background preloader

Greece’s solidarity movement: ‘it’s a whole new model – and it’s working’

Greece’s solidarity movement: ‘it’s a whole new model – and it’s working’
“A long time ago, when I was a student,” said Olga Kesidou, sunk low in the single, somewhat clapped-out sofa of the waiting room at the Peristeri Solidarity Clinic, “I’d see myself volunteering. You know, in Africa somewhere, treating sick people in a poor developing country. I never once imagined I’d be doing it in a suburb of Athens.” Few in Greece, even five years ago, would have imagined their recession- and austerity-ravaged country as it is now: 1.3 million people – 26% of the workforce – without a job (and most of them without benefits); wages down by 38% on 2009, pensions by 45%, GDP by a quarter; 18% of the country’s population unable to meet their food needs; 32% below the poverty line. And just under 3.1 million people, 33% of the population, without national health insurance. “We couldn’t just stand by and watch so many people, whole families, being excluded from public healthcare,” Kesidou said. “We’ve gained so much from people’s innovation,” she said.

Les Économistes atterrés : "La BCE tente un coup d’État contre la Grèce" L’illusion d’une Banque centrale européenne pratiquant un assouplissement monétaire pour sortir la zone euro de la déflation n’a duré que deux semaines. Hier, la BCE a unilatéralement décidé de ne plus accepter les titres publics grecs en contrepartie des liquidités accordées aux banques, tout particulièrement aux banques grecques. Ainsi, Mario Draghi met en péril la zone Euro, rompant son engagement à « tout faire pour préserver l’Euro ». Les banques grecques qui continuent à acheter des obligations de l’État, ne pourront donc plus les utiliser pour se refinancer auprès de la BCE. Cette décision irresponsable, dogmatique et punitive, prise pour des raisons politiques, par des technocrates non-élus, aboutit à déstabiliser le système bancaire grec et de la zone euro. La décision de la BCE va aggraver les difficultés d’élaboration et de mise en œuvre d’une politique alternative permettant de sortir de la crise. Le Collectif d’Animation des Economistes Atterrés

Nous sommes avec la Grèce et l'Europe Trois cents économistes et universitaires de tous les continents, de James Galbraith à Stephany Griffith-Jones, de Jacques Sapir à Dominique Meda, appellent les gouvernements européens et les institutions internationales à « respecter la décision du peuple grec » et à « engager des négociations de bonne foi avec le nouveau gouvernement grec pour résoudre la question de la dette ». Nous appelons les gouvernements d’Europe, la commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI à respecter la décision du peuple grec de choisir une nouvelle voie et d’engager des négociations de bonne foi avec le nouveau gouvernement grec pour résoudre la question de la dette. Le gouvernement grec a raison de soutenir qu’une profonde réorientation est nécessaire car les politiques mises en œuvre jusque là sont un complet fiasco. Elles n’ont apporté ni la reprise économique, ni la stabilité financière, ni les emplois, ni même des investissements directs étrangers. Premiers signataires

SwissLeaks : révélations sur un gigantesque système de fraude fiscale Et voici les SwissLeaks : une enquête internationale, dont Le Monde est à l’origine, dévoile les dessous d’un vaste système d’évasion fiscale encouragé par l’établissement britannique HSBC, deuxième groupe bancaire mondial, par l’intermédiaire de sa filiale suisse HSBC Private Bank. Ces révélations reposent sur des documents portant sur la période 2005-2007. Selon nos confrères, elles sont « susceptible[s] d’embarrasser de nombreuses personnalités, de l’humoriste français Gad Elmaleh [qui aurait, depuis, régularisé sa situation auprès du fisc français] au roi du Maroc Mohammed VI en passant par l’acteur américain John Malkovich, mais surtout d’ébranler les milieux bancaires internationaux ». En effet, 180,6 milliards d’euros auraient transité, à Genève, par les comptes HSBC de plus de 100 000 clients et de 20 000 sociétés offshore. Lire sur Lemonde.fr

