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Génocide des Arméniens : déportation et massacres

Génocide des Arméniens : déportation et massacres
Les ressources Au printemps 1915, la population arménienne de l'Empire ottoman est victime d'arrestations massives, de déportations et de massacres. le bilan: près de 1,3 millions de morts. Cliquez sur les éléments de la légende pour les faire apparaître sur la carte (version image). Après la défaite de Sarikamich contre les Russes, le gouvernement jeune-turc s'attaque aux Arméniens de l'Empire, et en premier lieu à ceux des provinces orientales, morceau de l'Arménie historique où se trouve la majorité d'entre eux.

L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916) - Encyclopédie des violences de masse La prise de décision d’exterminer les Arméniens et le mode opératoire La décision d’exterminer les Arméniens a été prise entre le 20 et 25 mars 1915, au cours de plusieurs réunions du Comité central jeune-turc qui a siégé immédiatement après le retour d’Erzerum vers la capitale d’un de ses membres les plus éminents, le Dr Bahaeddin Sakir. D’après les mémoires de certains des neuf membres du Comité, trois d’entre eux étaient favorables à la déportation, mais pas à l’extermination de la population arménienne (point relevé par Huseyin Cahit [Yalçin], Siyasal Anılar [Souvenirs politiques], Istanbul 1976, et Mithat Sükrü [Bleda], Imperatorlugun Çöküsü [La chute de l’Empire], Istanbul 1979, 56-59:Astourian, 1990:140-141). Le quartier général de l’Organisation spéciale était basé au siège du CUP, rue Nur el-Osmaniye, à Istanbul. Le rôle de l’armée dans ces violences est à nuancer.

262. R.Wan: "Le papier d'Arménie" (2012) Le dernier album de R.Wan réserve de belles surprises, au premier rang desquelles figure le troublant « papier d’Arménie », évocation sensible du génocide arménien. L'impeccable orchestration plonge l'auditeur dans une atmosphère ouateuse et onirique; quant au texte, il insiste sur la fragilité de la mémoire. L'éloignement dans le temps rend d'autant plus ténu les souvenirs d'un drame que les autorités turques s'emploient à nier ("une fumée de martyrs que l'armée nie en bloc"). En quoi les massacres de 1915 se distinguent-ils des pogroms précédents? Entre mer Noire et mer Caspienne, Caucase et Mésopotamie, situé au carrefour des grands Empires perse, romain, byzantin, puis arabe, mongol, ottoman et russe, le royaume chrétien d'Arménie est âprement disputé depuis sa fondation au VIème siècle avant JC. Le mouvement des Jeunes-Turcs s'empare du pouvoir en 1908. En février 1914, sous la pression des puissances occidentales, les autorités ottomanes signent la « réforme de l’Arménie ». 2.

L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916) - Encyclopédie des violences de masse Introduction Parmi les innombrables violences observées durant la Première Guerre mondiale, l’extermination des Arméniens constitue l’épisode le plus sanglant touchant des populations civiles : environ un million cinq cent mille personnes perdent la vie en 1915-1916, victimes du régime jeune-turc (Cf. infra, « Le bilan des violences de masse »). Le contexte de guerre — la Turquie entre dans le conflit aux côtés de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie — crée les conditions propices à un tel déchaînement de violence et permet de légitimer des mesures inconcevables en temps de paix. Entre avril et septembre 1915, un terroir arménien vieux de trois mille ans — les provinces arméniennes de l’Est de l’Asie Mineure — a été méthodiquement vidé de sa population, rayé de la carte en l’espace de quelques mois.

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