background preloader

Les compétences du XXIe siècle

Les compétences du XXIe siècle
Plusieurs organismes internationaux se sont attelés à définir cet ensemble de savoirs et de savoir-faire sur lesquels nos systèmes éducatifs devraient se concentrer pour former les futures générations aux besoins de l’économie de la connaissance. Ces nouvelles aptitudes ont été dénommées les « compétences du XXIe siècle ». Qu’il s’agisse des travaux en la matière de l’OCDE, du groupement d’expert internationaux ATC21S ou encore de l’organisation américaine P21, on retrouve plusieurs points communs permettant de dégager trois blocs principaux : des compétences génériques d’apprentissage, des compétences d’innovation et de création et des compétences de collaboration. Face à la révolution de l’informationLe premier ensemble répond à la nécessité de savoir manoeuvrer dans un monde bouleversé par la révolution de l’information et de la communication. Le développement d’une telle culture nécessite que les apprenants n’aient plus peur de l’échec. Related:  Pratiques pédagogiques et techniques de formation

Aménager autrement sa salle de classe : une clé de la réussite des élèvesLeWebPédagogique Depuis le début de l’année scolaire, j’ai pris l’habitude de m’exiler dans d’autres salles que la mienne. J’ai enseigné dans la classe de mon collègue d’Arts plastiques, au CDI, en salle informatique, dans la salle polyvalente, dans une prairie surplombant la ville ou dans les couloirs des musées. L’activité menée avec les élèves justifie de changer d’espace de travail. Débat argumenté, lecture de paysage, cours magistral, travail de groupes, TICE, atelier artistique : le panel des activités pédagogiques nécessite un équipement et une configuration de l’espace spécifiques. Rester entre les quatre murs de ma classe limite ma pratique professionnelle : les élèves n’ont pas accès à un ordinateur hormis le mien (je reste donc le principal pourvoyeur d’informations), je manque de ressources papiers (dictionnaires, atlas, magazines attendent patiemment au CDI), le seul vidéoprojecteur interactif de l’établissement est en salle informatique et le lot d’IPAD un matériel dont je rêve encore.

Les compétences du 21e siècle - OCE - L'Observatoire compétences-emplois À l’ère de la culture numérique, de nouvelles exigences apparaissent dans le domaine de l’éducation et de l’emploi. Au cours des vingt dernières années, plusieurs termes ont été utilisés pour les désigner, tels que compétences de base, compétences essentielles, compétences clés, socle commun de connaissances et compétences, etc. Depuis les cinq dernières années, cependant, un consensus émerge sur le terme compétences du 21e siècle, plus englobant, significatif et générique que les autres. La mise en parallèle de leurs travaux permet de constater que les compétences qui font consensus et celles qui sont les plus en demande sur le marché du travail sont très semblables. Les compétences qui font consensus Les chercheurs néerlandais, Joke Voogt et Nathalie Pareja Roblin, ont investigué les grands référentiels dont l’objectif est de promouvoir les compétences qui doivent être enseignées dans les écoles du 21e siècle. Les compétences mentionnées dans tous les référentiels : Les connaissances

Edgar Morin : "Il faut enseigner ce qu'est être humain" Edgar Morin, sociologue et philosophe, directeur de recherche émérite au CNRS, plaide pour une prise en compte de la complexité dans l'enseignement. Il intervient au WISE, sommet mondial pour l'innovation dans l'éducation, qui se tient du 29 au 31 octobre à Doha, au Qatar. Quelle est la mission des enseignants du XXIe siècle ? Edgar Morin : La mission essentielle de l'enseignement est de nous préparer à vivre ! Vous souhaitez même qu'on enseigne dès le primaire des notions d'épistémologie : qu'est-ce que la connaissance ? On donne des connaissances sans enseigner ce qu'est la connaissance. D'ailleurs, je trouve que, par la pluridisciplinarité de sa compétence, le maître du primaire est plus réceptif à l'interpénétration des connaissances que celui du lycée ou de l'université, jaloux de sa souveraineté disciplinaire. On n'enseigne pas non plus la compréhension d'autrui et de soi-même, ce qui est également vital. Vous portez un regard sévère sur l'enseignement actuel…... Non.

Les suites d’Humanlit : Hubic – HUmanités digitales et BIbliothèques, des Compétences à identifier | HUMANLIT 18 vidéos sur les nouvelles pédagogies Ce n’est pas le code qui importe, c’est le modèle « Non, le code n’est pas la nouvelle littératie« , nous prévient Chris Granger (@ibdknox) dans un article portant ce titre. Pourtant, ce développeur n’appartient pas à la cohorte de ceux qui ne voient dans la programmation qu’un savoir technique qu’il n’est pas nécessaire d’acquérir. Non, pour lui, nous nous trompons d’apprentissage ; ce qui importe ce n’est pas le code, mais ce que ce dernier sous-tend : autrement dit notre capacité à modéliser les phénomènes. Granger, qui a travaillé sur de nombreux projets (il a été un temps chez Microsoft) a notamment coécrit un éditeur de programme, LightTable, doté de plusieurs fonctionnalités originales. Tout d’abord, nous explique Wired UK, il permet de voir les résultats de son code au fur et à mesure qu’on l’écrit ; une chose qui existe déjà avec des systèmes comme Logo ou Scratch, nous rappelle le magazine, mais pas pour des programmes professionnels impliquant des milliers de lignes de code. Les quatre phases de la modélisation Rémi Sussan

Situations-problèmes : regards croisés d'Astolfi et Meirieu Qu’est-ce qu’une situation problème ? La situation-problème est une situation d’apprentissage C’est un moyen d’apprentissage et non le résultat. C’est une stratégie d’enseignement qui favorise l’engagement des élèves. Elle permet la construction des savoirs. La situation-problème, c’est une tâche : globale, complexe, signifiante. La situation-problème est une tâche globale : elle est complète, c’est-à-dire qu’elle a un contexte (des données initiales) et qu’elle contient un but ; elle requiert plus d’une action, plus d’une procédure ou plus d’une opération à faire ; elle pourrait être décomposée en plusieurs parties ou éléments. La situation-problème est une tâche complexe : elle fait appel à plusieurs connaissances et à plus d’un type de connaissances (déclaratives, procédurales et conditionnelles) ; elle amène un conflit cognitif, la solution n’est pas évidente ; elle présente un défi à la portée de l’élève (réaliste et réalisable) ; La situation-problème est une tâche signifiante :

Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Un objectif pédagogique doit être exprimé avec précision et clarté, mais ce n’est pas suffisant : Pour être complet, un objectif pédagogique devrait comporter (« devrait », car dans la pratique, les objectifs pédagogiques comportent rarement tous ces éléments) : Un comportement observable (c’est-à-dire vérifiable de manière formelle) : le comportement est indiqué par le verbe dont l’apprenant est le sujet, par exemple :« être capable de remplacer un disque dur SATA défectueux par un disque en bon état ayant les même caractéristiques techniques »Des conditions d’exécution, précisant comment est effectuée l’action, par exemple :« en utilisant la documentation constructeur n° XY-385″Des critères de performances, qui précisent les limites d’acceptation de l’action effectuée, par exemple :« en moins de 30 minutes, et avec un taux d’erreur de moins de 5% » Quelques exemples d’objectifs pédagogiques précis et complets :

Related: