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Nature, le nouvel eldorado de la finance

Nature, le nouvel eldorado de la finance
La course au profit généralisé et le marché global ont largement contribué à la crise écologique actuelle. Pourtant, les mondes de l'économie et de la finance prétendent renverser la tendance et sauver la planète en la protégeant à leur façon, c'est-à-dire avec de l'argent. C'est bien l'émergence d'un nouveau marché, celui de la protection environnementale, que décrypte le documentaire de Sandrine Feydel et Denis Delestrac - l'auteur du Sable, enquête sur une disparition, récemment diffusé par ARTE. La nature de l'argent Fruit d'un patient et minutieux travail d'investigation, Nature, le nouvel eldorado de la finance met en relief les mécanismes d'un système naissant qui pourrait se révéler une entreprise de tartufferie mondiale.

Hubert de Vauplane » Blog Archive » Les marchés financiers comme Biens communs La finance moderne a perdu la raison. Et elle ne semble toujours pas prête de la retrouver. Comme si la crise de 2008 ne devait être qu’un « fâcheux » incident qu’il convient vite d’oublier, surtout en ne changeant rien. Comment s’étonner alors que le monde financier et bancaire reste assimilé pour le plus grand nombre à une jungle où la seule loi qui compte est celle du profit, de la spéculation, et où la justice n’arrive pas – ou peu – à entrer ? Beaucoup d’encre (y compris des pellicules) a déjà coulé sur le thème de la déconnexion du monde financier et de l’économie et de l’irrationalité des marchés financiers. Examinons non pas les attitudes individuelles, mais la perte des repères collectifs, comme la notion de « biens communs ». Longtemps laissée entre les mains des seuls philosophes ou de quelques écologistes, la question des rapports entre la finance et la notion de biens communs fait depuis peu en France l’objet d’un renouveau. Qu’est-ce donc que les « biens communs » ?

Michel Bauwens : « Uber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage » Pour ce théoricien de l’économie collaborative, seul le vrai « pair-à-pair » et la culture d’un « bien commun » constituent une réponse à la crise écologique et de civilisation de l’Occident. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Claire Legros (Propos recueillis par) Ancien chef d’entreprise, Michel Bauwens étudie depuis une dizaine d’années l’économie collaborative et ses réseaux qui s’organisent pour créer des outils partagés et mutualiser les savoirs et le travail. Auteur de « Sauver le monde, vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer » (Les Liens qui libèrent), il est l’un des théoriciens des « communs », un modèle économique et politique d’avenir selon lui, et une réponse à la crise écologique et de civilisation liée à la raréfaction des ressources. A condition que l’Etat joue pleinement son rôle de régulateur. Comment analysez-vous la crise que provoque en France l’installation de plateformes telles qu’Uber ? Justement, peut-on réguler et comment ?

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