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La richesse des monnaies locales

La richesse des monnaies locales
Est-on riche quand on a deux fois plus d’emplois que d’actifs sur son territoire ? Quand on compte un million de mètres carrés de bureaux dont plusieurs sièges d’entreprises nationales et internationales ? Quand l’ensemble des entreprises installées sur le territoire dégagent un chiffre d’affaires de 29 milliards d’euros ? La richesse n’est pas ce que l’on croit. Quelques cas européens Mais avoir un regard juste ne suffit pas. Si l’on se penche plus particulièrement sur les monnaies adossées à la monnaie officielle et non au temps tels que les SEL, le Time share et autres Time banking), on s’aperçoit qu’elles ont deux atouts essentiels. La monnaie complémentaire : une chance pour Nanterre De telles pistes ne sont pas incongrues en France. Si les monnaies complémentaires représentent une chance locale, elles sont aussi une voie de sécurisation de l’économie mondiale. Related:  `test 1026

L’aventure des mots de la ville Le programme international de recherche sur les mots de la ville lancé au milieu des années 1990 dans le giron de la recherche incitative française et sous l’égide de l’Unesco, débouche après plus de dix ans de travaux sur un imposant volume, L’aventure des mots de la ville à travers le temps, les langues, les sociétés. 264 articles, 160 auteurs, 7 langues traitées. Avec cette somme qui sort des normes habituelles, il s’agit de visiter le champ de l’urbanisme à partir d’une interrogation sur les mots, partant de l’observation que les mots qualifient l’espace de la ville. Loin d’être de simples étiquettes posées sur des objets préexistants que les acteurs pourraient manipuler à leur guise, ils structurent l’espace urbain en profondeur, organisent et conditionnent les transformations spatiales autant qu’ils en rendent compte. Quelle est l’origine du projet qui a donné lieu à L’aventure des mots de la ville ? Question 1 / 5. L’aventure des mots de la ville - 1 Question 2 / 5.

La voie de l'épée L’artiste et ses territoires C’est en spécialiste soucieuse de rendre accessible son propos qu’Elsa Vivant esquisse les contours d’un débat contemporain soulevé, notamment, par le très controversé Richard Florida. Universitaire et consultant nord-américain, ce dernier soutient que dans la nouvelle concurrence urbaine mondiale, les villes qui « gagnent » sont celles qui parviennent à capter les membres de ce qu’il nomme la « classe créative », regroupant l’ensemble des travailleurs rémunérés pour leur capacité de création (scientifiques, ingénieurs, artistes, architectes, etc.) mais également pour la créativité qu’ils déploient dans la résolution de problèmes complexes (juristes, financiers, médecins, etc.). Dès lors, le principal enjeu pour les gouvernements urbains serait de connaître les facteurs d’attractivité de ces individus, plus encore que ceux des entreprises qui les emploient. La ressource culturelle, nouvelle clé du développement des villes La ville créative entre culture et créativité

le blog elan-defense Le « Royaume de la femme » et ses multiples usages La tour du Kingdom Centre à Riyad © Amélie Le Renard Le Royaume de la femme est l’étage réservé aux femmes à l’intérieur du centre commercial Le Royaume (al-mamlaka) dont la tour surplombe depuis 2001 le nouveau centre-ville « glamour » (Saskia Sassen, 1996) de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. On y accède, à partir des étages mixtes, au moyen d’ascenseurs interdits aux hommes. Avec ses boutiques, ses cafés et ses restaurants, ce lieu fermé, sécurisé et destiné à la consommation est emblématique des conditions dans lesquelles se développe l’accès d’une certaine catégorie de femmes aux espaces publics [1], dans une ville paradigmatique de la ségrégation de genre depuis les années 1980. Marketing et politique Parmi la vingtaine de centres commerciaux qui ont poussé cette dernière décennie au bord du damier d’autoroutes qui constitue Riyad, le Royaume est le seul shopping mall mixte doté d’un étage réservé aux femmes. Sociabilités et parade

