background preloader

A-t-on vraiment aidé les Grecs

A-t-on vraiment aidé les Grecs
Quelle impudence, ces Grecs ! Venir faire les poches de leurs créanciers, alors qu’aucun pays n’a reçu autant d’aide internationale rapporté à sa taille ! Ce discours, qui justifie la résistance aux demandes du nouveau gouvernement grec d’alléger le poids de la dette hellénique, semble à première vue justifié : depuis mai 2010, la Grèce a reçu 227 milliards d’euros de prêts internationaux, l’équivalent de son produit intérieur brut (PIB) de 2010. 197 milliards ont été prêtés par les pays de la zone euro, d’abord sous forme de prêts bilatéraux, puis à travers le Fonds européen de stabilité financière. Le Fonds monétaire international (FMI) a apporté de 30 milliards (nets des remboursements déjà effectués). La Grèce a également bénéficié d’une décote de moitié sur les titres de dette publique détenus par les créanciers privés, soit un allégement de près de 100 milliards. Le regard change quand on examine à quoi a servi cette « aide » considérable.

No Grexit La Grèce à nouveau sous la pression des agences de notation L'agence S&P a abaissé d'un cran la note souveraine du pays tandis que Moody's menace de faire de même. Toute deux pointent les incertitudes qui entourent les négociations entre la Grèce et ses créanciers. L'ombre de la faillite plane au-dessus de la Grèce. S&P, qui avait menacé le pays d'une dégradation le 29 janvier suite à l'accession au pouvoir de Syriza, est donc passée à l'action. Pour justifier son pessimisme, Moody's évoque pour sa part le «degré élevé d'incertitude sur l'issue des négociations entre la Grèce et ses créanciers publics». La Grèce a tenté de minimiser ces craintes en assurant que le pays ne serait pas à court de liquidités dans les prochains mois. De nombreux experts estiment cependant que les caisses de l'État seront rapidement vides si le pays ne parvient pas à trouver un accord sur le prolongement de son programme d'aide.

Grèce : le gouvernement Tsipras a-t-il vraiment refusé de réformer ? Un des arguments les plus fréquemment utilisés ces derniers jours pour justifier la violence avec laquelle la Grèce et son gouvernement sont traités par les créanciers européens est l'incapacité du gouvernement d'Alexis Tsipras à réformer. La charge a été menée notamment par l'ancien premier ministre belge, le libéral flamand Guy Verhofstadt en réponse au discours du premier ministre hellénique le jeudi 8 juillet. L'arrestation de Leonidas Bobolas Qu'en est-il exactement ? Des mesures contre l'évasion fiscale Une action symbolique ? Le long travail préalable Mais le gouvernement grec doit repartir de zéro dans des conditions difficiles. Quelques fruits Ces nouvelles méthodes commencent cependant à porter leurs fruits. Inspections du travail renouvelées De même, une nouvelle équipe d'inspecteurs du travail, la Sepe, a été mise sur pied et a effectué de nombreux contrôles, notamment dans les banques et les médias. La tentative de numérisation des paiements La responsabilité des créanciers

Dette grecque : Athènes entame à Paris sa tournée européenne VIDÉO - Le premier ministre Alexis Tsipras a assuré «ne pas chercher le conflit» avec les partenaires européens de la Grèce, notamment l'Allemagne avec laquelle le dialogue de sourds se poursuit. Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis rencontre Michel Sapin ce dimanche. Le nouveau gouvernement grec entame ce dimanche à Paris une tournée européenne visant à trouver des soutiens pour alléger le fardeau de sa dette, avec la volonté de convaincre de manière argumentée, plus policée que lors de ses premiers échanges, acides, avec ses créanciers. Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis doit rencontrer son homologue français Michel Sapin vers 17 heures à Paris. Les deux hommes doivent ensuite lire une déclaration commune vers 18h30. «N'oublions pas que tout ceci n'est pas qu'une crise grecque. La France comme «trait d'union» La France voudrait elle être un «trait d'union» entre Athènes et Berlin, alors que François Hollande a dîné vendredi avec Angela Merkel.

Un insider raconte : comment l'Europe a étranglé la Grèce - NPA - Comité de l'Ariège ARTICLE MEDIAPART07 juillet 2015 | Par christian salmonQuelques jours avant le référendum, un conseiller important du gouvernement grec, au cœur des négociations avec Bruxelles, a reçu Mediapart. Il raconte les cinq mois du gouvernement de Syriza, les discussions avec les Européens, la situation catastrophique de la Grèce. Il détaille surtout la stratégie d’étouffement mise en place méthodiquement par l’Eurogroupe et l’asphyxie financière qui a détruit l’économie grecque. Voici le texte de cet entretien au long cours. Athènes, de notre envoyé spécial.- Quelques jours avant le référendum, un conseiller du gouvernement a reçu plusieurs journalistes français, dont Christian Salmon pour Mediapart (lire notre boîte noire). Depuis le début, je n’étais pas d’accord sur la façon dont nous avons négocié avec les Européens. Parce que nous ne pouvons rien emprunter. Alors, l’État ne pouvait plus emprunter auprès des banques. Bien sûr, les banques avaient des réserves de sécurité. "Non.

Dette grecque : une priorité française Paru dans leJDD Yanis Varoufakis est le nouveau ministre, iconoclaste, des Finances grec. (Reuters) Cela s'appelle créer une rupture doctrinaire et c'est signé Yanis ­Varoufakis. Le nouveau ministre grec des Finances a une passion pour la théorie des jeux. C'est avec une véritable "task force" française que s'engage le dialogue. Alexis Tsipras, lui, doit rencontrer François Hollande mercredi à Paris. Pour mener à bien ces négociations, les nouveaux maîtres d'Athènes ont joué une autre carte française en confiant un mandat, comme leurs prédécesseurs, à la banque Lazard, représentée par Matthieu Pigasse, vice-président de Lazard en Europe. Bruna Basini - Le Journal du Dimanche dimanche 01 février 2015

Grèce : À qui profite la crise ? - NPA - Comité de l'Ariège Selon Éric Toussaint, les pre­miers à trouver de l’intérêt dans la crise grecque, ce sont les institutions européen­nes elles-­mêmes. « Telles qu’elles sont composées actuellement, avec des orientations néolibérales évi­dentes, c’est clair qu’elles ont intérêt à démontrer à l’opinion qu’on ne peut pas rompre avec les politiques d’austérité... » Comme un mes­sage à faire passer à d’autres États membres, comme l’Italie ou l’Espagne. « Oui, et même aux Belges et aux Allemands, même si on ne vit pas la crise avec la même acuité que les Grecs », ajoute le président du CADTM. Mais ce n’est pas tout. On sait que la crise grecque se déroule aussi sur fond de privatisations en série. « On a bradé les prix, rap­pelle Éric Toussaint. Tsipras a fait des concessions importantes, comme accepter la poursuite de la privatisation du port du Pirée, acheté par les Chinois à un prix in­téressant. Le malheur des uns... Qui pèse le plus sur les décisions dans la crise grecque ? Interview : Pascale Serret Non.

Angela Merkel souhaite «force et succès» à Aléxis Tsípras Trente-six heures après la victoire de Syriza aux élections légilsatives en Grèce, la chancelière allemande, Angela Merkel, est sortie de son silence ce mardi en souhaitant, par le biais d’un message écrit, «force et succès» au nouveau premier ministre, Aléxis Tsípras. Un «succès» qui dépendra notamment d’Angela Merkel elle-même, la chancelière étant l’un des interlocuteurs avec qui Aléxis Tsípras devra négocier pour régler le problème de la dette grecque. La suite du message transmis par la chancellerie informe d’ailleurs l’impétrant qu’il prend ses fonctions «dans une période difficile, dans laquelle [il va] être confronté à une grande responsabilité». Une façon de le rappeler aux engagements de ses prédécesseurs, que Berlin veut voir appliqués. A lire aussi : Grèce : des doutes autour d’une dette Le gouvernement annoncé aujourd’hui Aléxis Tsípras doit annoncer ce mardi la composition de son gouvernement. A lire aussi : Gauche radicale et droite nationaliste : accord et à cris

Grèce : de l’absurde au tragique - NPA - Comité de l'Ariège Il faut s’opposer à ceux qui mènent la Grèce et la gauche grecque à la capitulation. Nous publions ici un texte de Stathis Kouvélakis initialement paru sur le site états-unien Jacobin. Stathis Kouvélakis est membre du comité central de Syriza, et enseigne la théorie politique à King’s College (Londres). Quiconque vit actuellement, ou se contente de suivre, les derniers développements en Grèce ne comprend que trop bien le sens d’expressions telles que « moments critiques », « climat de tension », « rupture dramatique », ou encore « situation-limite ». Le terme peut paraître étrange, ou exagéré. Comment expliquer que les dirigeants de Nouvelle démocratie et de To Potami, respectivement Vangelis Meïmarakis et Stavros Theodorakis – chefs du camp qui a été battu de manière écrasante dimanche dernier –, soient devenus les porte-parole officiels de la ligne qui est actuellement défendue par le gouvernement grec ? Dimanche dernier donc, le peuple grec a ébranlé l’Europe et le monde.

Crise politique grecque: le taux d'emprunt français au plus bas Valeurs refuges? Après l'annonce de nouvelles et incertaines élections législatives anticipées en Grèce, les taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne et de la France ont touché des plus bas historiques. Vers 15 heures, le bund (obligations allemandes) évoluait à 0,559% après être descendu à 0,552% sur le marché obligataire secondaire. A l'inverse, le taux d'emprunt grec s'envolait ce lundi atteignant 9,55%, contre 8,5% lors de la séance précédente. Les investisseurs craignent une nouvelle crise politique en Grèce après l'annonce ce lundi 29 décembre d'élections législatives anticipées, le Parlement n'étant pas parvenu à nommer un président de la République.

Grèce: l'Eurogroupe se réunit dans un climat de méfiance "Nous allons avoir des négociations extrêmement difficiles". En ces termes le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a défini la mission de l'Eurogroupe qui se réunit ce samedi après-midi à Bruxelles. Une mise en garde qui refroidit partiellement les espoirs d'un accord entre la Grèce et ses créanciers, suscités par les nouvelles propositions du gouvernement d'Alexis Tsipras. Connu pour être partisan d'une ligne très dure vis-à-vis d'Athènes, Wolfgang Schäuble a en effet expliqué estimer que les propositions de réforme avancées par Athènes pour demander un nouveau plan de renflouement "sont loin d'être suffisantes", avant d'ajouter: "Nous ne pouvons pas avoir confiance dans des promesses". Le conservateur allemand a mis en cause la responsabilité du gouvernement grec de gauche radicale, arrivé au pouvoir en janvier. Dijsselbloem aussi sceptique L'expression de méfiance du ministre allemand faisait écho à celles d'autres membres de l'Eurogroupe.

Yanis Varoufakis, l’intrus chez les grands argentiers européens LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Pas les mêmes codes, pas les mêmes référents, pas les mêmes manières de se comporter… C’est peu dire qu’il y a un « choc Varoufakis » sur la scène très « policée » des grands argentiers européens. Et ce « choc des cultures » sera encore, vendredi 20 février dans l’après-midi, l’un des éléments clés de la réunion de l’Eurogroupe (l’instance qui réunit les ministres des finances de la zone euro), qui doit décider de la suite donner à la demande grecque de prolongation du plan d’aide dont bénéficie Athènes. Lire aussi : La Grèce demande officiellement la prolongation de 6 mois de l’aide financière européenne À Bruxelles, l’attitude de ce Gréco-australien, brillant économiste, ultra-présent sur les réseaux sociaux est jugée agressive. Une tournée médiatisée, des faux pas retentissants Le premier « faux pas » attribué à M. L’entretien avait été « constructif », selon l’entourage de M. Le fait que M. M.

Related: