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La « nomophobie », ou la peur panique de se retrouver sans téléphone portable

La « nomophobie », ou la peur panique de se retrouver sans téléphone portable
Pendant un déjeuner avec une amie, Russell Clayton, doctorant à l’université du Missouri, a la surprise de voir sa convive le laisser précipitamment parce qu’elle a oublié son téléphone portable. Interloqué, il a l’idée de se pencher sur le sentiment de manque, voire de peur, qui habite certaines personnes lorsqu’elles sont séparées de ces petits objets devenus visiblement indispensables. Le téléphone portable est devenu « une extension de nous-même », à la manière du sonar de certains animaux, si bien qu’on peut parler d’ »iSelf », de « soi connecté ».Privé de son mobile, la personne souffrant de « nomophobie » a l’impression d’avoir perdu une part d’elle-même, et cela « peut avoir un impact négatif sur ses performances mentales ». Psychologiquement diminué Pour ses expériences, Clayton a fait appel à des étudiants. Cette angoisse avait déjà été identifiée en 2013 dans un sondage de la société anglaise d’enquêtes en ligne YouGov, qui travaillait sur le sujet depuis cinq ans :

Peut-on parler d’addiction aux smartphones ? Deux actionnaires « activistes » d’Apple, Jana Partners LCC et le fonds de pension des fonctionnaires de l’enseignement en Californie, demandent à la société américaine de développer des outils de contrôle parental adaptés aux Iphone. Ils s’inquiètent en effet d’une addiction des enfants et adolescents à ces appareils et réclament au fabricant une étude sur le sujet. « Ne diabolisons pas cet outil ! » Docteur Olivier Phan Pédopsychiatre, praticien hospitalier exerçant pour la Croix-Rouge et la Fondation santé des étudiants de France Le problème n’est pas le smartphone lui-même, qui est un vecteur. À lire aussi « Les adolescents sont conscients de leur difficulté à détacher » Anne Cordier Maîtresse de conférences en science de l’information et de la communication à l’université de Rouen Je pense qu’il faut différencier l’addiction, au sens médical du terme, d’une dépendance plus générale à la technologie.

Dépression, anxiété : les dangers du smartphone chez les ados accros L’utilisation immodérée des téléphones portables ou d’internet aurait un effet néfaste sur la santé mentale des jeunes, selon une étude sud-coréenne. Les adolescents « accros » souffriraient d’un déséquilibre chimique dans le cerveau les prédisposant à la dépression et à l’anxiété. Les adolescents qui ne peuvent se passer de leur portable ou d’internet seraient davantage enclins à développer des troubles psychologiques comme la dépression ou l’anxiété, selon une étude réalisée par le docteur Hyung Suk Seo, de l’Université de Corée, à Séoul. Un déséquilibre chimique dans le cerveau Les résultats de l’enquête ont été présentés lors de la réunion annuelle du Radiological Society of North America (RSNA) à Chicago. Selon les recherches dirigées par le scientifique, les adolescents accros à leur smartphone souffriraient d’un déséquilibre chimique dans le cerveau les prédisposant à la dépression et à l’anxiété. Psychothérapie efficace

Portrait d'une jeunesse ultra-connectée Alors que les technologies effraient beaucoup de professionnels de la relation client, craignant pour leur emploi, va-t-on vraiment vers un service client déshumanisé ? Une tribune de Ghislaine de CHAMBINE, directrice du salon Stratégie Clients Si l’intelligence artificielle et les algorithmes fascinent par leurs capacités de plus en plus innovantes, toutes ces technologies peuvent également effrayer nombre de professionnels du marketing et de la relation client, qui pensent que les emplois de leur secteur sont mis en danger, et que la relation client est déshumanisée. Mais est-ce vrai ? La montée en puissance des chatbots Au même titre que l’IA, la vocation des chatbots n’est pas de remplacer l’humain au centre de la relation client, bien au contraire ! Cependant attention : trop de robot tue le robot ! Des consommateurs de plus en plus autonomes Les générations Y et Z gèrent leurs vies depuis leurs écrans mobiles. Vers la démocratisation du messaging Une vision holistique du client

Junior Connect' 2017 : les jeunes ont toujours une vie derrière les écrans ! Chiffres clés de l’étude : ► 62 % des jeunes de 1 à 19 ans ont lu au moins un titre de presse jeunesse au cours de sa dernière période de parution. ► 67 % des enfants et adolescents choisissent leurs livres eux-mêmes, pour une lecture moyenne de 9 livres par mois. ► 81 % des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone (vs. 77 % l’année dernière). ► Les 1-6 ans passent en moyenne 4H37 sur internet par semaine (contre 2H10 en 2012). ► 79 % des 13-19 ans sont inscrits sur Youtube (vs 45 % en 2016), ce qui en fait le réseau social le plus fréquenté par cette tranche d’âge, suivi de Facebook (77 %). ► 36 % des 7-12 ans et 34 % des 13-19 ans ont leur propre tablette. ► Plus d’un foyer avec enfants sur deux (59 % vs 57 % l’année dernière) est maintenant équipé d’une tablette. ► 94 % des parents prennent en compte l’avis de leurs enfants dans au moins une catégorie de consommation. Lorsqu’ils sont seuls, la lecture de livres ou de magazines constitue l’activité principale de 76 % des moins de 20 ans.

Bonsoir
Merci pour cet article, qui met en lumière non plus des comportements addictifs "isolés" mais l'émergence d'une société toute entière qui tend à s'inscrire dans la cyberdépendance.
Karine by karine_grouped_psy Feb 15

Bonsoir,
c'est impressionnant ce terme pour cette nouvelle dépendance, qui est de plus en plus courante et qui peut se trouver chez tout le monde.
encore merci pour cet article
Marion by sellier_groupea_psy Feb 15

Bonsoir,
Oui, intéressant et original cet article sur une nouvelle forme de phobie, qui commence à être scientifiquement reconnue.
Merci pour ce partage. by jurand_groupea_psy Feb 15

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