background preloader

À quoi ça sert de s'activer sur Internet ? Doctorow répond à Morozov

À quoi ça sert de s'activer sur Internet ? Doctorow répond à Morozov
Cory Doctorow est souvent traduit sur ce blog car c’est l’une des rares personnalités qui pense l’Internet et agit en conséquence pour qu’il conserve ses promesses initiales d’ouverture et de partage. Il a rédigé un long mais passionnant article dans The Guardian qui prend appui sur un lecture (très) critique du récent mais déjà fort commenté livre The Net Delusion: The Dark Side of Internet Freedom de Evgeny Morozov. Chercheur biélorusse à l’université de Georgetown et chroniqueur dans plusieurs journaux, Morozov remet radicalement en question, dans son ouvrage, le pouvoir libérateur d’Internet. On peut le voir exposer son point de vue dans cette courte conférence au format TED : Comment Internet aide les dictatures, qui constitue un excellent préambule à ce qui va suivre. On comprendra dès lors aisément que le « net-activiste » Cory Doctorow ait pris sa plume pour répondre dans le détail à l’argumentaire de Morozov. Internet n’est certainement pas synonyme de libération.

Vos questions aux blogueurs et observateurs tunisiens L'Atelier des médias part à Tunis ce mercredi pour deux rencontres : Jeudi matin (le 17 février 2011) nous retrouvons Julien Pain, Sarra Grira et leurs observateurs tunisiens. Nous allons parler ensemble des usages liés aux nouvelles technologies dans la révolution tunisienne. Vous pouvez dès maintenant nous poser vos questions dans les commentaires de ce billet ou sur notre page facebook ou notre fil twitter (#ObsTunis). Vous pouvez aussi retrouver les contributions des observateurs tunisiens sur le site des observateurs Les observateurs tunisiens qui seront présents : Sofiene Chourabi était avec sa caméra numérique au cœur des manifestations à Tunis. Slimane Rouissi était observateur à Sidi Bouzid. Sahbi Khalfaoui est un jeune militant d’opposition. Quelques adresses de blogs :

Après la Tunisie : Internet sert-il à faire la révolution ? Dessin de Baudry Au moment où le débat fait rage sur l’importance réelle des réseaux sociaux et d’Internet dans la révolution tunisienne, Paris accueille un homme qui plaide à contre-courant : Evgueny Morozov, un exilé biélorusse aux Etats-Unis, qui vient de publier un livre au titre dégrisant : « The Net delusion » (l’illusion du Net). Morozov dénonce la « cyberutopie » qui draperait la technologie de vertus émancipatrices intrinsèques, mais prend surtout pour cible le soutien officiel des Etats-Unis à des blogueurs ou à des initiatives technologiques en direction des pays qui figurent dans le collimateur de Washington : l’Iran, la Chine, le Venezuela... Une « ingérence numérique » aux relents de guerre froide, dit-il, qui aurait succédé, en quelque sorte, à l’ingérence de George Bush avec des tanks et des G.I. Pas de trace de cela en Tunisie. Pas de « révolution 2.0 » mais un effet Facebook Revenons d’abord sur les événements de Tunisie. Pas de « nouveau Rwanda » grâce à Twitter ?

Révolutions arabes: l'arbre Facebook cache une forêt de fusils - Un char de l'armée libyenne dans les rues de Tripoli. REUTERS / Chris Helgren - Pour la Tunisie, on a parlé de «Révolution WikiLeaks». En Egypte, ce fut la «Révolution Facebook». Sauf que l'histoire, en l'occurrence, est fausse. publicité Il ne fait aucun doute que les documents de WikiLeaks et les réseaux sociaux, en particulier Facebook et les messages postés sur Twitter, ont joué un certain rôle dans les soulèvements populaires qui agitent le monde arabe. Sous ce prisme, difficile de comprendre, par exemple, pourquoi la Libye et le Yémen comptent parmi les pays où la révolte populaire s'est montrée la plus intense. L'effet d'entraînement La diversité sociale, religieuse, générationnelle et régionale est l'une des caractéristiques les plus surprenantes des manifestations égyptiennes. Le rôle décisif de l'armée Par bonheur, les militaires égyptiens n'ont pas eu le penchant suicidaire de certains de leurs collègues libyens. L'armée égyptienne est un poids lourd de l'économie du pays.

De Facebook à la galerie d'art, les images qui ont fait la révolution Jusqu’à la chute du dictateur, écrire « Dégage Ben Ali ! » sur un mur, sur une toile ou sur la Toile était passible d’emprisonnement en Tunisie. Certains artistes, tels que Zed, un graphiste maroco-tunisien ou encore Z, un blogueur-caricaturiste, prenaient pourtant le risque d’exprimer leur révolte contre le régime liberticide. Zed raconte son quotidien, quand il étudiait les beaux-arts à Nabeul, sous le régime de Ben Ali : « Pour acheter une bombe de peinture, il fallait donner une pièce d’identité. Dès que l’on sortait un appareil photo, la police venait, je me souviens d’une anecdote où la police a détruit les appareils de l’Institut supérieur des Beaux-Arts, ils voulaient récupérer des pellicules sur des réflexes numériques ! On se sentait oppressés. Cette scène culturelle alternative, quasi-invisible il y a quelques mois, est à découvrir à la galérie Itinérrance jusqu’au 30 avril. « Des artistes enfin libres de s’exprimer et de circuler » « J’ai vécu vingt ans en Tunisie. « DEGAGE !

Un goût de Tarnac chez les blogueurs français en Libye Capture du blog En route tenu par Baptiste et ses amis. Quand l’épopée des blogueurs français en Libye a tourné tragique, que l’un d’eux, Baptiste, a été blessé par balle à la nuque, ils ont rédigé un communiqué sans affect. Comme si le sort de leur ami – menacé de tétraplégie – était un dommage collatéral dans une aventure qu’ils ne pouvaient regretter tant elle était importante : « [Baptiste] a connu et nous connaissons avec lui ce que vivent les gens de cette ville depuis deux mois, quand ils se déplacent dans la rue […]. « On ne sait pas comment cette guerre sera perçue dans dix ans » Rue89 a découvert l’existence du blog En route ! Rue89 n’a pas été associé en amont à l’envoi des blogueurs en Libye, et n’a pas eu de contact direct avec l’équipe sur place. En revanche, Rue89 a facilité les contacts pour permettre l’évacuation de Baptiste lorsqu’il a été blessé. Ces six jeunes blogueurs sont décidément mystérieux. Ils n’ont pas donné de numéro de téléphone.

Lebanon: Bloggers Support Tunisian Protests against “Arab Pinochet” This post is part of our special coverage of Tunisia Revolution 2011. Lebanese bloggers have joined the chorus of concern over the Tunisian riots that have thus far claimed 24 lives. Sympathy and support is extended to the Tunisian youth protesting the authoritarianism, corruption, and poor economic management of President Zine el Abidine ben Ali, dubbed the “Arab Pinochet” by Lebanese blogger, the Angry Arab. The protests began after the self-immolation attempt of 24-year-old, Mohamed Bouazizi, in frustration at the country's high unemployment, soaring food prices and government corruption. The Arab world is following attentively Tunisia's worst internal crisis in decades, as many Arabs empathise with the desperation felt by the Tunisian protestors. Rita Chemaly wrote a powerful blog post in support of the protestors: It's a horror, The images run non-stop, I watch Al Jazeera, I switch, to watch CNN, Euronews, then France 1, 2, 3 and M6, I watch the Lebanese channels, as well …

Tunisia: Can We Please Stop Talking About ?Twitter Revolutions? - Radio Free Europe / Radio Liberty ? 2011 While the tear gas was still hanging in the streets of Tunis, many pundits were quick to christen Tunisia’s revolution. Andrew Sullivan has asked (again) whether it’s a Twitter Revolution. Elizabeth Dickinson, among others, speculated in “Foreign Policy” that it might be a “WikiLeaks revolution.” Anonymous, the online activists who recently attacked targets perceived to be against WikiLeaks, claimed it as their own after their DDOS attacks on various government targets. First off, it looks like social media did have an important role to play here. Revolutions, of course, are notoriously slippery customers to evaluate. As the events in Tunisia continue to unfold they will be ripe for study by academics and experts, but in so quickly applying our theories of social mobilization, or our frameworks of revolutionary change, we become blind to what is really happening. The problem is that we so desperately want there to be a Twitter revolution.

Tunisians Document Protests Online Nawaat.orgAn image from a Tunisian blog of students in the capital, Tunis, who arranged themselves to spell out the words “No to Murder” in Arabic on Monday. Updated | 10:55 p.m. As my colleague David Kirkpatrick reports from Tunisia, protesters there have been using the Web to organize demonstrations and spread news of violent clashes with the security forces in recent weeks. Last week, one activist and blogger, Slim Amamou, even managed to alert the world to the fact that he had been arrested by apparently turning on his phone and using Google Latitude to reveal his location: inside an interior ministry building in the capital, Tunis.* Nawaat.orgA screenshot from Google Latitude showing a Tunisian blogger’s last known location: in a government building. Some of the most evocative, and disturbing, images of the protests and clashes have appeared in video clips posted on YouTube. (Note that this clip of the crowd singing the anthem also shows someone recording it on a mobile phone camera.)

Le Blogging en Tunisie : une révolution ou une évolution? Le Blogging en Tunisie : une révolution ou une évolution? Les tunisiens ont compris depuis quelques années que les skyblogs n’ont pas leur place sur la toile tunisienne et nous avons assisté à une émergence des blogs à caractère professionnel, des blogs qui traitent de sujets beaucoup plus importants que les anciens “tiens c’est moi et mes amis sur la photo…”, des blogs qui sont devenus une source d’informations à ne pas négliger, même pour les journalistes classiques qui viennent désormais dénicher quelques scoops sur ces blogs web. Qui sont ces jeunes blogueurs tunisiens passionnés par les médias-web, pourquoi les blogs ? La plupart de ces jeunes appartiennent à une tranche d’âge de 20 à 35 ans, des étudiants, des jeunes diplômés, des jeunes cadres et chefs d’entreprises qui ont trouvé un moyen plus rapide, plus facile d’accès et moins coûteux pour toucher une population à l’affût des nouvelles sur Internet. Q: Depuis quand avez vous commencé à blogguer?

Related: