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Risques routiers. Ce qu’il faut retenir

Risques routiers. Ce qu’il faut retenir
De nombreux salariés conduisent un véhicule dans le cadre de leur travail, que cela soit de façon occasionnelle ou régulière (commerciaux, artisans, conducteurs routiers, professions de la maintenance, coursiers, salariés du BTP…). La dispersion géographique croissante du monde du travail entre clients, fournisseurs, sous-traitants augmente les distances parcourues chaque jour par certaines professions. De plus, satisfaire aux exigences professionnelles tout en respectant le Code de la route impose parfois de fortes contraintes aux conducteurs (ponctualité / respect des limites de vitesses, réactivité / interdiction de téléphoner au volant…). Conduire pour le travail est souvent plus contraignant que conduire pour les besoins de la vie courante. Le risque d’accidents du travail sur la route est souvent en relation avec la nature et les exigences du métier qu’exerce le salarié. La conduite est un acte de travail. Pour en savoir plus Related:  Risques Humains

Risques électriques. Prévention du risque électrique Caractéristiques des matériels et installations électriques Protection contre les contacts directs Un contact direct est un contact entre une partie du corps humain et une partie active (pièce normalement sous tension) d’une installation électrique. Éloignement : la distance d’éloignement dépend de l’environnement (chantier, locaux réservés à la production…) et de la valeur de tension. © Œuvre INRS Installation de batteries électriques stationnaires © Patrick Delapierre pour l’INRS Armoire électrique d’un équipement de travail © Œuvre INRS Installation de batteries électriques stationnaires © Patrick Delapierre pour l’INRS Armoire électrique d’un équipement de travail Protection contre les contacts indirects Un contact indirect est un contact entre une partie du corps humain et une masse conductrice mise accidentellement sous tension. Mise à la terre des masses avec coupure automatique de l'alimentation : les schémas de liaison à la terre sont aussi appelés « régimes du neutre ».

Le risque routier au travail - Santé et Sécurité au Travail en PACA « Conduire est aussi une situation de travail » Le risque routier est aujourd’hui le premier de tous les risques professionnels quant au nombre de décès provoqués. Conduire est un acte de travail, que ce soit lors de déplacements professionnels dans le cadre des missions ou lors des trajets entre l’entreprise et le domicile ou le lieu habituel de restauration. Cette fiche devrait permettre aux employeurs et salariés des PME de prendre la mesure de ce risque et de mettre en œuvre des actions de prévention appropriées. Voir Dossier Travail encadré d’étudiant « le risque routier (VL) » Définitions : L’accident de travail routier est un accident de circulation communément appelé « accident de la route » qui a lieu à l’occasion d’un déplacement en liaison avec le travail. En revanche, la conduite sur la voie publique obéit à des règles. Risques encourus, population concernée : Statistiques CNAM-TS 2006: Les Bases réglementaires : Voir Dossier Travail encadré d’étudiant « le risque routier (VL) »

Autorisation de conduite (appareils de levage) Les engins et appareils de levage sont des équipements dangereux s’ils ne sont pas suffisamment maîtrisés. Pour cela : La conduite doit être confiée à des salariés déclarés aptes médicalement. Il faut s’assurer du bon état des engins Il faut s’assurer de l’utilisation appropriée des engins Il faut s’assurer du bon état des accessoires de levage (élingues, chaînes…) Une formation adéquate du conducteur est nécessaire pour la conduite de tous les engins, Elle est à compléter et réactualiser chaque fois que le besoin se fait ressentir. Une autorisation de conduite doit être délivrée par l’employeur, pour la conduite des engins suivants : chariots automoteurs de manutention à conducteur porté ; grues à tour ; grues mobiles ; engins de chantiers télécommandés ou à conducteur porté ; plates-formes élévatrices mobiles de personnel ; grues auxiliaires de chargement de véhicules. Cette autorisation est accordée : Appareils de levage : quelles mesures de prévention ? Réglementation En savoir plus

