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#JeSuisMisogyne

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Nous aussi on a grandi avec Cabu, Wolinski, Reiser, Cavanna, Choron... Nous avons vu les mêmes dessins mais nous n’avons pas compris la même chose : Sûrement parce que ces blagues ne s’adressaient pas à nous mais qu’elles se faisaient à nos dépens. Ces types nous rappelaient sans cesse qui nous étions : des Filles, des Femmes, c’est à dire le deuxième sexe, mais un sexe avant tout. Ils nous ont enseigné très tôt qu’une femme c’est une poupée gonflable, un cul, des seins, un con. Une femme, chez Reiser, ça n’ouvre pas la bouche ou bien c’est parce qu’elle suce. Et gare à celles qui ne voudraient pas, qui se cacheraient derrière un voile : ça les irrite les mecs de Charlie – surtout Charb et Tignous – qu’on se refuse comme ça, ça les met en colère : alors ils les dessinent à poil avec un foulard, une chatte avec une burqa, comme ça ils peuvent rigoler un peu quand même, les humilier un peu, les baiser un peu aussi publiquement, montrer qui est le patron ... Related:  Ségrégation, stéréotypesféminisme

Faut-il reconnaître le «féminicide» dans le droit français ? | slate.fr Temps de lecture: 12 min Les réseaux féministes bruissent de ce mot peu courant: féminicide. Ou le fait de tuer une femme parce qu’elle est une femme. Bien connu dans d’autres pays, il gagne peu à peu du terrain en France: des siècles après l’inscription dans le vocabulaire du droit de l’infanticide et du parricide –qui remontent au bas latin– le mot a été ajouté le 16 septembre 2014 au vocabulaire du droit et des sciences humaines par la Commission générale de terminologie et de néologie. Féminicide: adj. et n. – 1855 - du radical du latin femina «femme» et -cide. Si le terme apparaît au XIXe selon Le Petit Robert, c’est au début des années 1990 qu’il devient un objet d’étude et de recherche, notamment grâce à deux femmes, Jill Radford et Diane Russell, qui publient un livre intitulé Femicide: The Politics of Woman Killing. Violences d’Etat Lorsqu’on veut donner un exemple typique de féminicide, on cite généralement la tuerie de l’école polytechnique à Montréal, le 6 décembre 1989.

Pourquoi, en tant qu'homme, je la ferme lors des réunions féministes Un samedi, vers 18 heures. Dans le sous-sol d’un bar parisien réservé pour l’occasion, une petite dizaine de personnes se réunit. Des femmes, en grande majorité: ici tout le monde ou presque s’est rencontré sur Twitter, en évoluant dans les mêmes cercles féministes. On va parler d’oppression, du patriarcat, des hommes. De la violence des hommes, surtout. Ce soir, nous ne sommes que deux représentants de la gent masculine et j’ai, pour ma part, décidé de me taire. Safe space et mansplaining Autour de moi, il y a des femmes, des femmes racisées, un homosexuel. Par mon histoire et ma situation, j’ai plus de chances que les autres de blesser l’assemblée, car je ne suis pas directement concerné par les problématiques abordées. Lorsque je m’installe face à mon verre, je n’ai que deux mots en tête: safe space et mansplaining, des concepts croisés au fil de mes lectures féministes. Le mansplaining, mot-valise créé en mêlant man (homme) et explaining (expliquer), cache encore autre chose.

Robert Badinter : «Les terroristes nous tendent un piège politique» - Libération Robert Badinter, ancien ministre socialiste de la Justice, réagit à l’attaque contre «Charlie Hebdo». «Devant un tel crime, préparé et exécuté de sang-froid, c’est d’abord aux victimes que pense chacun d’entre nous. Policiers assumant le risque quotidien auquel les expose leur devoir, journalistes réunis pour accomplir leur mission d’information, sans laquelle la démocratie serait étouffée. «Au-delà du chagrin et de la pitié s’inscrit le devoir de justice. «Enfin, pensons aussi en cette heure d’épreuve au piège politique que nous tendent les terroristes. Laure Bretton

Bechdel Test Movie List Victimes de violence conjugale en France Victimes de violence conjugale en France Victimes de violence conjugale en France 540 000 personnes / an En France, selon des chiffres officiels, une femme sur 10 est victime de violences conjugales et une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint ou concubin. En France, en moyenne, 1479 cas de violence conjugale sont enregistrés chaque jour, et 1 femme meurt tous les 3 jours victime des coups de son conjoint. (Ces chiffres sont issus de l’enquête réalisée par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), en partenariat avec l’Insee. Tous sexes confondus, 12,5 personnes sur 1 000 (1,2%) déclarent avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint(e) ou de leur ex-conjoint(e). Selon l’ONDRP, cela signifie que, rapporté à la population totale, environ 540 000 personnes sont concernées. COMBIEN DE FEMMES BATTUES chaque année ? Faux : les femmes les plus pauvres sont les premières touchées. décès en 2013

« Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015 », par Le Clézio Dans ce texte confié au « Monde », le Prix Nobel de littérature évoque l'avenir, quelques jours après les attentats qui ont frappé la France et la marche historique qui a suivi. Tu as choisi de participer à la grande manifestation contre les attentats terroristes. Je suis heureux pour toi que tu aies pu être présente dans les rangs de tous ceux qui marchaient contre le crime et contre la violence aveugle des fanatiques. J’aurais aimé être avec toi, mais j’étais loin, et pour tout dire je me sens un peu vieux pour participer à un mouvement où il y a tant de monde. Tu es revenue enthousiasmée par la sincérité et la détermination des manifestants, beaucoup de jeunes et des moins ­jeunes, certains familiers de Charlie Hebdo, d’autres qui ne le connaissaient que par ouï-dire, tous indignés par la lâcheté des attentats. Tu as été touchée par la présence très digne, en tête de cortège, des familles des victimes. Cela s’est passé, tu en as été témoin. Ils ne sont pas des barbares

Ce monde sexiste m'épuise C’était une matinée absolument étouffante. Derrière la vitre du bus qui me ramenait de Lille à Paris, bouffée par le mal de mer, je me retenais de rendre mon absence de petit déj’. À côté de moi, un gars matait mes cuisses en me codant en morse avec ses paupières « Grosse pute » ou quelque chose d’approchant. Hésitant à me délivrer de mon mal des transports directement sur son jean, je me suis contenue et je suis sortie, titubante, pour longer les quais de Seine et marcher un peu. Il faisait une chaleur à crever ; j’ai regardé un type ôter son t-shirt et s’allonger au bord de l’eau, comme le font souvent les Parisiens dès qu’il fait plus de 10 degrés. Je me suis subitement retrouvée morte de jalousie : j’aurais fait n’importe quoi pour virer ce gros pull qui m’avait bien servi dans le bus de nuit mais qui maintenant me rendait dingue. Ce jour-là, j’ai été prise d’une rage rare pour mon caractère doux : j’en ai eu marre. J’en ai marre de m’expliquer J’en ai marre de m’excuser

Les vrais mecs sont féministes | Lionel Davoust OK, avec tous les remous qui agitent la question du genre, du mariage pour tous à l’article de Mar_Lard sur le sexisme dans le milieu geek en passant par les innommables lois anti-avortement dans les États fondamentalistes du sud des USA, on voit surgir un nouveau machisme en réaction aux progrès acquis par les droits des femmes et sur les rôles en général. Une espèce de patriarcat bon teint, qui ressemble un peu au racisme bon teint, c’est-à-dire la profération d’âneries (voire d’horreurs) comme des évidences bénignes. Je crois qu’il est temps de dire une bonne fois pour toutes que les vrais mecs sont féministes. Caveat : C’est un peu difficile, quand on appartient à la population dominante comme moi (mâle blanc hétéro), de parler de ce genre de sujet ; on y fait promptement, mais involontairement, preuve de condescendance envers la population qu’on s’efforce de défendre, ce qui est une forme insidieuse de domination. Le féminisme Tiens donc. Case in point OK, on est là. Les vrais mecs

L’école après Charlie : on a mis le doigt dans un engrenage pervers - Rue89 - L'Obs Tribune C’est sans doute la première fois de ma carrière que je me sens inquiet, et peut-être même menacé, dans l’exercice de mon métier de professeur de philosophie. Par qui suis-je inquiété ? Par des élèves, souvent présentés comme incultes et enfermés dans leurs préjugés ? Qui donc est alors responsable de ce « sentiment d’insécurité » qui m’empêche d’exercer sereinement mon métier ? Après les attentats des 7, 8 et 9 janvier, notre ministère et ses administrateurs ont brutalement pris conscience du fait que l’école n’était peut-être pas qu’un outil de formation technique des futurs travailleurs, mais qu’elle pouvait aussi, éventuellement, jouer un rôle dans le développement de l’homme et du citoyen. J’ai un scoop pour Mme la ministre Mme Vallaud-Belkacem et ses conseillers se sont soudainement écriés d’une seule voix : « Il faut trouver des moyens d’inculquer aux élèves et aux professeurs (incompétents) les valeurs de la République ! Comme face à une copie farfelue

La galanterie est-elle sexiste ? Attention ! Vous ne le savez sûrement pas, mais derrière l'homme qui vous invite au restaurant, vous tient la porte ou vous laisse monter la première dans l'ascenseur pourrait se cacher un (dangereux) sexiste. C'est ce qu'affirme une étude américaine publiée par le Daily Mail. À l'opposé du sexisme hostile et violent existerait donc un sexisme « paternaliste et bienveillant », trop souvent ignoré voire invisible aux yeux des femmes. "Nous voulons une politesse égale" Un point de vue que soutient totalement Claire Serre-Combe, porte-parole de l'association Osez le féminisme : « Les femmes ne sont pas de petits êtres fragiles qu'il faut protéger. À l'égalité pure et dure, Laurence Caracalla, spécialiste du savoir-vivre (1), préfère que les deux sexes soient considérés au même niveau, mais avec une acceptation des différences : « Les femmes doivent évidemment être traitées comme les hommes au niveau légal et salarial. Au quotidien, les hommes perpétuent cette tradition. À lire aussi :

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