît un regain d’intérêt Ghislaine Chartron (professeur INTD-Cnam) et Évelyne Broudoux (MCF Cnam-Dicen) 3 ont rappelé que l’introduction, dès 1976, du concept d’architecte de l’information était due au designer Richard Saul Wurman. Une fonction qui semble difficile à circonscrire Le rapport étroit entre design informationnel et architecture de l’information a été souligné par Luc Dall’Armellina, professeur à l’École supérieure d’art et de design de Valence-Grenoble et à Paris 8.

Yves Jeanneret, Penser la trivialité. Volume 1  : La vie triviale des êtres culturels 1Le titre de cet ouvrage indique le projet d’Yves Jeanneret, mûri depuis des années, de faire une « somme » autour de la circulation, dans la société, de ce qu’il nomme des êtres culturels, c’est à dire les idées et les objets – « nos savoirs, nos valeurs morales, nos catégories politiques, nos expériences esthétiques » – qui ne peuvent se transmettre, dans leur « cheminement à travers les carrefours de la vie sociale », sans se métamorphoser, sans produire du nouveau, sans se charger de valeur. C’est ce phénomène qu’Yves Jeanneret nomme « trivialité », terme entendu sans la valeur péjorative qui lui est habituellement attribuée. Dans mot de « trivialité », il faut entendre la transmission, la traduction, l’interprétation, la tradition, mais aussi et surtout davantage que la somme de ces idées. Les objets deviennent culturels du fait même de leur circulation créative.

Les origines des sciences de l’information et de la communication Le groupe de travail de la Société française des sciences de l’information et de la communication (SFSIC), dirigé par Robert Boure, propose un travail collectif de chercheurs universitaires lancés à la recherche des origines (années 1970-1980) « d’une discipline récente » : les sciences de l’information et de la communication (SIC). Dans sa présentation au titre explicite, Le droit au passé (pages 9 à 15), R. Boure précise les axes du projet éditorial défini collectivement par les auteurs. Les origines des sciences de l’information et de la communication font ainsi l’objet de six contributions, l’ensemble étant qualifié comme une « première production, originale dans notre champ » par Robert Boure qui ouvre le débat avec l’interrogation « Quelle histoire pour les sciences de l’information et de la communication ? Les SIC n’ayant pas encore d’histoire officielle, l’auteur s’interroge sur les libertés ainsi données. L’émergence des sciences de la communication à l’université

Rendons l'Europe plus démocratique ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jürgen Habermas, philosophe A court terme, la crise requiert la plus grande attention. Mais par-delà ceci, les acteurs politiques ne devraient pas oublier les défauts de construction qui sont au fondement de l'union monétaire et qui ne pourront pas être levés autrement que par une union politique adéquate : il manque à l'Union européenne les compétences nécessaires à l'harmonisation des économies nationales, qui connaissent des divergences drastiques dans leurs capacités de compétition. Le "pacte pour l'Europe" à nouveau renforcé ne fait que renforcer un vieux défaut : les accords non contraignants dans le cercle des chefs de gouvernements sont ou bien sans effets ou bien non démocratiques, et doivent pour cette raison être remplacés par une institutionnalisation incontestable des décisions communes. Ils devraient surmonter leur peur des sondages sur l'état de l'opinion et faire confiance à la puissance de persuasion de bons arguments.

HERMÈS Les Essentiels d'Hermès Rendre accessible la science au plus grand nombre ; rappeler que le livre est une passerelle indispensable entre la recherche et les citoyens ; donner envie au lecteur d’en savoir plus ; démocratiser le savoir pour que chacun puisse comprendre le monde. Telle est l'ambition de la collection Les Essentiels d'Hermès, dont chaque ouvrage, consacré à un thème précis, présente une sélection d’articles publiés dans la revue Hermès, un glossaire et une bibliographie sélective. Format poche France-Allemagne. Les relations franco-allemandes demeurent essentielles pour la construction européenne. [Sommaire] [Commande] La communication politique Aout 2017- Coordonné par Arnaud Mercier Cet Essentiel offre un large panorama permettant de comprendre les nouvelles formes et les enjeux de la communication politique contemporaine. [Sommaire] [Commande] Guerre, armées et communication juin 2017- Coordonné par Éric Letonturier [Sommaire] [Commande] L’alimentation demain. Globalisation.

L'Information-Documentation en dix tableaux : Ce qui est réellement enseigné par les professeurs documentalistes Pourquoi faut-il revenir sur l'Information-Documentation ? Depuis l'introduction de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans la loi d'orientation et de programmation de 2013, les professeurs documentalistes se trouvent confrontés à une situation inédite et pour le moins paradoxale. Alors que l'institutionnalisation des contenus d'enseignement de l'EMI (2015) aurait dû faire nettement apparaître le riche arrière plan épistémologique de l'Information-Documentation, entraînant la légitimation de cette matière et sa reconnaissance, tout en distinguant le professeur documentaliste qui en est à l'origine, il apparaît au contraire que la matière info-documentaire est ignorée et que les acteurs légitimes sont dessaisis de cet enseignement. La méthode : partir des pratiques didactiques des professeurs documentalistes La principale originalité de cette nouvelle proposition réside dans la méthode utilisée. L'analyse de 462 fiches de préparation de séances Des notions à plusieurs facettes

Le concept de « document numérique » "pieds nus" ». La direction se marque sur le sable, et le contexte//empreinte + position + direction// constitue un texte qui signifie : « Un homme aux pieds nus est passé par là. » 4, il fait l'impasse sur le fait que Vendredi n'a écrit aucun texte, et que Robinson n'en « écrit » un que parce qu'il utilise une série d'infé- rences qui mobilisent des connaissances antérieures. L'empreinte aurait-elle neuf doigts, ce texte ne pourrait pas être écrit aussi sûrement, car le mot pour nommer une telle créature n'existe pas dans le vocabulaire de Robinson. Désigner un objet comme signe, texte ou document ne peut donc se faire qu'en interrogeant le processus de construction qui transforme cet objet en quelque chose d'autre que son apparence immédiate. La difficulté est d'autant plus grande que ces objets se présentent également dans une logique d'emboîtement, tels des poupées russes. 4. communication & langages - n° 140 - Juin 2004

L'art de la télévision: Histoire et esthétique de la dramatique télévisée ... - Gilles Delavaud LE FIL DES PAGES Culture Visuelle | Média social d'enseignement et de recherche Les notions essentielles de l’Information-Documentation Quelles sont les notions « essentielles » de l'Information-Documentation ? Cette question est souvent posée par les professeurs documentalistes pour qui le temps d'enseignement est compté et qui doivent opérer des choix difficiles dans l'étendue de leur programme. Connaître ces notions essentielles leur permettrait de cibler le « noyau dur » de la discipline, de faire le tri entre le nécessaire à acquérir et le secondaire. Le didacticien Michel Develay (1992) a proposé le terme de « concept intégrateur » pour désigner ces notions qui, « à la manière des poupées gigognes, emboîtent les poupées plus petites et constituent en quelque sorte les principes organisateurs, au niveau notionnel, d'une discipline enseignée ». Le problème s'est posé pour les professeurs documentalistes dès le début des années 2000, alors qu'émergeait la didactique de l'Information-Documentation.

Les propriétés de l’écriture numérique (carte heuristique) | Portfolio : Lecture / Culture numérique Les trois niveaux de l’écriture numérique (1 : celui du CODE binaire, 2 : celui des FORMATS informatiques, 3 : celui des formes sémiotiques perceptibles et interprétables (texte, image, son , vidéo..) source du schéma : équipe PRECIP Le projet PRECIP est un projet financé par la Région Picardie (nov. 2009 – juin 2014) sur l’enseignement de l’écriture numérique dont l’objectif est d’analyser et d’accompagner le développement et la maîtrise des pratiques d’écriture numérique (multimédia, interactive, collaborative). Ce projet est porté par l’Université de technologie de Compiègne. Cliquer sur la carte heuristique qui modélise les propriétés de l’écriture numérique dans le projet Precip (clic sur les noms des branches puis des sous-branches jusqu’au niveau 3) WordPress: J'aime chargement…

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