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Grave épidémie de fomo

Grave épidémie de fomo
La maladie commence par un brutal accès de jalousie. Puis une boule dans la gorge. Elle descend dans l’estomac, noue vos entrailles. Vous vous sentez diminué, triste, inutile. Enfin, vous plongez dans l’abattement, irrité contre tout le monde et en particulier contre vous-même. C’est la nouvelle épidémie de « fomo ». On en parle sur Internet, avec une fiche Wikipédia consacré au « fomo » et des études de Harvard [1]. Peur de manquer quelque chose Fomo vient de l’anglais « fear of missing out ». Pas manquer de quelque chose. Le fomo est provoqué par la vie « complètement fabuleuse » des autres qui s’étale sur Facebook, Twitter, Instagram, les blogs et Internet, et qui contraste brutalement avec les frustrations, les souffrances, les échecs de votre propre vie. Exemple : Vous cuisinez tranquillement des pâtes chez vous. Votre smartphone vibre. Vos pâtes et votre comté sont toujours là. La maladie de la comparaison avec les autres Comment Facebook a transformé notre civilisation Arthur C.

Peur de toujours rater quelque chose? Vous êtes peut-être atteint de Fomo Scène vécue dans un de ces restaurants parisiens ultracotés dont le carnet de réservations est plein des semaines à l'avance. Le plat arrive. Illico, votre codîneur dégaine l'iPhone qui était déjà à portée de fourchette pour immortaliser le dîner tant attendu, organise la scénographie de la table, prend sa photo et, bam!, la poste presto sur Instagram. En profite pour "checker" au passage les "like" de son post précédent. Pendant ce temps, l'assiette refroidit tranquillement. Fomo: entre trouble compulsif et conséquence d'une addiction à Internet Cas typique de Fomo, cette hantise de louper ce qui pourrait se jouer là où l'on n'est pas -et son corollaire: l'obligation compulsive d'être le documentariste de sa propre existence, pour convaincre la communauté (et se rassurer soi-même) qu'on vit des choses formidables. Du surbooking à l'impolitesse, une frontière ténue? "Plus on se soucie de ce qui se passe ailleurs, plus on culpabilise de ne pas 'en' être" Ridicule, voire hypocrite?

Technology Addiction: Warning Signs of A Cell Phone Addict Do you constantly check your cell phone for e-mail alerts, news updates, and the weather? If so, you could be one of the 66 percent of people who suffer from "no mobile phone phobia" — nomophobia — the fear of being without a cell or mobile phone, says SecurEnvoy, a UK-based Internet security and mobile technology firm who conducted the survey. Living in a revolutionizing digital age where everything is fast, instant and, most importantly, on-the-go, people are disengaged from having one-on-one face interactions. "Cellphones are addictive in the same way slot machines are," said Dr. Predictors of Technological Addiction Researchers have indicated that 77 percent of people aged 14 to 24 are nomophobic, compared to 68 percent of those aged 25 to 34. Cell Phone Addiction or Obsessive Compulsive Disorder Cell phone usage while driving has accounted for 23 percent of car crashes in the U.S., reports Morningside Recovery. - I answer calls/emails/text messages while driving. Dr.

Pour en finir avec l'addiction aux jeux vidéo | Serge Tisseron La revue Canard PC (N°293) a consacré récemment un numéro à la question de l'addiction aux jeux vidéo. Mais qu'est-ce qui a bien pu justifier le lancement d'un tel sujet à un moment où pratiquement l'ensemble de la communauté internationale est en train de renoncer à définir les pathologies liées à l'usage excessif des jeux vidéo en termes d'addiction, notamment chez l'enfant et l'adolescent? Est-ce parce que l'utilisation du mot est devenu un argument marketing pour des campagnes qui prétendent vendre des jeux en mettant en avant leur caractère "addictogène"? En tous cas, à ce jour, aucune classification internationale ne retient l'existence d'une "addiction" aux jeux vidéo: ni le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l'American Psychiatric Association (APA), ni la classification internationale des maladies mentales de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Lire aussi: Le jeu vidéo a-t-il sa place au musée? Les addictions sans substances Contactez-nous

