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L’entreprise libérée : une bonne ou mauvaise nouvelle ?

L’entreprise libérée : une bonne ou mauvaise nouvelle ?
Les pratiques de management favorisant l'innovation via la diffusion d'une culture de l'autonomie et de la prise d'initiatives se multiplient. La libération d'entreprise constitue l'une d'elles. Depuis la parution d’un ouvrage choc d’Isaac Getz « Freedom & cie » et un documentaire « L’entreprise libérée » diffusé sur le Web, on observe un petit raz-de-marée auprès de certains dirigeants et entrepreneurs remettant ainsi au gout du jour les idées plus anciennes de quelques grands noms du management tels que McGregor et Herzberg sur la motivation au travail. Au diable le contrôle donc, libérons nos salariés pour plus d’innovation, de bien-être et de performance ! Si le concept d’entreprise libérée est loin d’être récent (voire notamment l'ouvrage de T. Transformation radicale, cette redéfinition des rôles n’est pas toujours bien vécue. La vraie question, une fois avoir répondu au « pourquoi ? Related:  Entreprise libéréeMANAGEMENT

Ces techniques de management originales et qui marchent Le management pyramidal classique n'est pas le seul moyen de gérer une équipe. Pour se démarquer et grandir, les entreprises ont souvent tendance à mettre l'accent sur le marketing ou le lancement de nouveaux produits et services. D'autres ont fait le choix d'innover en instaurant des pratiques de management originales qui vont à l'encontre des idées reçues. Célébrer des échecs, laisser les salariés fixer eux même leurs salaires, lier état d'esprit et augmentation, interpeller publiquement le top management sur le réseau social d'entreprise… Ces initiatives insolites peuvent à juste titre surprendre et effrayer de nombreux dirigeants. Voici un florilège de techniques de management originales qui ont fait leurs preuves.

Les 7 points qui différencient une entreprise libérée d’une organisation classique Chroniques d’experts Organisation Le 28/05/2015 Temps de lecture : 8 minutes Identifier les sept points communs des entreprises libérées permet de comprendre, en creux, ce qui peut dysfonctionner dans les organisations traditionnelles. Quel que soit le domaine ou le secteur d’activité dans lequel elles évoluent, les entreprises libérées ont des points communs. 1. La souffrance au travail a un coût : le coût du stress a été évalué à 3,8 % du PIB par des études européennes, soit entre 3 et 3,5 millions de journées de travail perdues. 2. Incarner une vision et la faire partager à ses collaborateurs : si cela était courant dans les entreprises familiales et paternalistes de la période préindustrielle, les dirigeants d’aujourd’hui sont tout aussi volatiles que les investisseurs. 3. Pour maintenir la cohésion au sein d’un collectif de travail, il ne suffit pas d’afficher des valeurs telles qu’on peut le voir dans les chartes d’entreprise. 4. 5. C’est le leitmotiv de toutes les entreprises. 6. 7.

L'entreprise libérée, révolution ou imposture ? Pour certains entrepreneurs et théoriciens du management, supprimer la hiérarchie augmente le bonheur et la productivité des salariés. Vraiment ? Imaginez des salariés autonomes, libres d'innover, organisant leurs horaires, fixant personnellement les objectifs à atteindre et désignant leurs responsables. Un rêve ? Libérée délivrée "La notion d'entreprise libérée est en adéquation totale avec les attentes des salariés et les enjeux économiques de notre époque", assure Denis Bismuth, directeur de Métavision, spécialiste du conseil en ressources humaines et en management. Un avis partagé par Christophe Baillon, président et fondateur de Sogilis, une entreprise spécialisée dans le high tech. Mais comment ces déclarations d'intention fonctionnent-elles au quotidien? "Cela paraît simple à instaurer dans une start-up de taille moyenne, par nature innovante et employant une main d'œuvre jeune et très bien formée. L'entreprise libérée semble donc posséder de nombreux atouts.

L'holacratie : et si on se passait des chefs ? Briser la logique pyramidale pour établir un modèle égalitaire : c'est le pari de l'holacratie. Avec à la clé, la promesse d'une organisation efficace et d'un meilleur engagement. Les start-up n'ont généralement pas froid aux yeux. Radicale et ambitieuse, l'idée a germé dans l'imaginaire fertile de trois dirigeants d'un éditeur de logiciels américain, Ternary Software, à la recherche d'un nouveau mode d'organisation. Passer de la pyramide aux cercles "L'holacratie propose une nouvelle structure de gestion du pouvoir qui remplace le système pyramidal né avec le taylorisme", explique Bernard Marie Chiquet, converti de la première heure et désormais évangéliste de l'holacratie dans l'Hexagone avec son cabinet de conseil en organisation IGI Partners. Conséquence, au lieu d'un organigramme sur lequel on place des visages ("M. Parallèlement, les services (et les chefs de service) disparaissent. L'adieu au chef Cet éclatement des rôles permet de varier les plaisirs, mais pas seulement.

Entreprise libérée : manager sans imposer Ses pionniers l'appellent l' « entreprise libérée ». L'idée : revoir l'organisation pyramidale du travail pour insuffler du sens, de la motivation mais aussi de la productivité. Céline Chaudeau | 18 Mai 2015, 12h34 | MAJ : 18 Mai 2015, 12h36 Pas la peine de chercher son titre : sur sa carte de visite ne figurent que son nom, son numéro de téléphone et son e-mail. « Aujourd'hui, je n'ai plus de bureau, plus de titre ni d'assistante », sourit Alexandre Gérard. L'ancien PDG du groupe Chrono Flex n'a pas quitté l'entreprise pour autant. Mais aujourd'hui, il préfère juste se définir comme un « animateur ». « En 2009, quand nous avons été touchés par la crise de plein fouet, j'ai compris qu'on ne pouvait plus travailler comme avant, se souvient-il. Faut-il dépoussiérer le management ? L'holacratie, une nouvelle gouvernance « Ces points de vue participent de l'entreprise libérée que l'on peut appréhender de plusieurs façons, résume le consultant en organisation Bruno France-Lanord.

Qui veut la peau de l’entreprise libérée ? C’était trop beau pour être vrai. Après un emballement médiatique autour du concept d’entreprise libérée suite à la diffusion sur Arte du documentaire sur le « bonheur au travail » des voix s’élèvent pour dénoncer une imposture, ou du moins une communication un peu orientée autour de cette alternative au management traditionnel. Le côté obscur de la libération C’est François Gueuze, spécialiste des RH et du management, qui a allumé la mèche le premier dans un billet publié au mois de mai sur Parlons RH où il faisait entendre une voix discordante. Un article qui a déclenché un débat parfois animé. Depuis, d’autres tribunes se sont succédé pour apporter une vision plus critique du phénomène. Au-delà du débat parfois enflammé, essayons donc de voir justement les choses autrement, en particulier les côtés positifs de la notion d’entreprise libérée (ou transformée). L’idée selon laquelle l’entreprise libérée serait une idéologie de plus dans le monde du management se défend aisément.

An-Theos Non l'entreprise libérée n'est pas une mode. - An-Theos Marc Halevy écologique, technologique, économique, organisationnelle, philosophique Je vais ici tenter de faire le lien entre Jean-François et Marc Halevy. Pour moi l’entreprise libérée est une vraie réponse aux cinq grandes ruptures proposées par Marc Halévy : écologique, technologique, économique, organisationnelle, philosophique! Je fais référence ici à Marc Halévy et le scénario des cinq ruptures et des cinq alternatives. Pour ma part j’en ai rajouté une sixième que je trouve incontournable : le courage politique, c’est-à-dire trouver des responsables capables de scier la branche sur laquelle ils sont assis pour accéder au monde nouveau qui s’offre à nous aujourd’hui. Face à la croissance démographique exponentielle dans un monde fini avec les ressources connues aujourd’hui qui deviennent de plus en plus chères à extraire, il nous invite à passer d’un monde d’abondance à un monde de frugalité. Les deux piliers de l’ancien paradigme sont l’expansion en masse et la baisse en prix.

4 questions pour comprendre le possible rachat de Darty par la Fnac Coup de tonnerre dans la distribution. En 2012, la Fnac avait voulu imiter Darty en vendant des aspirateurs. Désormais, elle veut racheter son concurrent, afin de créer le « leader de la distribution de produits techniques, culturels et électroménagers en France ». La Fnac offre 533 millions de livres (720 millions d’euros) pour reprendre Darty. « Le conseil d’administration [de Darty] a examiné cette proposition et a conclu qu’il devrait étudier de plus près les avantages d’un éventuel rapprochement avec Fnac. Selon la réglementation britannique, la Fnac a jusqu’au 28 octobre à 17 heures pour confirmer son projet d’offre publique d’échange (OPE). Vestige du groupe britannique Kingfisher, empire de la distribution qui s’est effiloché au cours du temps, Darty est coté à Londres. Quel est l’état de santé des deux groupes ? Lire aussi La Fnac engrange les fruits de sa mutation Lire aussi Darty et le défi de la croissance La Fnac a-t-elle les moyens d’absorber Darty ?

Les mots et les choses de l’entreprise libéré Pour en finir avec l’entreprise libérée ? L’entreprise libérée ça fait jazzer. Chacun y va de son improvisation sur son rève d’un monde meilleur ! C’est bien ! « Encore une entreprise libérée ! J’ai essayé de rencontrer une entreprise pour lui demander ce qu’elle pensait de tout cela mais je n’ai pas réussi. J’ai rencontré des chefs d’entreprise, des acteurs de l’entreprise, je suis allé dans des bâtiments d’entreprise, mais je n’ai encore pas réussi à rencontrer une entreprise. Du coup j’en suis réduit à des conjectures : Dans son sens le plus banal le mot « entreprise » représente l’institution dans laquelle les personnes sont censées se regrouper pour entreprendre et produire. Est-ce l’institution qui est à libérer ? Et si je refuse à quelqu’un le droit de choisir ses contraintes, est ce que je n’attente pas à sa liberté ? « Une entreprise libérée » n’est pas une entreprise sans contrôle ni contrainte. C’est juste pas la même chose !

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