La mort de Ben Laden, et des rédactions cloisonnées La mort de Ben Laden a d'abord été annoncée sur Twitter. Puis par Obama alors que les Une des quotidiens étaient déjà faites. Deux raisons qui montrent, une fois encore, le besoin de synergie entre rédactions web et papier. Frédéric Filloux (Monday Note) et Felix Salmon de Reuters reviennent cette semaine sur la couverture de la mort de Ben Laden. Ils notent deux choses : L’info vient de TwitterLa plupart des journaux n’avaient pas l’info le lendemain Voici le fil des publications : Nous sommes le 1er mai 2011. Au moment où les Américains entament leur raid sur le fief du leader d’Al Qaida, il se trouve un individu, Sohaib Athar, consultant, pour envoyer des messages sur Twitter via son téléphone portable. Le traitement journalistique ensuite : 10h24 – Keith Urban, que personne ne connaissait jusqu’ici, annonce sur Twitter la mort d’Oussama Ben Laden, quelques heures après l’intervention des Navy Seals. Résultat : Crédits Photo : FlickR by-nc-sa Pixel Form

Accession à la propriété : que change la crise Dossier : Les nouvelles politiques du logement C’est peu dire que la crise mondiale qui vient d’intervenir modifie le contexte dans lequel s’exercent les politiques publiques destinées à encourager l’accession à la propriété. Pour autant, peut-on conclure que la pertinence ou les modalités de ces politiques soient mises en question partout et de façon identique ? Avant la crise financière (1996-2007) En France comme dans la plupart des pays occidentaux, la demande de logement a été dopée par la baisse des taux et par l’allongement des durées des prêts qu’elle a favorisé. La hausse des prix a également eu pour effet mécanique de réduire l’efficacité des aides. La crise immobilière La crise financière s’est traduite en France, comme dans la plupart des pays, par une chute brutale du nombre de transactions et d’opérations de construction. Le dernier facteur de risque tient à la réglementation et notamment à tout ce qui concerne la protection et l’information du consommateur.

La marque sociale, par Pierre Bellanger, fondateur et président de Skyrock | Infolab Chaque mois, « Infolab » traitera d’une grande thématique autour des enjeux de l’information. Nous continuons le projet en nous focalisant ce mois-ci sur les aspects générationnels (l’étude a démontré que la notion de « génération Y » était a minima très contestable) et les nouvelles responsabilités en cours pour les médias vis-à-vis du traitement de l’information. Troisième contribution de ce thème : la marque sociale, par Pierre Bellanger, le fondateur et président de Skyrock. « Skyrock a pour vocation la libre expression populaire de la nouvelle génération. En radio, Skyrock est lapremière radio de France des moins de trente-cinq ans avec plus de quatre millions d’auditeurs chaque jour. Une transaction humaine est toujours double. La révolution industrielle : le passage vers un monde de transactions entre anonymes Le défi de la société industrielle a été de remplacer la confiance en circuit fermé de culture médiévale par la confiance entre inconnus dans une société ouverte.

La pensée au travail Librairie Le Moniteur, février 2010. Nous avons rendez-vous, l’architecte japonais Kengo Kuma et moi, pour présenter conjointement nos deux livres fraîchement parus. Le mien est une monographie – « décalée », comme l’indique le titre – de Kuma lui-même, que j’ai suivi au travail huit mois durant, quelques années plus tôt. Celui de Kuma est intitulé Studies in Organic, et l’architecte y revient, de manière critique, distanciée, sur les voies qu’il a empruntées, les hypothèses de travail qui ont été les siennes, les réappréciations qu’il a récemment opérées au profit de l’idée de l’architecture comme matière organique. Dans la monographie que je consacre à Kuma, il s’agit de comprendre, au moyen de l’ethnographie, comment un objet architectural – en l’occurrence un objet signé Kengo Kuma & Associates – vient à l’existence en en saisissant l’avènement au quotidien, dans la pratique d’agence. L’architecture de la disparition n’est plus… vive l’architecture organique !

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