Combattre l'addiction aux jeux vidéo Juillet 2015 Dans l'immense majorité des cas, la consommation des jeux vidéo par les ados et pré-ados est avant tout... le problème des parents ! Sur le plan clinique, les véritables addictions pathologiques aux jeux vidéo sont rarissimes, même si elles sont bien réelles. Comment canaliser la fascination exercée par ces jeux sur les enfants ? Les jeux vidéo : une passion moderne controversée Les jeux vidéos sont les jeux préférés des 10-15 ans, et concernent davantage les garçons que les filles. Au centre d'un véritable débat de société, les jeux vidéo font polémiques y compris dans la communauté des psychologues. 5 conseils pour bien utiliser les jeux vidéos Premier conseil : s'interdire d'interdire ! Deuxième conseil : s'initier aux jeux honnis, car pour mieux sortir l'enfant du jeu, il est préférable d'y entrer avec lui ! Ce contact est essentiel pour avancer sur la voie d'une utilisation raisonnée de la console de jeux à la maison. Troisième conseil : fixer des règles réalistes.

Je suis accro à Internet, Accros Internet. Les dangers d'Internet [ risque Internet ] Internet est présent partout aujourd’hui, mais son utilisation massive présente des risques pour la santé. Il existe plusieurs profils d’Internautes qui s’estiment très accros à Internet et ceci en fonction de leur activité principale sur le web : jeux (poker, jeux concours, etc.), jeu en réseau (Wow, Counter-Strike, etc.), chat, forum, messagerie instantanée, blog du type Skyblog, réseau social du type MySpace, Facebook, échange de vidéo du type YouTube et Dailymotion etc. Le fait de passer tout son temps libre derrière un écran à développer des relations virtuelles risque fort de porter préjudice aux rapports entretenus avec les autres dans la vraie vie car l’on consacre moins de temps à ces dernières. Des études montrent que les internautes accros passent beaucoup plus de temps seul que les non-internautes, à contexte social ou démographique équivalent. Globalement les accros du web passent moins de temps à travailler, réfléchir ou effectuer des travaux domestiques. Des maux de tête.

Neurosciences : les sociétés de jeux vidéos exploitent le « cycle de compulsion » du cerveau Les entreprises technologiques ont maintenant la possibilité d’exploiter nos addictions pour faire du profit. Il devient très tentant d’utiliser les connaissances en matière de neurosciences et de neuromarketing pour attirer de plus en plus d’utilisateurs. Bien sûr, les entreprises peuvent aussi décider de bannir ce genre de stratégies commerciales pour des raisons éthiques. Un nouveau leitmotiv fait donc son apparition : « créer une obsession, puis l’exploiter ». Le principe : le joueur commence à jouer, et il parvient à atteindre des buts, à réussir des quêtes… Il est alors récompensé pour ses succès, ce qui provoque chez lui une réaction neurologique agréable, et crée un désir toujours plus fort de jouer encore, pour réussir à nouveau, et être davantage récompensé…et ainsi de suite. C’est ce processus qui fait qu’une expérience est perçue comme agréable.

L’addiction aux jeux vidéo est un symptôme du malaise de la civilisation – mais pas celui que vous pensez A fur et à mesure que les jeux vidéo sont sortis de leur ghetto culturel, ils ont été l’objet d’inquiétudes de plus en plus vives. Plus les héros des jeux vidéo s’exposaient dans les pages de magazine et sur les écrans de publicité, plus les soupçons se sont accumulés : les jeux vidéo isolent, les jeux vidéo rendent violents, les jeux vidéo sont des paradis artificiels. D’objet de plaisir, les jeux vidéo sont ainsi devenu des substances toxiques. Ce mouvement a été rendu possible par le fait que la notion de dépendance s’est elle même déplacée au cours de ces dernières décennies. Le concept d’addiction est venu remplacer les usages de substances toxiques et des formes de manies ont été rebaptisées “addictions sans drogues” Pourtant, l’addiction comporte toujours une part de risque et de transgression qui absente des jeux vidéo. La mauvaise réputation faite aux jeux vidéo est symptomatique d’autre chose. Les jeux vidéo doivent faire avec un contexte différent. WordPress: J'aime chargement…

