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Le sexisme et le cinéma, l’éternel combat.

Le sexisme et le cinéma, l’éternel combat.
J’annonce immédiatement la couleur: je vais parler du film « It Follows », et je vais BEAUCOUP en dire. Donc SPOILER ALERT. Ceux qui ne l’ont pas vu n’auront plus vraiment de surprises. À vous de choisir de me lire ou non. L’idée de ce post n’est pas tant de vous dire de boycotter « it follows » ou autres films sexistes. Se faire plaisir avec un film ou une série un peu limite, ce n’est pas la fin du monde non plus: on ne va pas se mettre à interdire tel Disney ou tel série HBO parce qu’elle prône des idées qui nous semblent discriminantes. C’est surtout dans les nouveautés que je place tous mes espoirs. Pour aller plus loin et mieux comprendre les différents stéréotypes véhiculés par le cinéma et la télé, je vous conseille d’aller lire tous les articles de Mirion Malle, qui a été la première à critiquer les films et séries sexistes en dessin. Je vous embrasse, et vais me reposer après ces neuf heures passées à écrire et dessiner ce post. LoveMaureen Related:  Féminisme, égalité des sexes, sexisme et cietruit49égalité des genres

Diglee | Mon blog d'illustratrice Il y a deux jours, en trainant sur Madmoizelle, je suis tombée sur deux vidéos d’une future émission tv, Cam Clash : des acteurs recréent des situations de harcèlement en caméra cachée, et testent les réactions de témoins inconnus dans des lieux publics. Et bizarrement, beaucoup interviennent et remettent les agresseurs à leur place, protégeant les victimes. Je suis ressortie le pif rougi, les yeux gluants d’espoir et la narine coulante (oui je suis une chouineuse invétérée) face au courage dont ont fait preuve certaines des personnes piégées. « ENFIN, les gens se bougent ! C’est BEAU.», me suis-je dis. Émue parce que, le harcèlement qu’on appelle aujourd’hui « de rue », en tant que fille, je le subis TOUS LES JOURS. Du « Eh, salope ! Et pourtant. Pourtant, étrangement, j’ai, comme mes agresseurs, minimisé le problème trèèèèèès longtemps. Trop longtemps. « Mais t’étais habillée comment ? Heu.. ? Il y a quelques semaines, j’ai pu commencer à mettre en pratique l’un d’entre eux. C’en est trop.

Tu sauras jamais.... Deux précisions :- J'ai déjà servi et je continuerai à servir de cobaye pour les étudiants en santé, par une bête question de principe donnant / donnant. Y compris en gynéco. Mais je ne voudrais pas imaginer qu'on puisse m'examiner à mon insu, et je me réserve le droit de refuser un examen. Ne pas faire aux autres ce que l'on ne voudrait pas pour soi-même...- Le Dr A, bien qu'anonymisé par le dessin, existe. C'est un excellent chirurgien ET un excellent soignant. Et tiens, allez chez notre amie Jaddo relire cette note et cette autre note.

Il faut soigner les auteurs de violences conjugales Temps de lecture: 7 min L’absurdité croissante du système des «journées mondiales» fait désormais que l’on passe de celle «pour la gentillesse» (13 novembre) à celle «contre les violences envers les femmes» (25 novembre). Alors que la première n’est que futilité, la seconde traite d’un sujet véritablement préoccupant; un sujet que François Fillon avait, il y a un an, décrété «Grande cause nationale 2010». Un chiffre résume l'importance du sujet: en France, une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son compagnon. L’Académie nationale de médecine organisait, mardi 23 novembre, une séance qui a permis de mettre en lumière l’importance, non de la stigmatisation mais bien de l’indispensable prise en charge collective (policière, judiciaire et médicale) de ceux qui sont les auteurs de ces violences au sein d’un couple; soit le plus souvent des hommes, mais aussi quelquefois des femmes. Un milliard d’euros par an Encore ne s’agit-il que d’une estimation approximative et a minima.