Quand l’argent de vos cotisations retraite accélère le réchauffement climatique L’argent que gère le Fonds de réserve des retraites est censé garantir aux générations futures le bénéfice d’une protection sociale. Problème : une partie des excédents de cotisations retraites est investi dans des secteurs très polluants et des entreprises controversées. Basta ! C’était l’une des idées du gouvernement Jospin : créer un fonds de réserve pour les retraites afin de financer dans la durée les pensions des retraités, en particulier les dépenses supplémentaires générées par les « papy boomers ». Censé garantir aux générations futures de pouvoir bénéficier du système des retraites quand elles vieilliront, ce fonds contribue paradoxalement à ternir leur avenir. Total, Halliburton ou Gazprom profitent de l’argent des retraites L’un des placements préférés du fonds de réserve des retraites est Total, que l’on ne présente plus. L’industrie du tabac, la déforestation et les OGM aussi ! Et il n’y a pas que le réchauffement climatique. Les exemples se multiplient.

Saisie citoyenne dans une agence HSBC 180 milliards d’euros. C’est le montant de la fraude fiscale opérée par une filiale suisse de la banque HSBC, d’après l’enquête du Monde. Réagissant au scandale « Swissleaks », une vingtaine de militants du groupe altermondialiste basque Bizi ont opéré une saisie citoyenne ce 12 février à l’agence HSBC de Bayonne, sous les applaudissements des passants. Rassurez-vous : ils n’ont pas pénétré dans la salle des coffres. Il se sont juste emparés de quelques biens symboliques : chaises et mobiliers de bureau. « L’évasion fiscale en France coûte chaque année de 60 à 80 milliards d’euros à l’État », souligne Jon Palais, porte-parole de Bizi ! « Le financement d’une loi de transition énergétique qui aurait un minimum d’ambition nécessiterait 30 à 40 milliards d’euros. Avant de quitter la banque, les militants ont remis au responsable de l’agence un exemplaire du Livre noir des banques que Basta ! Photos : Bizi !

Lobbying, consanguinité, complaisance... "Le Livre noir des banques" Depuis la crise financière de 2008, quel bilan peut-on tirer des initiatives prises par les Etats pour mieux encadrer la finance ? Vivons-nous dans un monde plus sûr, mieux régulé, plus transparent ? Pouvons-nous être certains que le contribuable français ne sera plus jamais sollicité pour renflouer une grande banque ? Pour répondre à ces questions, Dominique Plihon, pour l'association Attac, et Agnès Rousseau, pour Basta ! Oui, les risques restent très élevés, en particulier parce que s'est développée, à côté des banques, une "finance de l'ombre" que personne ne contrôle vraiment. (Crédit : Georges Gobet/AFP PHOTO) "Too big to fail", "trop gros pour faire faillite", comme on dit dans le jargon des économistes, ou encore "systémiques" (susceptibles de menacer tout le système). Enfin, la Commission européenne de Jean-Claude Juncker inquiète : est-elle vraiment décidée à réglementer la finance, alors que ce rôle a été confié à Jonathan Hill, un ancien lobbyiste du secteur. Sophie Fay

Évasion fiscale, fraudes et manipulations : découvrez le casier judiciaire de votre banque Depuis la crise financière de 2008, les scandales bancaires se multiplient. Et de toutes sortes. Il y a ceux directement liés à la commercialisation de produits financiers toxiques qui ont conduit à la crise des subripmes. Il y a les manipulations de taux, les fraudes ou les failles dans la « gestion des risques ». Sans oublier l’évasion fiscale ou le blanchiment d’argent de la drogue, du terrorisme ou de régimes dictatoriaux. Le catalogue des exactions bancaires est presque aussi varié que celui des produits financiers complexes qu’elles vendent à leurs clients ! La gravité de ces délits financiers ne sont évidemment pas de même nature. Basta ! Comment utiliser le tableau : En « survolant » une ligne, vous faîtes apparaître sous le tableau le descriptif de l’affaire, le logo de la banque et les sources de l’information. En cliquant sur le type de délit, vous accédez à une classification selon le délit. En cliquant sur la date, vous retrouvez les sanctions par année (de 2008 à 2014).