Risques liés aux chutes de hauteur. Ce qu’il faut retenir De nombreux travailleurs sont amenés à travailler en hauteur : professionnels du BTP, agents de réseaux électriques, agents d’entretien et techniciens de maintenance des entreprises, travailleurs du spectacle... En 2015, 12 % des accidents du travail ayant entraînés au moins quatre jours d'arrêt de travail sont dus aux chutes de hauteur. Les chutes de hauteur représentent la 2e cause d’accidents mortels liés au travail après le risque routier. Ces accidents surviennent dans tous les secteurs d’activité, mais c’est dans le secteur de la construction que l’on constate la plus forte proportion et les conséquences les plus graves. Situations de travail à risque Les chutes peuvent survenir depuis : des toitures, charpentes, terrasses de bâtiments… des moyens d’accès à des zones en surélévation : échelles, escaliers, passerelles… des pylônes ou d’autres équipements de travail (échafaudage, camion citerne…). Prévenir les risques de chute de hauteur

Travail sur écran. Prévention des risques Ecran Hauteur de l'écran Pour établir un compromis entre vision et posture, le haut du moniteur doit se situer au niveau des yeux, sauf pour les salariés porteurs de certains verres progressifs pour lesquels l’écran doit être positionné plus bas. Distance œil - écran En alphanumérique, la distance optimale entre l’œil et l’écran dépend principalement de la taille des caractères ou des chiffres affichés. Travail sur micro-ordinateur portable Pour les salariés qui travaillent sur un micro-ordinateur portable, la connexion à une station d’accueil reliée à un écran externe ainsi qu’aux périphériques d’entrée (clavier, souris) est à favoriser. Travail sur plusieurs écrans Si le salarié travaille sur 2 écrans et que l'un est beaucoup plus consulté que l'autre, il convient de le placer face au salarié. Si le salarié travaille sur 3 écrans, il convient de les disposer en arc de cercle pour avoir la même distance entre l'œil et ces affichages. Porte-document Choix du matériel Clavier Type d’écran Logiciel

Risques psychosociaux. Réglementation Réglementation générale Une obligation générale de sécurité incombe à l’employeur (article L. 4121-1 du Code du travail). Il lui revient d’évaluer les risques, y compris psychosociaux, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Cette obligation générale repose sur une approche globale de la prévention des risques professionnels. Il ne s'agit pas seulement de rechercher la conformité à des obligations précises mais d'obtenir le résultat attendu (assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés). Pour organiser la prévention des risques psychosociaux en entreprise, l’employeur se fonde sur les principes généraux de prévention. Combattre les risques à la source et d'adapter le travail à l'homme. Pour mettre en œuvre sa stratégie de prévention, l’employeur a notamment la possibilité de s’appuyer sur le service de santé au travail. Dispositions réglementaires particulières

Code du travail Section 4 : Mesures et moyens de prévention. L'employeur veille à ce que les travailleurs reçoivent des indications estimatives et, chaque fois que possible, des informations précises sur le poids de la charge et sur la position de son centre de gravité ou de son côté le plus lourd lorsque la charge est placée de façon excentrée dans un emballage. L'employeur fait bénéficier les travailleurs dont l'activité comporte des manutentions manuelles : 1° D'une information sur les risques qu'ils encourent lorsque les activités ne sont pas exécutées d'une manière techniquement correcte, en tenant compte des facteurs individuels de risque définis par l'arrêté prévu à l'article R. 4541-6 ; 2° D'une formation adéquate à la sécurité relative à l'exécution de ces opérations. Au cours de cette formation, essentiellement à caractère pratique, les travailleurs sont informés sur les gestes et postures à adopter pour accomplir en sécurité les manutentions manuelles.

Risques biologiques. Réglementation Les dispositions réglementaires relatives à la prévention des risques biologiques relèvent des articles R. 4421-1 à R. 4427-5 du Code du travail. Elles s’appliquent aux établissements dans lesquels la nature de l’activité peut conduire à exposer les travailleurs à des agents biologiques. Classement des agents biologiques L’article R. 4421-2 du Code du travail définit les agents biologiques comme étant des micro-organismes, y compris les micro-organismes génétiquement modifiés, des cultures cellulaires et des endoparasites humains susceptibles de provoquer une infection, une allergie ou une intoxication. Conformément aux dispositions de l’article R. 4421-3 du Code du travail, les agents biologiques sont classés en quatre groupes (1, 2, 3, 4), en fonction de la gravité croissante du risque d’infection qu’ils représentent pour l’homme. Présentation simplifiée de la classification réglementaire des agents biologiques Application des principes généraux de prévention Visite médicale à la demande

Risques chimiques. Ce qu’il faut retenir Colles, résines, fluides, diluants, dégraissants, colorants, peintures… Les produits chimiques sont présents dans tous les secteurs d’activité. Ils sont : utilisés de façon délibérée en tant que substances (pures) ou plus fréquemment en tant que mélanges : synthèse industrielle, analyse en laboratoire, traitement de surface, dépotage, dégraissage, nettoyage… émis par une activité ou un procédé (combustion, dégradation…) sous forme de poussières, fumées, vapeurs, gaz ou brouillards. Les produits chimiques qui entrent en contact avec le corps humain (par les voies respiratoires, la peau ou la bouche) peuvent perturber le fonctionnement de l’organisme. Ils peuvent provoquer : des intoxications aiguës, avec des effets plus ou moins graves, des intoxications chroniques : le contact répété avec certains agents chimiques, même à de faibles doses, peut alors porter atteinte aux poumons, aux nerfs, au cerveau, aux reins…

Rayonnements optiques. Éclairage à LED Conseils de prévention Depuis quelques années, l’éclairage à diodes électroluminescentes (LED) est devenu très courant dans les environnements de travail. Il suscite cependant certaines interrogations et parfois des inquiétudes. Voici quelques informations et quelques conseils pour une utilisation judicieuse de la technologie LED. Quels avantages ? Les avantages des éclairages LED Les LED (light emitting diodes ou diodes électroluminescentes) présentent de multiples avantages sur les autres dispositifs d’éclairage notamment les lampes à décharge (lampes à vapeur de sodium, lampe à vapeur de mercure, lampes aux halogénures métalliques) et les tubes fluorescents : pas de risque d’explosions pas de risque de bris de verre peu de risque de brûlure au contact pas d’émission de rayonnements ultraviolets ou infrarouges forte résistance aux chocs et aux secousses possibilité de gradation et d’intermittence de l’éclairage taille réduite qui permet de les intégrer dans de très petits espaces.

Bruit. Effets sur la santé Pour une journée de travail (8 heures), on considère que l'ouïe est en danger à partir de 80 dB(A). Si le niveau de bruit est supérieur, l'exposition doit être de plus courte durée. Si le niveau est extrêmement élevé (supérieur à 135 dB(A)), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse. Les effets sur la santé peuvent être multiples. Fatigue auditive A la suite d’une exposition à un bruit intense, on peut souffrir temporairement de sifflements d’oreilles ou de bourdonnements (acouphènes) ainsi que d'une baisse de l'acuité auditive. Surdité L'exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu les cellules ciliées de l'oreille interne. * Il existe d'autres surdités dont les causes sont sans rapport avec ce type d'exposition et qui peuvent, dans certains cas, être opérées ou corrigées. Autres effets sur l’organisme Le bruit favorise le risque d'accident du travail pour plusieurs raisons Troubles cardiovasculaires Troubles du sommeil Stress Bruit et grossesse

Code du travail L'employeur transcrit et met à jour dans un document unique les résultats de l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs à laquelle il procède en application de l'article L. 4121-3. Cette évaluation comporte un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de l'entreprise ou de l'établissement, y compris ceux liés aux ambiances thermiques. La mise à jour du document unique d'évaluation des risques est réalisée : 1° Au moins chaque année ; 2° Lors de toute décision d'aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail, au sens de l'article L. 4612-8 ; 3° Lorsqu'une information supplémentaire intéressant l'évaluation d'un risque dans une unité de travail est recueillie. Le document unique d'évaluation des risques est tenu à la disposition : 1° Des travailleurs ; 2° Des membres de la délégation du personnel du comité social et économique ; 4° Des agents de l'inspection du travail ;

Code du travail Les dispositions du présent titre déterminent, en application de l'article L. 4211-1, les règles auxquelles se conforme le maître d'ouvrage entreprenant la construction ou l'aménagement de bâtiments destinés à recevoir des travailleurs, que ces opérations nécessitent ou non l'obtention d'un permis de construire. Pour l'application du présent titre, on entend par lieux de travail les lieux destinés à recevoir des postes de travail, situés ou non dans les bâtiments de l'établissement, ainsi que tout autre endroit compris dans l'aire de l'établissement auquel le travailleur a accès dans le cadre de son travail. Les champs, bois et autres terrains faisant partie d'un établissement agricole ou forestier mais situés en dehors de la zone bâtie d'un tel établissement ne sont pas considérés comme des lieux de travail.

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