Mon blog d'illustratrice (c’est quoi le slut shaming? Clique) L’article que j’ai écrit sur Madmoizelle raconte comment j’ai récemment répondu à différentes agressions verbales sexistes et/ou sexuelles (grâce notamment aux conseils du blog « Projet Crocodiles »), et vous pouvez le lire ici. Voilà. Cette (première?) Je ne me sens pas tant « femme » qu’ « individu », et ça me va très bien comme ça. Alors quand je subis des situations injustes liées à mon sexe, je suis colère colère COLÈRE. Qu’on soit clair: les hommes, je les aime. Alors pitié, vous les hommes, ouvrez-la aussi! Je reste persuadée que la meilleure façon de dénoncer une injustice, c’est d’abord de prouver qu’elle existe. Et quand je vois la teneur de certains commentaires (que je ne modère pas, parce qu’ils desservent leurs auteurs plus qu’il ne leur rendent grâce…), je me dis qu’il y a encore du boulot. Je vous invite donc à rendre vos messages de soutien PUBLICS, pour que votre parole, femmes et hommes concernés, soit entendue. Love,Maureen

Le dessin, cette arme qui ne permet pas de se défendre | Muriel Douru Billet également publié sur le blog Août Paris. LIRE AUSSI :» Charlie Hebdo: Suivez en direct les dernières informations» Cabu et Wolinski étaient les deux derniers fondateurs de Charlie Hebdo encore en vie » Le tweet de vœux de la rédaction devient un symbole de la liberté d'expression» Des caricatures à l'attentat, 10 ans de polémiques autour de l'islam » Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook. Close Un dessin partagé par le compte Twitter asterixofficiel le 9 janvier. #EnquêteEpilation : analyse multivariée de nos résultats – Liberté, Pilosité, Sororité Afin de mieux comprendre la structure de nos données, nous avons mené une analyse multivariée. Plus précisément, nous avons décidé de réaliser une Analyse Factorielle des Données Mixtes (AFDM), qui peut être utilisée sur un jeu de données comportant des données quantitatives (scores, âges, etc.) et des données qualitatives (catégorie socio-professionnelle, région de résidence, etc.). C’est une méthode qui permet de résumer les données et d’identifier des corrélations entre variables. Cette analyse a permis de montrer que nos données s’organisent autour de plusieurs axes. La souffrance liée à la norme du glabre, représentée par l’axe 1 de l’AFMD (8,61% de la variance). Nous avons également examiné le lien entre la pratique de l’épilation et la façon dont cette pratique est vécue. Cette nouvelle approche nous a permis de confirmer certains résultats découverts précédemment (cf. la partie 1 de notre analyse). Notre rapport complet est disponible ici. Compléments : Axes 1 et 2 de l’AFMD.

Les marches de femmes, un outil pour bannir le harcèlement de rue, les insultes et les violences La secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé mi-octobre un futur projet de loi contre les violences envers les femmes. La loi devrait notamment sanctionner le harcèlement de rue. Se faire suivre, subir remarques et insultes dans l’espaces public : des formes de violence de genre parmi les plus quotidiennes. Et qui signalent le fait que la domination masculine perdure en plein cœur de l’espace public. Pourtant, « le droit à la ville est un droit citoyen fondamental », relève Dominique Poggi, sociologue spécialisée sur les questions d’égalité femmes-hommes, et animatrice de dispositifs de marches exploratoires de femmes dans l’espace urbain. De quoi s’agit-il ? « L’accès à l’espace public est un problème collectif » Les marches sont organisées dans des quartiers le plus souvent classés « politique de la ville », des quartiers populaires de périphérie. « Pour que cela fonctionne, il faut dès le début une mobilisation des habitantes.

À propos du genre | Scènes de l'avis quotidien [L’article qui suit provient du site féministe Sisyphe, dispo en 2 parties ici et encore ici. Je le republie parce qu’il complète une série, déjà longue, de critiques féministes trop méconnues du queer. Par exemple: Nicole-claude Mathieu et Danielle Charest, Christine Delphy (dans sa préface à Les femmes de droite), Léo Thiers-vidal/Sabine Masson, Louise Turcotte, Catharine MacKinnon (avec « Féminisme marxisme et postmodernisme »). L’intérêt est toujours de rompre avec le statu-quo, favorisé par le système de genre et ses bénéficiaires (les hommes). Et force est de constater que sur ces points, le queer présente des lacunes profondes qu’il s’agit d’expliciter. (L’article est reproduit avec l’autorisation des traducteur-es et du site Sisyphe: merci !) I. Debbie Cameron : Le but de la discussion d’aujourd’hui est de tenter de déblayer une partie de la confusion théorique et politique qui entoure présentement le concept de genre. Le féminisme radical est/était-il essentialiste ? II.

Les jeunes femmes, premières victimes des violences conjugales | Le Huffington Post LIFE VIOLENCES - Les femmes diplômées sont victimes de conjoints qui le sont peu et le plus souvent plus âgés qu'elles. Tel est le constat d'une étude inédite qui dévoile ce mercredi 16 mars les profils des auteurs de violences au sein du couple qui seraient à l'origine de près d'un meurtre sur cinq. L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) propose une analyse des "profils des personnes de 18 à 75 ans" se déclarant victimes de violences physiques ou sexuelles et dont l’auteur(e) est le conjoint. Ces informations ont été obtenues à partir des résultats des enquêtes dites de victimation conduites entre 2008 et 2014 avec l’Insee. L'étude porte sur les hommes ou femmes se déclarant victimes de violences dans le couple sur deux ans: 8,2 pour mille des personnes interrogées pour les hommes, 18,7‰ pour les femmes. Plus la femme est sur-diplômée, plus le risque est grand L'enquête s'intéresse aussi aux diplômes des auteurs. C'est l'inverse pour les hommes.

«Féministe», un mot inutile Temps de lecture: 3 min Après ce titre assez provocateur, vous vous attendez sûrement à ce que le mot féministe soit critiqué, vilipendé, jeté aux orties. Ce ne serait pas la première fois. On reproche aux féministes d’être trop enragées, trop intolérantes, ou de soulever des problèmes qui n’existeraient pas. Mais cette fois, c’est une toute autre perspective. «Je pense que nous devrions arrêter d'appeler les féministes des “féministes” et, à la place, donner un nom à ceux qui ne le sont pas, et qui sont “sexistes” –tous les autres sont simplement humains. Nous sommes plus nombreux que vous Brillante stratégie politique, qui retourne les accusations d’excès contre les accusateurs: la norme, c’est nous, affirme en substance Maisie Williams. Le progrès, c'est nous, et si vous n'en êtes pas, vous êtes out. Inconscient Sauf que, sauf que… en banalisant le terme de féminisme, Maisie Williams prend aussi un risque.

L'homophobie et le harcèlement scolaire vus par Mr.Q Mr.Q est homosexuel. Mais il ne l’a pas toujours assumé. La faute à la société, qui ne lui a présenté l’homosexualité que comme un sujet de haine ou de moquerie. (Retrouvez-le sur son blog) (mais aussi sur madmoiZelle) (et sur sa page Facebook.) Mr.Q est de retour après une petite absence, car ce strip lui a pris du temps. À lire aussi : La virilité et moi — Le Dessin de Mr.Q« PD », une insulte tristement banale — Le Dessin de Mr.QQuand on sort du placard… – Le dessin de Mr Q. Meurtres conjugaux : des femmes tuées pour ce qu’elles sont Elles s’appelaient Géraldine, Christelle, Ninon, Marine, Carole, Myriam. Toutes sont mortes ces derniers mois sous les coups de leur mari, compagnon ou ex-conjoint. Leur décès a eu lieu dans l’indifférence générale, politique et médiatique. Les circonstances de la mort de ces femmes ont parfois été résumées en quelques lignes dans une dépêche AFP, comme autant d’événements anecdotiques. Les titres de presse régionale les ont systématiquement traitées dans la rubrique faits divers, qualifiant l’événement de «crime passionnel», de «différend conjugal» ou de «drame de la rupture». Après avoir vu passer, une nouvelle fois, l’un de ces titres sans que cela n’émeuve grand monde, nous nous sommes demandé qui étaient ces femmes. Nos chiffres, parce qu’ils s’appuient sur l’étude d’articles de presse, ne correspondent pas à ceux du ministère de l’Intérieur : les derniers en date font état de 122 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2015, soit un décès tous les trois jours.

The Unsafety Net: How Social Media Turned Against Women In December 2012, an Icelandic woman named Thorlaug Agustsdottir discovered a Facebook group called “Men are better than women.” One image she found there, Thorlaug wrote to us this summer in an email, “was of a young woman naked chained to pipes or an oven in what looked like a concrete basement, all bruised and bloody. She looked with a horrible broken look at whoever was taking the pic of her curled up naked.” Thorlaug wrote an outraged post about it on her own Facebook page. Before long, a user at “Men are better than women” posted an image of Thorlaug’s face, altered to appear bloody and bruised. “We reviewed the photo you reported,” came Facebook’s auto reply, “but found it does not violate Facebook’s Community Standards on hate speech, which includes posts or photos that attack a person based on their race, ethnicity, national origin, religion, sex, gender, sexual orientation, disability, or medical condition.” Some 50 other users sent their own requests on her behalf. Jillian C.

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