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Dérapage raciste chez Morandini : heureusement, Porte était là !

Dérapage raciste chez Morandini : heureusement, Porte était là !
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Crise symbolique, frustration collective et fabrication d’un ennemi intérieur nourrissent le populisme qui vient Basta ! : Le Front national entretient une sorte de « grande confusion », en se réappropriant des thématiques qui n’étaient pas les siennes, comme la laïcité. Beaucoup de gens, un peu perdus politiquement, se laissent attirer par ces discours. Comment analysez-vous cette évolution ? Raphaël Liogier [1] : Il n’y a pas extension de l’extrême droite, mais une dissolution, ce qui est plus grave. Dans toute l’Europe, on observe la mobilisation dans les discours des valeurs centrales de cohésion, quelles que soient ces valeurs. Est-ce le même processus ailleurs en Europe ? En Norvège, le parti qui porte un programme similaire s’appelle le Parti du progrès. La laïcité revendiquée par le Front national est donc vidée de sa signification ? La laïcité, c’est deux choses : la séparation des églises et de l’État, définie par la loi de 1905 – et non pas la séparation du religieux et du politique – et la neutralité des agents publics. Le populisme a aussi besoin d’un « ennemi » pour fonctionner…

Jules Ferry et le "droit des races supérieures" Jules Ferry (28 juillet 1885) « Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. La réponse de Georges Clémenceau (30 juillet 1885) : « Races supérieures ! C’est le génie de la race française que d’avoir généralisé la théorie du droit et de la justice, d’avoir compris que le problème de la civilisation était d’éliminer la violence des rapports des hommes entre eux dans une même société et de tendre à éliminer la violence, pour un avenir que nous ne connaissons pas, des rapports des nations entre elles. Je ne comprends pas que nous n’ayons pas été unanimes ici à nous lever d’un seul bond pour protester violemment contre vos paroles.

Charlie, je ne veux voir dépasser aucune tête En 1914, l’ensemble des parlementaires, toutes tendances confondues, chantaient « La Marseillaise » debout et à l’unisson. L’union nationale avait alors vu les dirigeants socialistes trahir tous leurs engagements en faveur de la paix, voter les crédits de guerre et avaliser une boucherie qui devait durer jusqu’en 1918. La scène s’est reproduite le 13 janvier à l’Assemblée nationale et l’union sacrée est à nouveau à l’ordre du jour. Répondant à une question du député Claude Goasguen, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem a déclaré le 14 janvier : « Je leur ai en effet adressé [aux chefs d’établissement] une lettre leur demandant non seulement de faire respecter la minute de silence le lendemain, mais aussi de créer des espaces d’échanges et de dialogue. Interrogeons-nous sur plusieurs éléments de ce discours : la minute de silence était « facultative » dans les maternelles (certaines l’ont quand même observée, avec des enfants de trois à six ans !)

Un lien entre immigration et délinquance ? Non aucun. Nous avons enquêté pour France 2 "Immigration et délinquance : l'enquête qui dérange", un film de Christophe Nick et Gilles Cayatte diffusé sur France 2 le 25/11/14. J’ai commencé ce documentaire alors que je m’étais promis de ne plus faire de film clivant. Nous étions en 2010, je sortais très perturbé du "Jeu de la Mort", un film où j'avais reproduit l'expérience de Milgram. Dans la plupart des pays, mon film avait suscité des débats sur le fond mais en France, j’ai été poursuivi pour "incitation à la violence". Mais j’ai persisté. J’ai choisi un préjugé de plus en plus banalisé J’avais fait une erreur centrale pour "Le Jeu de la mort". "Mais qui sont ces 90 personnes qui acceptent d’électrocuter leur voisin ?" Or mon but était de prouver que ces 90 personnes, c’était eux, c’était nous. Pour ne pas retomber dans le même piège, j’ai choisi une thématique forte, qui concerne tout le monde : la discrimination. La psychologie sociale au secours de la politique En France, c’est un domaine qui reste méconnu. Un film important

Même à géométrie variable, les valeurs de la république affolent l’Education nationale | Journal d’un prof d’histoire A défaut d’arrêter les terroristes avant leur passage à l’acte, on arrête un lycéen pour un dessin assimilé à une « apologie du terrorisme », une incrimination qui commence à faire des ravages, y compris en milieu scolaire. Dans les académies de l’ouest de la France, l’administration met toute son énergie à défendre « les valeurs de la république ». Enfin, certaines valeurs, pas toutes. A Nantes, un lycéen de 16 ans a été placé en garde à vue après la diffusion sur Facebook d’un dessin jugé peu conforme aux mœurs du moment. Le juge des enfants explique doctement que ce dessin représente « un personnage avec un journal Charlie Hebdo, touché par des balles, le tout accompagné d’un commentaire ironique ». Bonne conscience Le lycéen a donc été mis en examen mais laissé en liberté, la justice manifestant là un bien coupable laxisme. Dans l’œil du cyclone

Des étudiants africains tabassés par une foule dans le métro indien Un étudiant africain tente de se mettre à l'abri en montant sur un local de la police dans le métro de New Delhi pendant que des Indiens tentent de l'attraper. Capture d'écran de la vidéo ci-dessous. Des coups de bâtons et de chaises, le tout sous les vivats d’une foule hystérique, c’est le calvaire qu’ont vécu trois étudiants africains accusés de harcèlement sexuel dans le métro de New Delhi. Une scène capturée par des vidéos amateur… Dimanche en fin d’après-midi, une bagarre éclate dans la station de métro Rajiv Chowk de New Delhi entre trois africains - deux Gabonais et un Burkinabé - et des Indiens. Plusieurs témoins ont filmé la scène avec leur téléphone portable. Une des vidéos filmées par un usager du métro et postée sur Youtube. Au début de la vidéo, les trois jeunes étudiants sont retranchés dans un abri en verre de la police. Les trois africains escaladent finalement le toit de l’abri pour empêcher leurs agresseurs de les atteindre.

À la mosquée de Brest, un geste de fraternité avec les musulmans Alors que quelques dizaines d’actes islamophobes sont à déplorer en France depuis plusieurs jours (lire notre article), les musulmans de Brest ont eu la surprise de trouver en arrivant à la mosquée une guirlande de cœurs et des messages de solidarité. Slimane Harrag, président de l’Association culturelle des musulmans de Brest, décrit son émotion lorsqu’il a trouvé ces messages à l’entrée de sa mosquée, dimanche matin. Et les échanges qui ont eu lieu toute la journée entre les passants et les parents venus amener leurs enfants aux cours d’arabe organisés par la mosquée. Une cinquantaine de membres de la communauté musulmane ont participé à une marche depuis la mosquée, pour se rendre ensemble à la manifestation dimanche après-midi dans les rues de Brest (lire aussi : Après l’émotion et la mobilisation, quels défis pour la société française et la défense des libertés dans le monde ?). Le reportage de David Cormier, pour Le Télégramme :

SOS Racisme 80 : six mois ferme pour le pote qui touchait le jackpot Le tribunal d’Amiens a condamné ce mardi 5 mai, Jacques Ebosse, le président de SOS Racisme 80, à six mois de prison ferme pour escroquerie aux subventions. Qu’elle est triste, l’audience qui s’est tenue mardi, comme toujours quand une escroquerie est pratiquée au nom de grands et beaux principes ! Qu’elle est inquiétante, aussi, quand on réalise à quel point les collectivités territoriales distribuent des subsides par dizaine de milliers d’euros sans s’inquiéter de leur utilisation. Qu’elle est dangereuse, enfin, car on en ressort en se demandant combien d’associations constituées sous couvert de l’intérêt général ne sont que coquilles vides, inscrites en préfecture dans le seul but lucratif de nourrir quelques prébendiers… Des assemblées générales au téléphone Jacques Ebosse-Modiou Nyambe devient président de SOS Racisme à Amiens en 2002, jusqu’à une scission en 2005, qui l’oblige à créer une nouvelle structure, SOS Racisme 80. Qui, d’ailleurs, va mettre fin à la combine ?

Apologie d’acte de terrorisme : « J’ai levé la main et j’ai dit “Ils ont eu raison” » Patricia, éducatrice, travaille sur le dossier d’un collégien accusé d’avoir fait l’apologie du terrorisme pendant un débat sur l’attentat contre Charlie Hebdo. Elle dénonce une « folie collective ». Né au sud de la Loire voilà quatorze ans un début d’avril, il est là comme une mauvaise blague de la République. Originaires du Maroc et de Tunisie, ses parents tiennent depuis vingt ans un restaurant, dans un terroir du sud de la Loire. L’endroit ne s’appelle ni L’Oasis, ni Djerba la douce, non. Seule devant moi dans ce palais de justice, la mère du petit poisson vit l’échec de toute une vie occupée à se fondre, faire oublier ce qu’elle est, ce qui l’a construite. Elle veut m’expliquer montrer prouver faire entendre qui elle est : « Une commerçante respectée, respectueuse avec tous, une mère de quatre enfants polis bien élevés appréciés de tous les voisins, parents toujours présents aux réunions parents-professeurs pour chacun des enfants, une famille de musulmans modérés non pratiquants. »

Pour Yann Moix, la famille est à l'origine du racisme Ben oui, mais la liberté individuelle et collective existe aussi ; certes, tout le monde n’est pas tenu de procréer, mais tout le monde a le droit de le faire, de fonder une famille et de transmettre un nom et un héritage (même ceux que vous appelez les plus inadaptés et les moins intelligents ont aussi ce droit !)C’est pour cela que l’Eglise a toujours autant insisté sur le mariage, avec son cadre, ses contraintes, mais au final la liberté qu’il procure : en ayant des enfants dans un cadre bien défini, en assurant leur éducation et leur bien-être, et en complétant leur instruction, ce sont autant de nouveaux citoyens libres qui viennent au monde, et qui, vivants sous la Loi de Dieu, vont pouvoir perpétuer leur nom !L’argument des : "On est trop nombreux sur Terre", à mon sens, ne tient pas ! Car la solution qu’il implique serait monstrueuse et le pire c’est que ça ne choque personne !

Apologie du terrorisme : Résister à l'injonction de la répression immédiate ! C’est plus que jamais lorsque l’effroi nous saisit et bouscule tous les repères que la justice doit faire preuve de sérénité et résister à la vague de l’émotion. Las, la ministre de la Justice a fait le choix d’entonner le discours de l’intransigeance de principe et d’enfermer les tribunaux dans la justice de l’urgence. Des consignes diffusées le 12 janvier soumettent les magistrats du parquet à des injonctions contradictoires de « systématisme » et « d’individualisation », de « pédagogie » et « d’application ferme de la loi », dont seul l’appel à la répression paraît être entendu, comme il fallait naturellement le craindre. C’est ainsi que depuis quelques jours s’enchaînent les procédures expédiées, où l’on a examiné et jugé le contexte, à peine les circonstances des faits, si peu l’homme, poursuivi pour avoir fait l’apologie du terrorisme.

Joseph Arthur de Gobineau Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Portrait de Gobineau par la comtesse de la Tour, en 1876. Œuvres principales Joseph Arthur de Gobineau, dit le comte de Gobineau, né le à Ville-d'Avray et mort le à Turin, est un diplomate et écrivain français. Il doit sa notoriété posthume à son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855), qui le range parmi les pères de la pensée racialiste. Il est également l'auteur d'une œuvre littéraire romantique, d'essais polémiques et de travaux historiques et philologiques sur l'Iran ancien. Biographie[modifier | modifier le code] La jeunesse (1816-1849)[modifier | modifier le code] Les tribulations de l'enfance (1816-1835)[modifier | modifier le code] Les années de formation (1835-1840)[modifier | modifier le code] Les premiers succès d'un polygraphe (1840-1849)[modifier | modifier le code] Cependant, sa réussite l'autorise à développer plus librement ses projets littéraires. Le diplomate (1849-1877)[modifier | modifier le code] Histoire : Poésie :

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