background preloader

Énaction

Énaction
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion d'énaction est une façon de concevoir l'esprit qui met l'accent sur la manière dont les organismes et esprits humains s'organisent eux-mêmes en interaction avec l'environnement. L'énaction selon Francisco Varela[modifier | modifier le code] Dans The Tree of Knowledge: The Biological Roots of Human Understanding, Francisco Varela et Humberto Maturana utilisent ce terme face « au problème de comprendre comment notre existence -- la pratique de notre vie -- est couplée à un monde environnant qui apparaît empli de régularités qui à chaque instant sont le résultat de notre histoire biologique et sociale.... trouver une voie moyenne : pour comprendre la régularité du monde vécu dont nous faisons l'expérience à chaque instant, mais sans autre point de référence que nous-mêmes qui donnerait une certitude à nos descriptions et affirmations. — Francisco Varela et Humberto Maturana, Tree of Knowledge, p. 241 (traduction personnelle)

Motivation et théorie de l'autodétermination | motivation La théorie de l’autodétermination Selon la théorie de l’autodétermination (Deci et Ryan, 1985), trois besoins psychologiques sont à la base de la motivation humaine : le besoin d’autonomie, le besoin de compétence et le besoin d’appartenance sociale. Lorsque la satisfaction de ces trois besoins est présente, elle devrait mener, généralement, à une sensation de bien-être chez l’individu. Vallerand et Loisier (1999) ont proposé une représentation schématique du continuum de Styles Motivationnels. Continuum d’autodétermination et les différents types de motivation (Vallerand et Losier, 1999). Il apparaît cependant selon ces mêmes auteurs que le besoin d’autonomie serait le plus important dans l’explication des comportements. Deci et Ryan (1985) proposent l’existence de différents types de motivations autodéterminées qui sont caractérisés par différents niveaux d’autonomie. Enfin, l’amotivation se définit comme étant l’absence de motivation autodéterminée chez l’individu.

Francisco Varela Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Varela. Francisco Javier Varela (Santiago du Chili, – Paris, ) neurobiologiste et philosophe chilien. Biographie[modifier | modifier le code] Francisco Varela est l'auteur de nombreux ouvrages en biologie théorique et sciences cognitives ayant eu une influence théorique largement au-delà de ses domaines d'études initiaux. Disciple et collaborateur de Humberto Maturana, Varela élabore avec lui une théorie de l'organisation biologique, identifiant la vie avec l'autopoïèse, c'est-à-dire pour simplifier un réseau de processus se régénérant lui-même récursivement. Varela prolonge ses réflexions sur l'autopoièse, en proposant une théorie originale de la cognition, cherchant à dépasser l'opposition du subjectivisme et objectivisme : la théorie de l'énaction ou cognition incarnée. Ses travaux ont influencé le domaine de recherche de l'intelligence artificielle et plus précisément de la vie artificielle.

Motivation intrinsèque et extrinsèque - Deci Théorie de la motivation intrinsèque et extrinsèque Cette théorie, initialement présentée par Richard Deci en 1975 et enrichie par Deci et Ryan (1985, 2002), présente l’originalité par rapport aux précédentes théories, de distinguer deux types de motivation suivant qu’elle est "imposée" ou non La motivation intrinsèque : l’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe. La motivation extrinsèque : l’action est provoquée par une circonstance extérieure à l’individu (punition, récompense, pression sociale, obtention de l’approbation d’une personne tièrce...). Ces deux types de motivations sont complétés par un troisième état : l’amotivation L’amotivation : l’individu a le sentiment d’être soumis à des facteurs hors de tout contrôle. Motivation et auto-détermination Echelle continue de régulation Motivation intrinsèque et extrinsèque Conséquences Applications sources et compléments :

Enaction, apprendre et enseigner en.... Denise Morel, Domenico Masciotra - 9782804159139 Biographie de Denise Morel Domenico Masdotra. Ph. D., il a réalisé un post-doctorat au Massachusetts Institute of Technology. Il est actuellement chercheur à l'Observatoire des réformes en éducation, consultant international en éducation et chargé de cours à l'Université du Québec à Montréal.

La théorie des besoins psychologiques de base : clarifier les sources du climat motivationnel (Deci & Ryan, 2002, 2008 Selon Laguardia et Ryan (2000, p. 284), « la théorie de l’autodétermination adopte le concept de l’eudémonie ou de la réalisation de soi comme critère d’existence de bien-être mais, de plus, elle définit explicitement ce qu’il faut entendre par la réalisation de soi et par quels processus elle est atteinte ». En effet, la TAD soutient que les humains ont des besoins psychologiques fondamentaux et que la satisfaction de ces besoins psychologiques fondamentaux est essentielle à leur croissance, à leur intégrité et à leur bien-être. Ainsi, quand ces besoins sont satisfaits, l’organisme connaît la vitalité (Ryan & Frederick, 1997, cités par Laguardia & Ryan, 2000), la congruence interne (Sheldon & Elliot, 1999, cités par Laguardia & Ryan, 2000) et l’intégration psychologique (Deci & Ryan, 1991) : comme ces besoins fournissent une grande partie du sens et des intentions sous-jacents à l’activité humaine, leur satisfaction est ainsi vue comme un but « naturel » de la vie (Deci & Ryan, 2000).

énaction Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Étymologie[modifier | modifier le wikicode] Proposé par Francisco Varela en 1988. Nom commun[modifier | modifier le wikicode] énaction /e.nak.tjɔ̃/ féminin (Néologisme) (Sciences cognitives) Cognition incarnée ; Paradigme basé non pas sur la métaphore de l’ordinateur, mais sur celle des organismes vivants. Théorie de l'auto-détermination Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie de l'auto-détermination (on conserve l'acronyme anglais SDT) est une macro-théorie de la motivation humaine et de la personnalité, qui concerne les tendances inhérentes au développement et les besoins psychologiques innés des êtres humains. Elle traite de la motivation agissant derrière les choix que les êtres humains font sans aucune influence ou interférence externe. La SDT définit le degré d'auto-motivation et d'auto-détermination d'un comportement[1]. Plusieurs études importantes conduisirent à l'émergence de la SDT, en particulier les recherches sur la motivation intrinsèque[2] à l'origine de la poursuite par un individu d'une activité parce qu'elle lui procure une satisfaction en elle-même, au contraire de la motivation extrinsèque, où l'activité est poursuivie en vue d'atteindre un but externe à celle-ci. Références[modifier | modifier le code] ↑ Deci, E., & Ryan, R. Articles connexes[modifier | modifier le code]

Enaction Les 101 théories de la motivation En 1971, Deci montrait que la persistance des individus, durant une période de libre choix, est moins importante pour les sujets récompensés que pour ceux qui ne le sont pas. Ce résultat, contre-intuitif pour l’époque, montrait pour la première fois chez l’homme de façon expérimentale que la récompense n’est pas un facteur motivant dans tous les cas de figures. Depuis les années 70, Deci (1975, 1980) et Ryan (Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002) ont proposé différentes formulations et reformulations théoriques qui ont permis de conceptualiser ce résultat et donne lieu à une volumineuse littérature afférente produite aux cours des trois dernières décennies. La dernière formulation en date (Deci & Ryan, 2002) repose, selon les propos des auteurs, sur ce qu’ils appellent des « mini-théories » : la théorie de l’évaluation cognitive, la théorie de l’intégration organismique, la théorie de l’orientation causale et celle des besoins de bases.

énaction - Valérie Buron, article Psychologie Cet encadré est issu de l'article « Penser en action » Le concept de l’énaction, proposé par Francisco Varela (1946-2001), biologiste, neurologue et philosophe, s’oppose à de nombreuses théories et remet l’humain au sein de son environnement. Le paradigme défend l’idée que la cognition est d’abord incarnée, c’est-à-dire qu’elle prend en compte le fait que chaque espèce a son propre « Umwelt » (ou milieu), évolue dans son propre monde, avec ses propres règles. Toute activité cognitive sensori-motrice s’inscrit dans une interaction physique avec l’environnement. Avec l’énaction, Francisco Varela (1) s’attaque au cognitivisme, qui défend une approche de l’esprit basée sur le calcul symbolique (et l’intelligence artificielle), et au connexionnisme, qui prône l’émergence de l’esprit basée sur la connectivité d’un réseau de neurones. (1) F.

CHAPITRE 1 PROBLÉMATIQUE Il semble, selon certaines recherches, que plus le soutien à l’autonomie de la part du professeur est présent, plus un individu aura tendance à se sentir motivé de manière autodéterminée (intrinsèquement et par régulation identifiée) au plan scolaire (Deci, Nezlek & Sheinman, 1981; Deci & Ryan, 1987; Fortier & al., 1995; Grolnik, Ryan & Deci, 1991). Par contre, des enfants ayant des professeurs contrôlants tendent à avoir une diminution de leur motivation autodéterminée (intrinsèque et régulation identifiée; Deci, Schwartz, Sheinman & Ryan, 1981). Des études démontrent également que le soutien à l’autonomie offert par les parents a des effets bénéfiques sur la motivation intrinsèque et sur la motivation autodéterminée des enfants. En plus, certaines des observations obtenues dans une étude (Grolnik, Ryan & Deci, 1991) expliquent que le soutien à l’autonomie offert par les parents et le niveau d’implication de ces derniers étaient associés aux perceptions d’autonomie de l’enfant.

Related: