Boulet En 2014 les actes islamophobes ont augmenté de 10,6% Le Collectif contre l’islamophobie en France tenait sa conférence de presse mercredi 11 février. Comme on pouvait s’y attendre les chiffres de l’année 2014 sont peu reluisants, les actes islamophobes ont augmenté de 10,6%. « Nous enregistrons 764 actes islamophobes pour l’année 2014, soit une augmentation de 10,6% entre l’année 2013 et l’année 2014 » souligne le CCIF. Des chiffres qui confirment « la progression de l’islamophobie et son installation dans la société française ». Le CCIF recense 22 agressions physiques lors de l’année écoulée, soit près de 2 par mois, 586 discriminations, soit 77% des cas d’islamophobie enregistrés, « donc la forme la plus répandue d’islamophobie ». Une situation intenable dans les écoles « Les discriminations basées sur l’appartenance religieuse réelle ou supposée de la personne surviennent dans différents champs de la société ». Dans les écoles la situation ne fait qu’empirer. Une explosion des actes islamophobes depuis janvier 2015 Jonathan Ardines
A boire et à manger Les féministes musulmanes de France affichent leur différence La première question primordiale qui s'est imposée à elles a été celle de la définition de l'expression «féminisme islamique». Malika Hamidi est une sociologue belge. Auteure d'une thèse sur les féministes musulmanes européennes en contexte postcolonial à l’Ehess Paris, elle est aussi membre du steering committee du projet européen «forgotten Muslim women in Europe» et militante, directrice générale du think tank European Muslim Network . Autre figure célèbre du courant féministe américain, la sulfureuse Amina Wadud. Elle resitue le contexte d'apparition de l'expression et de sa relation avec les principales figures du féminisme musulman. L'Américaine Amina Wadud qui appelait depuis plusieurs années à cette relecture des Textes et à une égalité de genre, rejetait elle-même cette appellation de féminisme islamique en précisant que néanmoins si cela pouvait aider à faire comprendre son travail, elle l'accepterait mais qu'elle était avant tout C'est un mouvement qui existe et qui est réel.
L’islamophobie à la française – Entretien avec Christine Delphy, seconde partie Féministes en tout genre (NouvelObs) 17 août 2013 Seconde partie d’un entretien avec la sociologue féministe Christine Delphy, auteure de plusieurs textes analysant le sexisme et le racisme qui ont présidé aux lois contre le port du foulard (2004) et du voile (2010). La première partie est disponible ici. La France n’est pas le fanal du monde Sylvia Duverger. Que répondez-vous à celles et ceux qui, comme Élisabeth Badinter, font valoir que « dans la religion musulmane, le voile doit être porté parce que les cheveux, voire même le visage de la femme peuvent tenter l'homme et inciter au péché » et que si « nombre de femmes portent le voile par conviction, mode ou convention », néanmoins « certaines le portent également parce qu'elles y sont obligées et que, si elles ne se soumettent pas, (elles) sont traitées de mauvaises musulmanes ou de filles dévoyées » [4] ? ChristineDelphy. [1] Selon un sondage Ifop réalisé en ligne pour Le figaro du 15 au 18 octobre 2012. [4] E. [5] C.