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Le management collaboratif, gage de performance pour l’entreprise

Le management collaboratif, gage de performance pour l’entreprise
De nouvelles pratiques managériales sont à l’honneur depuis quelques années : après le management agile ou humain, la tendance est aujourd’hui au management collaboratif. Il place l’homme au centre de l’organisation, bouleversant ainsi les modes organisationnels traditionnels reposant sur un système hiérarchique et pyramidal. Les précisions de Pascal Christin, consultant CSP Formation en management et leadership. Le management collaboratif est l’envie de faire ensemble, d’aimer faire ce que l’on fait avec les autres et de grandir ensemble chacun à son rythme. Poursuivre un objectif communCette pratique favorise la coopération au sein des équipes et avec les managers. Ce principe managérial prend en compte l’intérêt et les objectifs communs pour donner l’envie et la motivation à chacun de performer, et ce en toute autonomie. Favoriser la prise d’initiative et la créativitéAujourd’hui, les modèles hiérarchiques et pyramidaux de nos sociétés ne fonctionnent plus ! Related:  MAN 36 - Management des hommes au travail dans l'entreprise

Comment réduire le taux d’absentéisme au travail ? L’absentéisme est un cas de plus en plus fréquent dans les entreprises. Ayant atteint des proportions énormes cette année (18 %), le temps d’absentéisme est équivalent à 16,6 jours d’absence pour un salarié. Les causes de l’absentéisme sont diverses. Pour pouvoir les réduire au minimum, il faut effectuer un diagnostic et revenir aux sources du problème. Trouver la source Avant de résoudre un problème, il est indispensable de savoir d’où il provient. Un facteur externe ou un facteur interne ? Suivant une étude effectuée au sein de quelques entreprises, les responsables des ressources humaines ont affirmé qu’il existe généralement quatre raisons qui sont à l’origine de l’absentéisme des employés. Les solutions envisageables Certaines entreprises utilisent la contre-visite médicale pour réduire les absentéismes, mais nous savons tous que cette méthode ne résout qu’une infime partie du problème. Un problème des RH ou des managers ? Donnez une note à cet article À propos de l'auteur

Insultes et menaces au travail : à quoi s'expose-t-on Sur son lieu de travail, tact et délicatesse doivent être l'attitude à adopter. Du côté des employeurs, mais aussi des employés. La liberté d’expression et le droit de critique ne sont pas sans limites. La liberté d’expression est un droit fondamental, consacré par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la Convention européenne des droits de l’homme. Écarts de langage répétés ou non La liberté d’expression ne justifie pas certains écarts de langage au sein de l’entreprise. Privé d’indemnités de préavis et de licenciement, il porte l’affaire en justice. Dans ce genre d’affaires, les juges tiennent aussi compte du comportement du supérieur hiérarchique, qui ne doit pas jouer la provocation ni exprimer des « exigences illégitimes », poussant le salarié à des injures sous le coup de la colère (Cour de cassation, chambre sociale, 8 décembre 2010, pourvoi n° 09-66.770). Agressivité notoire ? Insulter un collègue ou son patron justifie-t-il un licenciement ?

Scénario : Le Relais Les options stratégiques des entreprises Comment la mise en place d’une nouvelle stratégie peut-elle impacter les ressources humaines d’une organisation ? Constatant l’effectif croissant de personnes en situation précaire dans la région Nord-Pas-de-Calais, une équipe de volontaires décide de créer en 1984 une société coopérative baptisée « le Relais » à Bruay-la-Buissière. Le but de l’entreprise nouvellement créée sera de lutter contre l’exclusion en créant des emplois durables pour des personnes en difficulté, en développant l’activité textile et en prenant en charge toute la filière – la collecte, le tri, la valorisation. Grâce aux dons des habitants, en 30 ans, plus de 2 200 emplois ont ainsi été créés. Dans le même temps, le Relais est devenu leader de la filière en France, démontrant que professionnalisme et solidarité sont parfaitement compatibles. Le Relais tente de mettre en pratique le principe d’ « économie solidaire » notamment en collectant des vêtements usagés.

L’indulgence : une vertu à valoriser dans le management Nous manquons souvent d’indulgence et en premier envers nous-mêmes ! Nos ratés ou nos échecs nous marquent plus que nos réussites et avec cette impression que nous sommes coupables. « Que nous aurions pu mieux faire ». « J’aurais pu mieux faire ». Quel lien entre l’indulgence et l’exigence ? L’un ne va pas sans l’autre. Qu’est-ce que l’indulgence ? Être indulgent, c’est une approche de la situation qui passe par une compréhension de l’erreur, des variables extérieures et intérieures afin de ne pas s’accabler au mauvais endroit et de repérer où l’on peut effectivement faire mieux. Les variables extérieures et intérieures Schématiquement parlant, nous avons tendance à nous référer à des variables extérieures ou intérieures pour expliquer une situation. La culpabilité La culpabilité est un mécanisme intérieur, une sensation que l’on a et qui souvent nous empêche de raisonner. L’interprétation dépend souvent de notre rapport au monde Comprendre son terrain

La motivation. D'où vient-elle ? Comment motiver autrui ? Pourquoi l’élève s’investit-il à l’école ? Qu’est-ce qui fait courir le sportif ? Pourquoi s’engage-t-on dans un travail fastidieux ? Quelles forces guident nos choix, nos achats, notre vote ? La motivation représente l’une des plus grandes énigmes du comportement humain. La recherche en sciences humaines a multiplié les théories et expériences depuis un demi-siècle, dans le sillon du béhaviorisme. Recourant aussi bien à la psychologie qu’aux sciences de l’éducation ou à l’addictologie, ce dossier dresse un état des lieux des savoirs actuels et dégage des pistes concrètes pour motiver les autres, et mieux se motiver soi-même, qu’il s’agisse d’arrêter de fumer, de lever des blocages professionnels ou de réussir un concours.

Les troubles de la motivation Apathie ou aboulie ?Ne pas confondre L’apathie caractérise l’état d’une personne qui n’éprouve aucune motivation, aucun intérêt, aucune passion. Jadis employée pour qualifier l’attitude des soldats au retour de la Première Guerre mondiale, ces derniers ayant perdu l’intérêt pour la vie civile, l’apathie se manifeste en cas de dépression, de schizophrénie ou de problèmes neuronaux comme l’hypothyroïdie (insuffisance hormonale de la thyroïde). Prendre des décisions, accomplir des actes pourtant planifiés devient difficile pour ceux qui sont atteints d’aboulie. La dopamine, hormone de la motivation ? Les chercheurs ont identifié depuis longtemps le rôle de ce neurotransmetteur : la libération massive de la dopamine après un effort permettrait de comprendre la motivation à court terme. La fatigue : « bâille-bâille » la motivation Une fatigue ponctuelle peut entraver la capacité à rester concentré et faire perdre toute motivation. Et si c’était la dépression ? Hyperactifs : trop motivés !

Ce qui va changer dans l'entreprise avec la réforme du dialogue social Photo : Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez et son prédécesseur Bernard Thibault lors d'une manifestation pour défendre le droit de grève, à Paris le 18 février 2015 ©afp.com / Kenzo Tribouillard Le Premier ministre a présenté à trois organisations patronales et cinq syndicats le projet réforme du dialogue social, censée lever les verrous à la création d'emploi par les entreprises. "Un projet de loi sera présenté en Conseil des ministres fin mars-début avril. Il sera débattu au Parlement pour être définitivement adopté cet été", a annoncé Manuel Valls. L'accueil des partenaires sociaux a été plutôt favorable. Pour les entreprises de moins de 11 salariés, qui n'ont aujourd'hui aucune représentation efficace pour dialoguer avec le patron, une commission régionale composée de 10 salariés et de 10 employeurs de TPE fera office de représentation et de négociation ; Le projet de loi sur le dialogue social comportera en outre deux articles plus éloignés du sujet :

RH Reconnect : l’entreprise au cœur des hommes ADP Research Institute, reconnu pour sa neutralité dans le domaine RH, a réalisé une étude internationale sur la perception de la gestion du capital humain en s’adressant aux salariés, dirigeants d’entreprises et DRH, tous secteurs d’activités confondus. Un échantillon de 8 500 personnes a été sondé, et les résultats ont fait l’objet d’un livre blanc : « Gestion du capital humain déconnectée des salariés. Un état des lieux mondial ». Sophie Galoo, directrice de la communication et de l’écosystème du groupe ADP France revient sur ce constat et évoque les pistes de solutions sur lesquelles l’entreprise travaille aujourd’hui. Parlons RH : Cette étude évoque le désamour entre le salarié et l’entreprise, d’un point de vue global. Sophie Galoo : Aujourd’hui, l’entreprise obéit à un rythme élevé et peut ne pas prendre le temps de donner sens à l’action individuelle et collective. Un autre point est à souligner, plus sociologique : les effets de ce que l’on nomme la transformation digitale.

Bientôt la fin du Comité d'entreprise, des Délégués du personnel et du CHSCT Les partenaires sociaux négocient depuis plusieurs mois une réforme du dialogue social, qui pourrait déboucher sur une "révolution" : une instance unique de représentation du personnel. Une instance unique de représentation du personnel, le conseil d'entreprise Appelé "Conseil d'entreprise", il fusionnerait les mandats des instances suivantes : Les délégués syndicaux resteraient une instance à part, mais devant être désignés parmi les élus du conseil d'entreprise. Cette instance unique serait mise en place dans les entreprises qui comptent plus de 10 salariés. Elle aurait vocation à négocier les accords d'entreprises. Deux points font toujours l'objet de négociations : le seuil d'effectifs requis pour la mise en place de cette instance : 10 salariés ? La représentation dans les petites entreprises, point de discorde Le texte du Medef propose que le "conseil d'entreprise" se mette en place à partir du 11e salarié. Le rôle du CHSCT amoindri Autre difficulté : le rôle attribué au CHSCT.

Déconnexion RH/salariés : qui est le maillon faible ? Suite à la publication d’un premier livre blanc portant sur le constat flagrant d’une réelle fracture entre les professionnels RH et les salariés dans le monde, ADP s’est donné comme objectif de comprendre cette « déconnexion ». Publiant ainsi un second livre blanc, centré cette fois sur les services RH en France, ADP a révélé des résultats tout aussi inquiétants : les salariés ne voient pas leur entreprise de la même façon que les responsables des ressources humaines. Retour en une infographie sur ces écarts de perception. Les salariés ne se sentent pas bien managés 74% des DRH considèrent que les salariés sont bien managés dans l’entreprise, mais seulement 38% des salariés sont de cet avis. Les salariés n’obtiennent pas de réponses facilement à leurs questions RH ou paie 42% des salariés estiment qu’ils n’ont pas un accès facile aux réponses à leurs questions RH et avantages sociaux. Tous les salariés n’ont pas les mêmes opportunités d’évolution professionnelle Source : ADP

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