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Revenir aux sources de l’éducation populaire

Revenir aux sources de l’éducation populaire
Historiquement, l’éducation populaire s’enracine dans le projet de démocratie politique (le pouvoir n’appartient qu’aux citoyens) et dans la démocratie économique (juste répartition des richesses et du pouvoir dans l’entreprise). Cependant, même chez beaucoup de personnes engagées dans un travail de fond qui pourtant s’y réfère plus ou moins explicitement, l’expression « éducation populaire » semble désuète, obsolète voire rétrograde, surtout depuis 1976 et la parution du premier décret relatif à l’éducation permanente. Et elle l’est sans doute si son utilisation exprime une nostalgie à l’égard d’une époque où les enjeux sociaux et les méthodes d’action étaient bien identifiés, les coopératives et l’action commune florissantes, les maisons du peuple hauts lieux d’éducation et de culture. Le rejet du terme est aussi lié à une lecture erronée induite parfois par des pratiques paternalistes qui se réclament d’elle et qui partent du postulat de l’incompétence populaire.

Pour une éducation populaire politique Par Alexia Morvan 1) Le premier problème : pourquoi parler d’éducation politique si l’éducation (toute éducation) est déjà nécessairement politique en elle-même (au sens où aucune n’est neutre, puisqu’elle décline qu’elle le veuille ou non un projet de société, une vision du monde, etc.) ? Y-a-t-il une nécessité qui justifie cette redondance et laquelle ? Que signifie d’insister sur le mot politique, aujourd’hui ? - certains peuvent faire le constat d’effacement du politique ou d’une dépolitisation (que je ne partage pas d’autant qu’il ne serait pas facile à prouver et est récurrent dans l’histoire) - ou l’inverse considérer que dans la période que Luc Carton qualifie de transition démocratique (scénario d’épuisement de la démocratie délégataire, de sa légitimité), au contraire, il y a une forte attente de révolte et de retour au politique des gens qui ne trouve pas à se satisfaire 2) mon argument sur le pourquoi : - les partis politiques - les forces syndicales, les comités d’entreprise

Le site officiel de Michel Onfray » Biographie, oeuvres, actualités de Michel Onfray L’AFL organise son congrès en octobre autour de l’Éducation populaire aujourd’hui Où l’on revient sur la notion d’éducation populaire… Editorial du numéro 87 de « Lecture » (septembre 2004) Revue de l’AFL. Par Jean Foucambert L’AFL organise son congrès en octobre autour de l’Éducation populaire aujourd’hui. semble actuellement surnager dans la morosité ambiante, comme un territoire encore possible, assurément nécessaire et où des accords devraient bien réussir à se renouer. Au premier abord, tout le monde sait ce qu’est l’Éducation populaire même si, selon ses attaches et ses croyances, l’un en exclut ce que l’autre en retient, avec la même certitude. France aujourd’hui pour un homme de 30 ans ? Et encore... Sur ce point, les choses sont claires : qui parle d’Éducation parle d’engagement contre l’intolérable, de luttes contre l’inégalité, d’utopie à vivre ici, de l’idée toujours neuve du bonheur. On n’en est pas là ! Jean FOUCAMBERT Des extraits de Antoine Prost in tome 4 de l’Histoire générale de l’enseignement et de l’éducation en France, 1981, INRP : Jean Guéhenno, etc.

La réflexion que je vous propose Démocratie et culture : la question de l’éducation populaire. Luc CARTON (Lundi 10 juillet 1995) Intervention en séminaire de directeurs de MJC La réflexion que je vous propose concerne les rapports entre démocratie et culture et donc grosso modo mon intuition est la suivante : 1) La culture serait au centre des conflits sociaux et politiques d’aujourd’hui ; je dis bien serait parce qu’à défaut qu’elle le soit, nous vivons une société sans conflits ou avec peu de conflits ou avec ce que François Dubet appelle des émeutes en lieu et place des conflits. La culture est donc - de façon masquée - au centre des conflits qui n’ont pas lieu et qui pourraient avoir lieu. 2) Nous vivons une situation historique extrêment ambivalente. La transition démocratique Les rapports entre démocratie et culture je les introduits par la notion de transition démocratique. Du côté des facteurs explicatifs de cette crise de la démocratie représentative, je vous propose de retenir ceci : a) Le ministère "de la Ville".

Pourquoi la Culture Par Luc Carton Que veut dire ce titre ? je fais l’hypothèse largement étayée que nous vivons un changement de régime, entre un premier déploiement de la démocratie, et les aventures, ou les avatars, d’un second déploiement que j’appelle : la transition démocratique. J’ai identifié trois grands facteurs conjugués, qui conduisent à ce changement de régime, et conduisent à placer la culture au centre de tous les débats, tant du côté des héritiers de la gauche, que du côté des droites. Ces trois facteurs sont bien connus de vous, je n’invente rien, ce sont les suivants : - le premier est ce que l’on appelle : la mondialisation - le deuxième : la tertiairisation - le troisième, ce que j’appelle : la marchandisation L’ensemble peut s’appeler : Globalisation. 1) La mondialisation 2) la tertiairisation. Ce que j’appelle la tertiairisation, c’est la propension du système de production à incorporer ce qu’il avait précisément exproprié, à savoir la culture. 3) La marchandisation. Trois exemples :

CESEP-ANALYSES- Depuis 2006, l'articulation entre livre et citoyenneté, entre lecture publique et éducation permanente a ouvert sur la Province de Liège dans le cadre du dispositif " Aux livres, citoyens ! " une aventure associant sur l'ensemble du territoire 22 bibliothèques locales et plus de 90 partenaires locaux (Maisons de repos, Centres de Jeunes, Centres culturels, CPAS, régies de quartier, syndicats, libraires, AMO, académies de musique, associations folkloriques, associations d'alphabétisation, associations d'éducation permanente, ….). Des livres ? Témoin et acteur de l'histoire des idées, le livre, support de communication, est vecteur de connaissance, producteur de sens. Vecteur de connaissances, le livre est également enjeu de pouvoir. " Il y a dans le texte écrit, un maximum d'autorité (terme qui recouvre comme sa source latine auctoritas, le mot " auteur "). Pour comprendre une pratique culturelle, on peut former schématiquement deux hypothèses préalables2. Des citoyens-lecteurs ? 1.

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