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Plasticité – pour le meilleur ou pour le pire.

Dans notre dernier article, nous avons évoqué les effets dramatiques d’une privation d’interactions sociales sur le cerveau du bébé : réduction de l’activité électrique cérébrale, capacités cognitives et sociales perturbées, baisse de QI, allant même jusqu’à une diminution du volume global du cerveau… Mais la question que nous souhaitons aborder aujourd’hui est pourquoi ce manque d’interactions précoces lèse si gravement le cerveau de l’enfant ? Voyons comment le cerveau se développe. L’être humain qui vient de naître commence par emmagasiner les informations du monde extérieur par le canal des sens. Chaque image, chaque interaction, chaque évènement – aussi quotidien soit-il – se fixe dans les fibres de son cerveau en connectant des neurones. Ces connexions de neurones commencent dans le ventre de la mère puis augmentent de façon extrêmement rapide dès la naissance : 700 à 1000 nouvelles connexions par seconde se créent pendant les cinq premières années de la vie. Oui, des milliards. Related:  Cognition et apprentissageEnfantsÉDUCATION NATIONALE

ANAE N° 139 - Apprentissages, cognition et émotion Vol 27, tome VI, décembre 2015 Parution 10 janvier 2016 Apprentissages, cognition et émotion De la théorie à la pratique Dossier coordonné par Édouard Gentaz Professeur à l’Université de Genève et Directeur de Recherche au CNRS Éditorial J. Avant-propos E. Contexte conversationnel et co-résolution d'une tâche de raisonnement logique chez des élèves de SEGPA T. Achetez le N° 139 S'abonner pour 2015 Ce numéro fait partie de l’abonnement 2015, Vol 27 N° 134 - Le neuroéducation coordonné par le Pr Steve Masson N° 135 - L’acquisition du langage oral, ses troubles et les conséquences sur les apprentissages coordonné par le Pr J. et bien d’autres choses encore….

Applications en adaptation scolaire pour iPad et iPod touch Applications en adaptation scolaire pour iPad et iPod touch Publié le 27 septembre 2011 Cet article ne sera plus édité. Je vous invite à consulter le blogue AppsEHDAA. Il faut noter que j’ai testé toutes les applications avant de les déposer dans ce catalogue. Dernière mise à jour: 27 avril 2012 Conçu pour aider les personnes atteintes d’aphasie, de déficits cognitifs, de lésions cérébrales vasculaires cérébraux, l’application est également un outil précieux pour les enfants plus âgés ayant des besoins spéciaux, y compris l’autisme. Sentence maker est un jeu interactif personnalisable qui permet aux élèves d’apprendre à faire et compléter leurs propres phrases. iRime, c’est l’outil pour composer des rimes. My first speeling (en français) va aider vos élèves à développer de bons reflexes moteurs, apprendre à reconnaitre et réunir les lettres, apprendre les sons que donnent les lettres, apprendre les noms que représentent les lettres et apprendre à prononcer les mots. Le sys TalkTablet

Les meilleures revues jeunesse Bien sûr, le choix d’une revue dépend de l’âge et de la sensibilité de chaque enfant. Il y en a pour tous les goûts : les petits scientifiques, littéraires, artistes ou tout simplement curieux trouveront forcément chaussure à leur pied, car sur le marché de la presse jeunesse, plus de 20 éditeurs proposent environ 125 titres. Avant de procéder à un abonnement – sans conteste la formule la plus économique, il sera intéressant d’emprunter ou de feuilleter les anciens numéros dans les bibliothèques qui proposent généralement un large panel de revues jeunesse. Quand l’enfant a adopté un magazine, l’abonnement est alors une belle idée de cadeau. Et quelle joie d’attendre avec impatience le jour venu sa revue ! Et même si l’enfant n’est pas encore lecteur, il n’y a pas de raison de bouder ce plaisir ; bien au contraire, la revue lui fournira une motivation supplémentaire, et sans aucun doute, nourrira bientôt le plaisir de lire. Le plus inspiré Steiner-Waldorf : Les plus Nature et Sciences :

Education/ Recherche (Institut Montaigne) Tribune de Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne, parue dans Le Monde du 10 février 2015. La France paraît prise dans les sables mouvants de sa croissance zéro, de son endettement, de son déficit public et de son chômage de masse. La conjonction de ces facteurs alimente la défiance de nos compatriotes, comme elle entretient un flux ininterrompu de départs. Fondements cognitifs des apprentissages scolaires - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 06 janvier 2015 09:30 Le cours 2014 a été consacré aux liens qu’entretiennent ou que devraient entretenir les sciences cognitives avec les sciences de l’éducation. Ces liens sont nombreux et réciproques. Comprendre comment l’éducation parvient à transformer le cerveau humain est l’un des grands problèmes ouverts en neurosciences cognitives, qui soulève de nombreuses questions passionnantes : comment les apprentissages scolaires (langues première et seconde, lecture, écriture, mathématiques) s’inscrivent-ils dans les circuits de notre cerveau ? Quels rôles respectifs jouent l’organisation précoce et la plasticité cérébrale dans ces modifications ? Au cours des trente dernières années, d’importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des principes fondamentaux de la plasticité cérébrale et de l’apprentissage.

[RÉCIT en adaptation scolaire] Je bouge, j'ai 6 ans donc je suis... | IMP et réflexes archaïques Mon frère a (malheureusement) vu l’affiche ci-dessous dans la classe de son fils de 6 ans qui est au CP : Vingt-cinq années d’enseignement de l’Éducation Kinesthésique (Brain Gym) et du travail sur les réflexes archaïques (aboutissant à la création de l’IMP en 2011) pour voir ça… Je vois que j’ai encore du pain sur la planche! Notre société marche sur la tête (écologie, manques de repères, guerres, médias, économie, politique…), pas étonnant, les humains ne savent même pas ce qu’ils sont ni comment ils fonctionnent. Je rencontre toutes les semaines dans mes formations des professionnels de tous bords (pédagogues, thérapeutes, médecins…) qui me disent (m’avouent) à quel point ils ignoraient tout de notre propre fonctionnement physique, émotionnel et cognitif. Récemment un pédiatre en fin de carrière avait les larmes aux yeux de se rendre compte que pendant des décennies de pratique il n’avait pas su comment fonctionnait bébés et enfants. Analysons ensemble cette infamante affiche :

Les pratiques collaboratives dans l'éducation - François Taddei ParisTech Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ? François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Par exemple, dans les start-up, les hackerspace ou encore les communautés d’informaticiens, les participants sont jugés sur leur capacité à faire quelque chose que les autres n’avaient pas fait jusque-là, ce qui est très différent de faire la même chose que d’autres ont déjà fait mais plus vite. Le problème avec la première forme d’intelligence (la résolution de problèmes classiques), c’est que les machines savent l’appliquer.

Qu'est ce qu'un bon prof ? La question des méthodes pédagogiques a toujours soulevé des discours passionnés. Au Québec comme en France, le débat fait rage autour des réformes de l’enseignement. De plus en plus de travaux soulignent l’impact d’un « effet-prof » sur les performances des élèves. À partir de travaux anglo-saxons, le chercheur québécois Clermont Gauthier propose des clés pour un « enseignement efficace », s’appuyant sur une pédagogie explicite. Au passage, il renvoie dos à dos la pédagogie traditionnelle, centrée sur la transmission de savoirs, et les pédagogies « centrées sur l’élève ». Existe-t-il des pratiques pédagogiques plus efficaces que d’autres ?

Une piste pour soigner l'hypersensibilité des autistes L'hypersensibilité des autistes serait dû à une hyperexcitabilité de leurs aires cérébrales sensorielles. Ces dernières aires s’activent bien plus chez une souris modèle du syndrome de l'X fragile (une forme d'autisme) (à droite) que chez une une souris normale (à gauche), quand on leur touche la moustache. © Isabelle Férézou, Guillaume Bony, Andréas Frick L'auteur Guillaume Jacquemont est journaliste à Pour la Science. Du même auteur Avez-vous déjà été ébloui par des néons de supermarché au point que cela en devienne douloureux ? Les troubles du spectre autistique touchent plus de 650 000 personnes en France, dont 150 000 enfants. Les chercheurs se sont intéressés à l’un des troubles du spectre autistique, le syndrome du X fragile. Les biologistes ont travaillé sur des souris qui présentaient les symptômes et la mutation génétique caractéristiques du syndrome de l’X fragile. Les chercheurs ont ensuite cherché à comprendre pourquoi. C’est ce qu’ont vérifié A.

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