Les banques françaises continuent-elles de « spéculer sur la faim » Les trois principales banques françaises avaient promis en 2013 de mettre fin à leurs activités spéculatives sur les produits agricoles. Une étude de l’ONG Oxfam révèle le contraire. Cette spéculation, qui a contribué il y a quatre ans à faire exploser le prix du blé et à provoquer des émeutes de la faim dans les pays pauvres, s’est accru. Seul le Crédit agricole a tenu ses engagements. La spéculation sur les matières premières devrait être encadrée à partir de juillet 2015 par l’Autorité des marchés financiers. A moins que le gouvernement, lui aussi, ne respecte pas ses engagements. Elles s’étaient engagées à ne plus « spéculer sur la faim ». Les banques françaises étaient ainsi accusées de participer au vaste mouvement spéculatif sur les matières premières lancé par les grandes banques d’affaires anglo-saxonnes lors de la crise financière de 2008. En France, cette activité spéculative augmente de 40% Le Crédit agricole est la seule banque à avoir entièrement mis fin à cette activité.

Quand votre banque en faillite viendra se servir sur votre compte Pour intervenir en Centrafrique il aura fallut à la France trois bons mois pour obtenir un feu vert du Conseil de Sécurité de l'ONU. Ce qui est rapide. François Hollande a beau ne plus vouloir que la France soit le gendarme de l'Afrique, on ne peut pas pour autant jeter le famas dans le fossé et tourner le dos aux massacres. D'où le la Libye, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Centrafrique, le tout en quatre ans et deux présidents. Pour sauver des banques, ou mieux, le système bancaire mondial, la théorie voudrait qu'il faille des mois ou des années, vu le nombre de protagonistes impliqués. En ce sens, l'accord conclu au niveau européen le 11 décembre dernier est une bonne chose. Mais voilà : en l'état des finances publiques, et surtout de leurs taux d'endettement, les Etats ne veulent plus prendre le risque de devoir à nouveau intervenir pour sauver les banques, et risquer de "partir avec l'eau du bain" comme dit le proverbe américain. Moi, pas.

Puissante et incontrôlée : la troïka Cinq ans déjà que les États en crise de la zone euro vivent les affres du surendettement. Pour obtenir les prêts dont ils ont besoin d’urgence, il leur faut se soumettre aux exigences – les fameux mémorandums – de trois institutions phares qui forment la troïka : le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne (CE) et la Banque centrale européenne (BCE). Les mesures d’austérité qu'elles ont imposées n’ont jusqu’à ce jour pas eu les effets positifs escomptés, bien au contraire. Ce sont des hauts fonctionnaires, agissant sans aucun contrôle parmementaire, qui prennent les décisions, que les gouvernements doivent ensuite exécuter.

HSBC : du commerce de l’opium à l’évasion fiscale massive, l’histoire d’une banque au présent sulfureux Les scandales n’ont pas fini de rattraper la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation (HSBC). Après avoir été l’arme financière de l’empire britannique en Asie, la banque est désormais éclaboussée par le dossier SwissLeaks, un scandale aux multiples facettes, de la fraude fiscale en France aux affaires politiques et financières en Espagne ou en Grèce. Sans oublier d’autres délits et manipulations. La banque HSBC est revenue sur le devant de la scène. Une banque née du commerce de l’opium Le sigle HSBC signifie Hong Kong and Shanghai Banking Corporation. Londres créée une colonie à Hong Kong et, en 1865, est fondée la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation par un commerçant écossais spécialisé dans l’importation d’opium (à l’époque, 70 % du fret maritime qui transite par Hong Kong concerne l’opium venu des Indes). HSBC impliquée dans d’autres crimes financiers Ensuite, entre 1980 et 1997, elle développe ses activités aux États-Unis et en Europe. Des scandales en série

Related: