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Pire que le burn out, il y a le « bore out », l’ennui au travail

Pire que le burn out, il y a le « bore out », l’ennui au travail
Se lever, rejoindre le coin cuisine, mettre l’eau à bouillir, laver sa tasse, choisir méticuleusement son sachet de thé, l’ouvrir, l’insérer dans la tasse, verser l’eau frémissante. Regarder l’infusion opérer. Puis revenir à son bureau. Une journée de boulot classique pour Clémence (à la demande des personnes ayant accepté de témoigner, leurs prénoms ont été changés). « Je travaille une ou deux heures par jour. Clémence a envisagé la démission, mais n’ayant aucune piste, elle ne peut se le permettre. Le silence, jusqu’à l’explosion Quand il est subi, structurel, voire lorsqu’il s’assimile à une mise au placard, l’ennui se mue en souffrance et peut provoquer des pathologies mentales et physiques, comme l’indique « Bored to death », un article publié dans l’International Journal of Epidemiology d’Oxford en 2010. En 2007, Peter Werder et Philippe Rothlin posent un mot sur le problème : « bore out ». « J’ai déjà eu trois cas cette année. « Pas assez de travail pour tout le monde » Related:  Harcèlement Stress PlacardisationBien être au travail

JO-S - 3 février 2004 - Situation sanitaire et morale des agents à France Télécom — Gdn JO-S - 3 février 2004 - Situation sanitaire et morale des agents à France Télécom Sénat - séance du 2 février 2004 Anonyme Situation sanitaire et morale des agents à France Télécom compte rendu intégral Texte de la question orale sans débat nº 0404S, publié au JO du Sénat du 22 janvier 2004 Madame Marie-Claude BEAUDEAU attire l’attention de Monsieur le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie sur la pratique de la gestion du personnel mise en œuvre par les directions de France-Télécom. Compte-rendu intégral de la séance Présentation de la question par Marie-Claude BEAUDEAU (texte intégral) Madame Marie-Claude BEAUDEAU. En déposant cette question, j’étais encore loin de me douter de l’ampleur et de la gravité de la crise sociale et sanitaire à France-Télécom. Monsieur le Ministre, tout indique que ce qui se passe à France-Télécom en matière de gestion, de gâchis, des ressources humaines est très grave. M. M. le président. Mme Marie-Claude Beaudeau.

Le harcèlement moral au travail en 12 exemples Comment définir le harcèlement moral ? Les faits de harcèlement moral sont définis et prohibés aussi bien dans le Code du travail que dans le Code pénal. Chacun d'eux donne la définition de cet agissement et le Code pénal ajoute les sanctions applicables en cas de passage à l'acte. La définition légale du Code du travail Le Code du travail interdit tout agissement répété de harcèlement moral entraînant une dégradation des conditions de travail du salarié susceptible (1) : de porter atteinte aux droits et à la dignité du salarié, d'altérer sa santé physique ou mentale ou, de compromettre son avenir professionnel. La définition juridique du Code pénal Victime de harcèlement au travail : que faire ? Victime de harcèlement, vous devez sortir du silence car plusieurs recours s'offrent à vous. Attention toutefois à ne pas commettre d'abus de dénonciation, car dénoncer des faits inexistants de harcèlement moral peut justifier le licenciement pour faute grave ! Humiliations, critiques 1. 5. 8. 10.

Le choc à la CPAM après le suicide : "Je m'appelais Thierry Hainaut" Thierry Hainaut, 52 ans, chargé de mission auprès de la direction de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de Béziers, s’est donné la mort mercredi sur son lieu de travail. Il a été retrouvé pendu, vers 21 h 30, entre deux étages de la cage d’escalier, par les policiers partis à sa recherche. "J’ai été tué professionnellement, détruit psychologiquement" "Si vous lisez ce mail, a-t-il prévenu ses proches, c’est que je vous ai quittés, définitivement." "Mon geste est la conséquence directe de l’enfer psychologique que je vis au quotidien depuis deux ans. Dans ce texte, l’homme dénonce la mise au placard dont il se dit victime. Thierry Hainaut cible surtout son directeur : "Il a pourri mes deux dernières années, sans me laisser la moindre chance de survie." "Un cri de désespoir" Une collègue de travail confie : "Il a eu un geste héroïque. "Nous nous sentons tous coupables." Dans la cour, à l’abri des regards, quelques salariés expriment leur stupéfaction. Trop de laissés-pour-compte

Le "burn-in", l'antichambre du "burn-out" Si chacun a entendu parler du "burn-out", nul ne connaît son prédécesseur : le burn-in. Or c'est bel et bien ce phénomène annonciateur qu'il faut guetter - et éviter - avant que le corps ne sonne l'alerte générale en s'écroulant. Le "burn-in", théorisé par le psychologue américain Cary Cooper, décrit le mécanisme par lequel l'individu s'épuise sans l'admettre, la phase durant celui-ci il se croit indispensable, enchaîne dossiers et réunions, interrompt ses rares vacances, prolonge ses journées au bureau et devient incapable de s'accorder des phases de détente pour recharger ses batteries. Le "burn-in" conduit directement au burn-out, d'autant plus sûrement que sa victime assure que tout va bien, qu'elle est certes un peu fatiguée mais que cela passera bien vite, et que d'ailleurs elle est heureuse car sa productivité professionnelle est maximale. Gare à la baisse de moral ! - La Volonté : pour arrêter de s'épuiser, il faut... de la volonté.