L'addiction aux jeux vidéo : mythe ou réalité ? Peut-on vraiment être dépendant aux jeux vidéo ? C'est la question que nous avons posée au Docteur Bruno Rocher, psychiatre spécialisé dans ce domaine. Pour ce médecin du centre de référence en la matière, la réponse est clairement oui. Et il affirme que renforcer la pédagogie pour les parents est primordial. Peut-on, médicalement parlant, devenir dépendant aux jeux vidéo ? Pour faire le point sur ce dossier aussi passionné que passionnant, nous avons interrogé le psychiatre Bruno Rocher, expert en addictologie et spécialiste de l’addiction aux jeux vidéo ou aux jeux d’argent, qui officie au sein du très réputé Centre de Référence sur le Jeu Excessif, au CHU de Nantes. Pour le docteur Rocher, l’addiction aux jeux vidéo est une réalité. L’addiction et les pratiques excessives ne doivent pas être opposées, nous explique Bruno Rocher. Quels critères pour décrire la dépendance ? Les critères pour qualifier un joueur d’addict ne sont pas définitivement arrêtés. Qui sont les joueurs addicts ?

L'addiction aux jeux vidéo peut-elle tuer ? À Taïwan, un homme de 18 ans est décédé après avoir joué 40 heures d'affilée au jeu vidéo Diablo 3 dans un cybercafé, affirme le Telegraph ce jeudi 19 juillet. Chuang serait rentré dans le cybercafé le 13 juillet et aurait été trouvé endormi sur son ordinateur le 15 juillet par un employé. Après quelques pas, le jeune homme s'est finalement effondré et ne s'est jamais réveillé. Des cas de ce type, s'ils sont extrêmement rares, sont souvent relayés par les médias. Les cas sont extrêmement rares, mais choquent. "Le jeu vidéo ne tue pas" Pour le docteur Laurent Karila, du Centre d'enseignement de recherche et de traitement des addictions de l'hôpital Paul Brousse, interrogé par Le Huff Post, la réponse est clairement non. Les cas évoqués plus haut sont en réalité dus à différents facteurs, qui peuvent être aggravés par le comportement des joueurs. Mais dans l'écrasante majorité des cas, être accro aux jeux vidéos n'entraîne pas de conséquences si dramatiques, loin de là. 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Sciences : L'addiction aux jeux vidéo reste complexe et marginale AUDIO - Les spécialistes préfèrent parler de «jeu excessif» ou d' «usage abusif» plutôt que de dépendance. Seuls les jeux en ligne recréant de véritables univers parallèles peuvent mener à des comportements pathologiques, en particulier chez les jeunes. Peut-on devenir accro aux jeux vidéo? Le comportement de personnes qui passent parfois plus de dix heures par jour devant leur écran à triturer manette ou clavier pourrait le laisser croire. Mark Griffiths, professeur de psychologie à l'université de Nottingham et grand spécialiste mondial du sujet, est un des premiers à avoir tenté de définir en 2007 six critères objectifs afin de caractériser cette addiction particulière: prépondérance de l'activité, modification de l'humeur, repli sur soi, génération de conflits, phénomène de rechute, augmentation irrésistible du temps consacré au jeu. En dépit de l'absence de données épidémiologiques, un profil du joueur abusif se dégage des observations cliniques.

Bonsoir,
c'est une triste réalité qui a une influence sur notre vie au quotidien , je pense qu'on doit changer notre vision et être conscient sur les effets de l’utilisation des réseaux sociaux afin de bien vivre dans la réalité et de sortir de la virtualité.
bonne lecture à tous.
Bien sincèrement by bouzguenda_groupe5_psy Mar 31

Bonjour,
Je trouve cet article très explicite avect une petite dose d'humour non négligeable !. Il m'aide beaucoup dans ma recherche sur les nouveaux comportements addictifs liés au numérique; En effet je découvre le decryptage d'un nouveau comportement pourtant ancré dans notre mode de vie au quotidien. Nous sommes tout simplement inconscients que la plupart d'entre nous developpons cette nouvelle "pathologie" : fomo !. Un très bon article que je ne manquerai pas de conseiller aux adèptes de la "facebookmania". Merci pour le partage. Cordialement by olesik_groupe3_psy Mar 17

Bonjour,
C'est un très bon exemple de dérive comportementale (ou de trouble) liée à l'utilisation excessive du numérique.
Merci pour le partage de cet article. by lhuillier_groupe2_psy Mar 16

Grande pertinence car étant abonnée à cette lettre d’information, elle cite toujours ses sources et tient à donner un éclairage scientifique auprès de ses lecteurs. L’auteur de la source, Jean Marc Dupuis, est un phytothérapeute reconnu. La date de création de l’article est visible et l’article dirige le lecteur vers des hyperliens toujours en rapport avec le sujet traité. by adele_groupe1_psy Mar 10

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