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Dossier neuro-pédagogie

Dossier neuro-pédagogie
Dossier préparé par Francine Mounier-Barreau L’homme est capable de penser, de créer, de sentir, d’apprendre parce qu’il est doté de son système nerveux : les sens et son cerveau. Etant donné que tout apprentissage commence par la perception et qu’il est possible grâce à notre cerveau, il s’avère de première importance de comprendre le fonctionnement de celui-ci. En effet, la méconnaissance de notre potentiel cérébral et du fonctionnement des mécanismes cérébraux impliqués dans l’acte d’apprendre est souvent la source des problèmes aussi bien des enseignants que des apprenants. Cette démarche permet aux enseignants de se construire un contenu de formation permettant d’accueillir la multi-diversité des stratégies d’apprentissage inhérentes aux apprenants et offre à ceux-ci de : - découvrir leurs stratégies de réussite et d’échec - en développer de nouvelles - élargir leur champ perceptif pour devenir (A. Télécharger le document PDF: Dossier Neuro-pédagogie, Francine Mounier-Barreau Related:  Neurosciences

Mon cerveau, ce héros... et ses mythes De "l'effet Mozart' à la croyance que l'on n'utilise que 10% de son cerveau, les neuro mythes sont partout et particulièrement dans l'enseignement. Philosophe de formation mais chargée de mission à La main à la pâte et membre associée à l'Institut Nicod, Elena Pasquinelli nous invite à découvrir les neuro mythes et à les comprendre pour mieux les combattre. Un combat devenu nécessaire parce qu'ils justifient de façon banale le maintien de préjugés et qu'ils empêchent du coup l'Ecole de tirer parti des avancées scientifiques. "Ce voyage au royaume des mythes ne sera pas un voyage de tout repos et il présente des risques", écrit E Pasquinelli. En fait, son petit livre, publié aux éditions Le Pommier, se lit très agréablement. Le risque c'est qu'il détruit des mythes bien ancrés dans nos têtes, qu'il en fait découvrir d'autres et qu'il nous invite à exercer notre esprit critique. Son ouvrage n'est en rien une remise en question des neurosciences. Je ne crois pas.

Management: comment se servir des neurosciences quand vous êtes dos au mur - 19 avril 2014 Comme un réalisateur hollywoodien talentueux le fait subtilement pour nous faire vivre pleinement l’histoire qu’il nous raconte, nous pouvons prendre conscience puis modifier volontairement ce que nous voyons, entendons et ressentons pour atteindre plus efficacement nos objectifs. La réalité est perçue et vécue de manière subjective et très personnelle. Les découvertes en psychologie et neurosciences nous amènent à parler de "réalités" au pluriel : certaines situations altèrent notre représentation interne (perception de la réalité externe), tout autant que cette dernière impacte les actions que nous menons dans le monde environnant Des illusions sensorielles sont créées par le cerveau en fonction de paramètres tels que l’effort, la faim, le plaisir ou la réussite, réels ou anticipés. 1. La taille : 2. 3. Lorsque nous sommes dans un état émotionnel positif, notre vision accède à une portion plus large de l’environnement, comme si l’horizon s’élargissait. Comment piloter votre cerveau ? M.

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.

Sept idées reçues sur le cerveau qui limitent votre efficacité Le cerveau se modifie à chaque seconde, en fonction de ce qu'on pense, de ce qu'on ressent, de ce qu'on dit et de ce qu'on fait. Il est malléable car il se reconfigure en fonction de l'environnement. C'est l'une des grandes découvertes des neurosciences depuis ces vingt dernières années. Grâce aux nouvelles technologies, dont l'IRM fonctionnelle, les chercheurs ont percé quelques mystères de sa performance. Bonne nouvelle: on peut optimiser ses cellules grises en agissant autrement. Idée reçue n°1. Eh bien non ! En pratique. Idée reçue n°2. C'est un mythe ! En pratique. Lire aussi: Mon travail m'empêche de dormir, que faire? Idée reçue n°3. Le cerveau ne chôme jamais. En pratique. Idée reçue n°4. Faux ! En pratique. Idée reçue n°5. Pas du tout. En pratique. >> Lire aussi: Cinq techniques pour développer son intuition au travail Idée reçue n°6 ." Le cerveau a une réserve d'énergie limitée dans la journée. En pratique. >> Lire aussi: Cinq citations pour décider vite et bien Idée reçue n°7.

Neurosciences et apprentissages Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 Quand on fait dire n'importe quoi aux neurosciences L'appel du ventre 6 mai 2013 Mémoire, plagiat et réseaux sociaux 7 mai 2013

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. 2. 3. 4.

Les émotions favorisent l’apprentissage Texte adapté de Même les émotions négatives aident à l’apprentissage publié sur le site de l’Université de Montréal le 17 janvier 2011Le chercheur Claude Frasson de l’Université de Montréal s’intéresse aux effets des émotions sur la mémoire. Par ses travaux, il cherche à concevoir des systèmes tutoriels intelligents qui intègrent la dimension émotionnelle de l’apprentissage. « Pour le chercheur, si les émotions sont la clé qui donne accès à la mémoire, c’est aussi dire qu’elles sont essentielles à l’apprentissage. On ne peut apprendre sans émotions, qu’elles soient positives ou négatives, affirme-t-il. Ce sont elles qui impriment les évènements dans notre mémoire. » Dans le cadre de sa recherche de maitrise, Ramla Ghali sous la direction de Frasson, a voulu connaitre les émotions les plus susceptibles de favoriser l’apprentissage. Selon que les enfants sont délicats ou agressifs, les stratégies d’apprentissage ne doivent pas être les mêmes. Dernière modification : 11 août 2021.

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. J.

Les neurosciences inspirent l'enseignement À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujour- d'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ? Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une façon générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences. Car c'est bien le cerveau qui permet d'apprendre, et ce dernier obéit à des règles de fonctionnement. Les neuroscientifiques savent à quel point émotion et cognition sont liées. « Naturellement » motivé Que conclure de ce préambule ? Voir les yeux fermés Réguler ses émotions

Inhiber son cerveau pour raisonner L'essentiel • Les recherches en « neuropédagogie » peuvent éclairer certains mécanismes cognitifs et cérébraux de l’apprentissage. • L’apprentissage de l’inhibition de certains automatismes permet d’éviter les biais de raisonnement. Les élèves prennent ainsi conscience de leurs erreurs de logique. • Le cerveau ayant « appris » à inhiber ses erreurs se reconfigure : le cortex préfrontal contrôle le raisonnement. L'auteur Olivier Houdé est professeur de psychologie à l'Université Paris Descartes. Du même auteur Les neurosciences et l'imagerie cérébrale en particulier apportent indiscutablement des clés pour mieux comprendre les comportements hu- mains normaux et pathologiques. Cela soulève bien entendu des questions éthiques, déjà analysées dans le domaine biomédical, mais qui peuvent se poser aussi dans le domaine de l'éducation où la réflexion bio-éducative reste à conduire.

Et si les neurosciences bousculaient le management ? Dopées par les progrès foudroyants de l'imagerie cérébrale, les neurosciences ont le vent en poupe. Leurs découvertes, au-delà de la sphère clinique, concernent au final tout type de relation humaine, y compris celles dans le monde du travail. « Nous avons pu localiser et comprendre quelles zones cérébrales s'activent lorsque nous ressentons des émotions, positives et négatives. Fait remarquable, ce sont les mêmes circuits qui s'activent dans notre cerveau lorsque nous sommes en relation avec autrui, confronté à ses émotions. Nous ressentons véritablement les émotions de l'autre et même ses états... Achetez l'article Pour J'achète Vous n'êtes pas abonné ? S'abonner Déjà inscrit ou abonné ?

Cinq biais cognitifs à connaître pour ne plus se tromper Dans l'urgence, l'incertitude, les flux continus d'informations, nous convoquons inconsciemment des raccourcis mentaux afin de trancher. Côté face, ils nous permettent d'évaluer rapidement une situation. Côté pile, ils parasitent nos pensées, déforment notre appréciation de la réalité et génèrent (ou se basent sur) des stéréotypes. LIRE AUSSI >> Sept idées reçues sur le cerveau qui limitent votre efficacité Les travaux des psychologues américains Amos Tversky et Daniel Kahneman ont théorisé le rôle des "biais cognitifs" et leur impact sur notre raisonnement. 1. Vous êtes prêt à changer les portables dans l'entreprise et c'est la marque leader qui vous séduit, car vous êtes convaincu de sa supériorité: plus moderne, plus sûre. LIRE AUSSI >> Cinq techniques pour développer son intuition au travail La parade. 2. Vous allez investir sur un projet pour un montant raisonnable à vos yeux. LIRE AUSSI >> Confiance en soi: comment contrer ces pensées qui vous freinent La parade. 3. La parade. 4. 5.

neurosciences Entretien avec Richard LEVY, Professeur en neurosciences Richard LEVY intervient lors du MOOC Digital Learning Management. Lancement le 28 février Découvrez le programme Quelles sont les dernières avancées en matière de connaissance du cerveau ? Je citerais parmi les multiples progrès, deux grandes avancées en matière de connaissance du cerveau : Nous savons désormais que les grandes fonctions mentales dépendent de réseaux cérébraux inter-reliés. Nous avons aussi appris ces dernières années, contrairement à l’idée reçue, que les neurones pouvaient se régénérer dans le cerveau, en particulier dans des régions clés impliquées dans la capacité à mémoriser. Est-ce que les avancées en matière de connaissances du cerveau nous permettent aujourd’hui de savoir mieux apprendre ? Les connaissances en neurosciences cognitives nous permettent d’avoir des modèles de ce qu’est la mémoire. Ces mémoires peuvent être modulées par la motivation et la capacité à focaliser notre attention. Les moments de vie

Les neurosciences neutralisent le « Je n’ai rien retenu de ma formation ! » Loading... L’article d’Aurélie Van Dijk « Pour en finir avec : « Je n’ai rien retenu de ma formation ! » »​ est paru dans Décideurs (fév. 2017) « En allant à ma formation sur l’affirmation de soi, je pensais que j’allais rester assise pendant 3 jours… à regarder le formateur faire défiler des diapositives et lire un support rempli de texte. Je pensais que comme d’habitude j’allais être submergée par une tonne d’informations et, au final, ne rien retenir de tout cela… mais en fait, ça ne s’est pas du tout passé comme ça… Très rapidement, le formateur nous donne la parole, nous questionne, nous invite à échanger entre nous… Il nous met en situation, nous félicite, nous montre des vidéos, nous fait bouger. La formation a été beaucoup plus rythmée que prévu ! Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous apprenons ? L’apprentissage est étroitement lié au processus de mémorisation. Il est possible d’apprendre sans bouger : en observant et en visualisant Les point clés

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