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Peut-on éteindre l’Internet? » Article » OWNI, Digital Journalism

Peut-on éteindre l’Internet? » Article » OWNI, Digital Journalism
La question d'une censure totale d'Internet fait peur mais c'est plus la censure locale qu'il faut craindre. Pour Stéphane Bortzmeyer, c'est en renforçant les infrastructures qu'on améliorera la résistance du réseau. Ce jeudi 27 janvier, l’Epitech organise une intéressante conférence sur le thème « Peut-on éteindre l’Internet ? Le sujet fait évidemment allusion à un certain nombre de cas connus : projet étasunien de doter le Président d’un gros bouton rouge pour éteindre l’Internet, pannes spectaculaires comme celle due à l’attribut 99 de BGP ou celle du DNS chinois, « attaques accidentelles » comme celle de Pakistan Telecom contre YouTube ou celle de China Telecom, mesures liberticides prises par des États qui trouvent l’Internet trop libre (filtrage systématique, allant jusqu’au détournement du DNS en Chine, loi LOPPSI en France, etc), tentatives (assez ridicules, surtout en France) de faire taire WikiLeaks. Il n’a pas manqué d’articles sensationnalistes sur ce thème.

Delicious ne fermera pas, dit Yahoo | Marie-Eve Morasse Le logo de Yahoo - Photo: AP Yahoo ne dément pas avoir perdu de l'intérêt à maintenir le site Delicious, mais rassure ses utilisateurs : le service devrait continuer à exister. «Nous ne fermons pas Delicious. (...) nous croyons qu'il y a un lieu idéal pour Delicious à l'extérieur de la compagnie où le site peut redevenir compétitif», peut-on lire dans un billet publié sur le blogue officiel du site. Que veut dire exactement Yahoo? Depuis 24 heures, la rumeur court à l'effet que Yahoo ait l'intention de fermer plusieurs services. Yahoo dit avoir été «déçu de voir la manière dont l'histoire a été reprise par la presse» et invite les internautes à ne pas paniquer. «Nous continuons de maintenir Delicious et vous encourageons à l'utiliser», écrit Yahoo, qui promet de tenir les internautes au courant des développements.

Tout est prêt pour le changement Peu d'entre nous arrivent à y mettre les mots, mais beaucoup le ressentent: le monde change. Les technologies sont là, les rapports de force évoluent... mais sommes nous prêts nous-mêmes à entrer dans une nouvelle ère? Depuis que je suis rentré de la conférence Lift qui a eu lieu à Genève début février, ça cogite sérieux. Des intuitions ou des remarques que je pensais réservées aux quelques piliers de Minorités se sont révélées partagées par de nombreuses personnes de différents horizons et nationalités. Avec les révolutions arabes en cours et la présence toujours plus importante d’Internet dans nos vies, la question de la réalité de la démocratie se pose avec acuité. Mais voilà. En plus, on n’est plus au temps de l’ORTF. Même si je trouve qu’ils exagèrent parfois un petit peu, Don Tapscott et Anthony Williams ont bien saisi le changement majeur que représente Internet. L’apprentissage, mais massif Avec Internet, on passe à un niveau différent. Collaboratif = Démocratie

Internet : les jean-foutres ont pris le pouvoir En 1994, apparaissait le Web. L’un des premiers sites était Playboy.com. Depuis cette époque, toutes les entreprises ont ouvert une vitrine sur cette sous-partie d’Internet. Avec l’explosion du nombre d’ordinateurs interconnectés, sont apparus… les piratages. Car ce réseau a été bâti pour faire un nombre incroyable de choses, mais pas du commerce sécurisé. Tout est troué, mal installé, mal pensé. D’autant que généralement, le seul perdant, c’est le client. Pas de souci, tout cela est si vite oublié… Ceux qui ne l’oublieront pas sont généralement des anonymes, qui n’ont pas les moyens de faire payer ceux qui sont à l’origine de leurs ennuis. Bien entendu, ces entreprises, ces ministères, blâmeront les « pirates » qui ont accédé à ces données. Pourtant, on semble oublier un peu vite que le défaut de protection des infrastructures est le fait desdites entreprises, desdits ministères. Leurs économies de bouts de chandelles ont des conséquences. Et l’article 226-17 du Code Pénal dispose que :

L'Iran veut créer son propre Internet, coupé du reste du réseau Pour protéger ses citoyens contre les idées et la culture occidentale, le gouvernement iranien entendrait déconnecter entièrement le pays de l’Internet mondial et de le remplacer par un réseau interne au pays. L’information peut paraître saugrenue mais c’est le Wall Street Journal qui la dévoile. L’Iran serait donc en train de se diriger vers une censure d’un nouveau type des moyens de communication : un Internet national non relié à l’Internet mondial. D’après des observateurs de la politique iranienne à l’intérieur et à l’extérieur du pays, le pouvoir iranien verrait dans ce projet un moyen de clore la lutte pour le contrôle d’Internet, la « guerre molle ». M. Vers un internet à deux vitesses ? Le Wall Street Journal indique que peu de gens estiment crédible une coupure totale du pays avec l’Internet mondial tant les enjeux financiers sont grands. Cette redéfinition d’Internet n’est d’ailleurs pas le seul cheval de bataille du régime iranien dans la « guerre molle« .

Le risque de l’individualisation de l’internet La lecture de la semaine, il s’agit d’une petite partie d’un article paru dans la New York Review of Books. Intitulé « Mind Control and the Internet » (Internet et le contrôle de l’esprit), l’article de Sue Halpern consiste, comme c’est le cas la plupart du temps dans la New York Review of books, en le développement d’une thèse qui s’appuie sur la critique de plusieurs livres récemment parus. Je n’ai gardé qu’un passage de ce long article, celui où Sue Halpern recense le livre de Eli Pariser, The Filter Bibble : What the Internet Is Hiding from You. Ce livre montre notamment que depuis décembre 2009, Google vise à donner à toute requête effectuée sur le moteur de recherche un résultat qui corresponde au profil de la personne qui fait la recherche. Cette correspondance s’applique à tous les usagers de Google, même si elle ne prend effet qu’après plusieurs recherches, le temps qu’il faut à l’algorithme Google pour évaluer les goûts de l’usager. Xavier de la Porte

2 ans après le Thalys, Internet arrive dans les TGV Le 26 novembre prochain, la SNCF dévoilera une offre multimédia et Internet. Baptisée Box TGV, cette nouvelle offre devrait permettre aux voyageurs de rester connectés au Web durant leur trajet dès la fin novembre. Une expérimentation sera menée dans un premier temps sur la ligne TGV Est européenne, notamment entre Paris et Nancy. Les TGV circulant sur la ligne proposeront l'offre progressivement. Les Box TGV devraient être proposés par la suite à l'ensemble du réseau, en fonction du succès. Après des petits déboires dus à l'antenne, le Thalys propose déjà un service de ce type depuis avril 2008 ! Antenne cloche qui équipe le Thalys pour diffuser dans le train en WiFi une connexion Internet par satellite.

Chine: campagne pour l’utilisation des vrais noms sur Internet » De nombreux activistes des droits des citoyens défendent l'utilisation des identités réelles sur le web. C'est nécessaire pour vaincre la peur liée à la censure du gouvernement, estiment-ils. Ce billet a été publié en anglais par Oiwan Lam sur Global Voices Advocacy, l’un des sites de Global Voices, destiné à défendre la liberté d’expression en ligne et à combattre la cyber-censure. Pour beaucoup d’internautes, l’enregistrement en ligne des véritables identités est considéré comme une atteinte à la vie privée. En mars, un activiste du Net, Zhan Lifan a écrit un article “Confession d’un internaute à découvert” [en anglais] pour défendre l’utilisation des identités réelles sur le web. Dimanche 13 juin, Ai Weiwei a aussi lancé une campagne sur Twitter pour l’utilisation des vrais noms. “这是必要的一步。 C’est une étape nécessaire. “当局怎么可能抓每一个人呢? L’État ne peut pas tous nous arrêter. “你不用真名,谁都不知道你,但是政府想知道你的时候还是一下子就能知道你,你防备不了公安的网监。

La liberté, c’est le lien Dans un monde de plus en plus fluide, les structures hiérarchiques perdent en efficacité en même temps qu’elles froissent les individus épris de nomadisme. Pour favoriser l’innovation, la créativité, le bonheur de vivre, il faut créer des environnements propices à l’interaction sociale plutôt que vouloir créer des entreprises sur l’ancien modèle des startups. L’accroissement de la complexité Horizontalité, transversalité, réseau, coopération, collaboration… nous utilisons de plus en plus souvent ces mots pour désigner les nouvelles structures de travail et, plus généralement, d’organisation. Est-ce un phénomène de mode ou la conséquence d’une évolution plus profonde, et d’une certaine manière irréversible ? Répondre à cette question est un préalable. Utilisons une métaphore pour mieux comprendre la situation. Remplaçons maintenant le tapis de feutrine du billard par de la glace, mieux par un coussin d’air comme sur les tables de air-hockey. Les hétérarchies Trois solutions se présentent.

La liberté contre les traces dans le nuage - Une interview d'Ebe Il y a un peu plus d’une semaine Tristan Nitot évoquait sur son blog une « magnifique interview » du juriste Eben Moglen par le journaliste Glyn Moody (que nous connaissons bien sûr le Framablog, preuve en est qu’ils ont l’honneur de tags dédiés : Moglen et Moody). C’est la traduction de l’intégralité de cette interview que nous vous proposons ci-dessous. Pourquoi Nitot était-il si enthousiaste ? Parce qu’il est légitime de s’inquiéter chaque jour davantage du devenir de nos données personnelles captées par des Facebook et des Google. Mais la critique récurrente sans possibilités d’alternatives pousse au découragement. Or, poursuit-il, cette interview propose « une ébauche de solution technique qui pourrait bien signer la fin du Minitel 2.0 ». Et Tristan de conclure de manière cinglante : « l’identité en ligne, la liste de nos relations, les archives de nos messages échangés sont bien trop précieuses pour être confiées à quelconque organisation privée, quelle qu’elle soit ».

L’Éclaternet ou la fin de l’Internet tel que nous le connaissons [...] Plus on s’avance vers 2010, plus l’idée d’un même Internet « taille unique » pour tous devient un souvenir lointain, à cause de l’arrivée de l’iPhone, du Kindle, du BlackBerry, d’Android, et bien sûr du fameux iPad.[...] Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons aujourd’hui une traduction qui non seulement ne parle pas de logiciel libre mais qui en plus provient de CNN, et même pire que cela, de sa section Money ! Et pourtant il nous semble pointer du doigt une possible évolution d’Internet, celle de son éclatement sous la pression des smartphones et autres objets connectés tels ces nouvelles liseuses et tablettes dont on vante tant les futurs mérites. Une évolution possible mais pas forcément souhaitable car c’est alors toute la neutralité du Net qui vacille puisque les trois couches qui définissent le réseau d’après Lessig se trouvent ensemble impactées. L’article s’achève sur une note optimiste quant au HTML5 et au souci d’interopérabilité. Des angles morts Et après ?

N’appelez pas Kamel au 0627312471 URGENT !! Nous cherchons qqun de grpe sanguin A Négatif pr sauver un bébé qui a une leucémie. Kamel au 0627312471 Comme beaucoup d’entre vous l’auraient fait, n’étant pas de groupe A négatif, je me suis empressé de relayer ce message poignant vu sur Twitter, espérant charitablement aider quelqu’un par ce geste simple. Quelque peu piqué de m’être ainsi fourvoyé, j’ai donc fait quelques recherches, un peu tardivement je l’admet. Je ne sais pas par quel ce message se diffuse à nouveau ces temps-ci (un de mes contact facebook le relayait il y a quelques jours), ni qui se cache derrière ce numéro de téléphone (numéro surtaxé, arnaque ?). Si vous avez été réellement touchés par cet appel à l’aide, faites plutôt les démarches nécessaires pour devenir donneur, et incitez vos proches à en faire autant. Ceci est un hoax.

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