Le bore-out : quand l’ennui professionnel devient morbide Article publié le 01/06/2015 Si le burn-out touche environ 12 % de la population active et qu’un amendement visant à le faire reconnaître comme maladie professionnelle vient tout juste d’être déposé à l’Assemblée nationale, un autre risque psychosocial s’invite sur le devant de la scène. Son nom ? Le bore-out, un syndrome qui a contrario du burn-out se définit par l’épuisement professionnel par l’ennui. Etat des lieux. Théorisé sous le nom de bore-out en 2007, dans un livre intitulé "diagnosis boreout", rédigé par Peter Werder et Philippe Rothlin, deux consultants d’affaires suisses, le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui gagne du terrain dans le monde du travail. Selon, un article paru en 2011, dans la Revue internationale de psychologie et de gestion des comportements organisationnels, ce syndrome concernerait 30 % des salariés de notre société occidentale. Mais qui est concerné ? Le bore-out : un sentiment de honte et d’imposture Gérald Dudouet

"Les entreprises du bonheur se sont affranchies des gens payés pour contrôler les autres", affirme Martin Meissonnier ENTRETIEN VIDÉO Cette semaine, ce n’est ni un sociologue, ni un consultant ni un DRH qui parle du travail, mais un réalisateur reconnu de documentaires pour la télévision, Martin Meissonnier. Après s’être intéressé à des sujets comme la fée électricité, les poubelles, ou la diplomatie des banlieues, il a passé plusieurs années à enquêter sur le bonheur au travail. Une réflexion, dans la lignée des travaux d’Isaac Getz, sur les entreprises libérées, qui décident de remettre le salarié au cœur du travail. Le résultat sera diffusé le 24 février sur Arte. L’Usine Nouvelle - Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour faire ce film sur le bonheur au travail ? Martin Meissonnier - Je crois n’avoir jamais autant tourné. Comment est née l’idée du film ? J’ai un vieux copain consultant et qui est devenu psy. De quoi parle-t-il ? Cet auteur réputé pour son essai sur la dette y parle de tous ces gens qui sont payés pour surveiller les autres. Avez-vous eu du mal à trouver un financeur ? Non. Non.

Le management d'Orange tue, le gouvernement complice "Un peu de décence seraient tentés de dire certains salariés. Alors que France Télécom a annoncé jeudi avoir réalisé au troisième trimestre un chiffre d’affaires supérieur aux attentes des analystes - l’annonce provoquant une envolée du titre sur le marché - deux syndicats de France Télécom ont dénoncé jeudi la "dégradation" des conditions de travail des salariés. Rappelons aussi, même si l’information se fait discrète, qu’en mars 2007, des médecins du travail s’étaient d’ores et déjà inquiétés du "mal-être" existant dans les sites France Télécom de Rhône-Alpes et Auvergne. (...) L’intervention des médecins vers laquelle renvoie l’article est claire : "Dans leur rapport annuel sur la santé au travail, présenté en mars au comité d’établissement de la direction régionale centre-est de France Télécom, des médecins du travail s’inquiètent du "mal-être" existant dans les sites France Télécom de Rhône-Alpes et Auvergne, où s’accroissent le "stress, le Nier que ce soit le cas est intenable.

Quelle responsabilité de l’employeur face aux incivilités au travail? La notion n’est pas définie juridiquement, mais régie dans le cadre des risques psychosociaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cabinet d'avocats Flichy Grangé (Avocat) Près d’un salarié sur deux se dit victime d’incivilité sur son lieu de travail, indique le rapport Eléas publié en juin 2014. Ce phénomène, loin d’être marginal serait en augmentation. Si les salariés concernés sont, pour beaucoup, confrontés à des publics extérieurs (commerce, services, administrations…), nombreux se plaignent de leurs collègues de travail. Les agissements en cause sont très variés et appréciés différemment selon la perception de chacun et le contexte professionnel. La notion d’incivilité, à proprement parler, n’est pas définie juridiquement. Lire aussi Les risques psychosociaux ont désormais leur Bible En effet, ce type de comportements peut participer à une dégradation des conditions de travail. Un devoir de protection Chaque salarié responsable de ses collègues

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