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DRALMS

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L'obscure clarté séduisante de Dralms aux TransMusicales. Publié le dimanche 29 novembre 2015 à 19:32 par Philippe MATHÉ. . Electro-pop. Avant les Trans Musicales, notre sélection d'albums. Parmi eux, le premier disque de Dralms, une des sensations attendues du festival. À 32 ans, le Canadien Christopher Smith a déjà connu plusieurs vies musicales.

À la fin de l'adolescence, à Vancouver, il hurlait dans le micro au sein d'un groupe hardcore. Plus apaisé ensuite, il a débuté une carrière de songwriter, tendance folk, avec deux albums à son actif. Mais c'est avec Dralms, un nouveau projet avec ses anciens musiciens, qu'il semble avoir trouvé sa voie. Peintre et vidéaste (il réalise lui-même certains clips de son groupe) la tête pensante de Dralms semble perpétuellement osciller entre le rêve et le cauchemar. « J'aime chercher un équilibre entre paroles douces et musiques sombres ou carrément l'opposé. À la fois vaporeux et charnels, les morceaux de Dralms enveloppent dans un confort précaire. Dralms, Shook, Full Time Hobby/Pias, 31 mn, 10 titres. Entretien avec Dralms. Dralms c’est l’histoire de Christopher Smith, un Canadien de Vancouver, qui a décidé de délaisser la folk pour écouter ses musiciens.

Leur alchimie a pris le pas sur son songwriting pour donner un mélange surprenant de jazz, folk, electro. Après un premier test concluant, leur premier album Shook est une réussite. A tel point qu’ils se retrouvent progammés aux prestigieuses Rencontres Trans Musicales cette année. Au lendemain de son concert à Rennes, Dralms (prononcé à peu près comme “drums”) était de passage à Paris. Encore ému, Christopher Smith de Dralms raconte sa session live chez France Culture. Christopher Smith prend une grande respiration et et se lance dans la chronologie de Dralms. Son premier album, Gravedigger’s Boy, Christopher Smith n’est plus capable de le ré-écouter. Ce qui a changé pour Christopher Smith, c’est l’implication des musiciens dans le projet. Pour consolider cette décision, Dralms a sorti deux titres, ‘Crushed Pleats’ et ‘Divisions of Labour’.

DRALMS. Après des débuts plutôt discrets en solo, le songwriter vancouvérois Christopher Smith forme un 2013 un groupe pour donner un peu plus de corps à ses chansons sombres et poétiques. Très vite, le son développé par la nouvelle entité – Dralms (à prononcer [drômz] en français) – dépasse complètement son créateur qui a la bonne idée de lâcher prise : il en résulte aujourd’hui une musique portée par un groove lent et hypnotique, dont la sensualité et la mélancolie génèrent une puissance dramatique réellement singulière. L’une des dernières fois où l’on a eu pareille sensation, c’était lors des premiers pas de Portishead, il y a 21 ans à l’Ubu.

Une rencontre fusionnelle entre un rhythm and blues lent et sensuel, une pop délicate et spectrale et des touches électroniques sobrement psychédéliques, le tout porté par un chanteur au charisme magnétique. Dralms. DRALMS (@DRALMSMUSIC) | Twitter. DRALMS. Dralms. DRALMS - Shook [Official Audio] Dralms : album en écoute en avant-première.

Il faut, parfois, prendre mille précautions avant de pénétrer dans les méandres de certains albums. Celui de Dralms, groupe du Canadien Christopher Smith, par exemple. Plus obsédant, plus impressionnant avec chaque écoute qui révèle, comme des surprises kaléidoscopiques, ses délicats trésors cachés, son Shook n’est ainsi pas qu’un album : il est aussi un trompe-l’œil, un trompe-l’âme, un trompe-tympans. Shook semble minimal mais ce minimalisme de surface peut, entre les lignes ou plus directement, se dilater en d’impressionnants arrangements. La surface de Shook est synthétique mais son cœur n’est pourtant pas fait de 0 et de 1, mais d’électricité, d’organes palpitants, de sang noir, de plasma fluo.

Shook est sombre et crépusculaire, comme a pu l’être celui de Fever Ray, influence affirmée de Smith ; la lumière peut pourtant, aveuglante et belle, surgir à tout instant de ces morceaux abyssaux. Dralms - Boompa RecordsBoompa Records. Official Website Facebook Twitter Bandcamp Don’t let the name stump you for too long, Dralms is not so much a word to define as it is a moving and moody force to be felt deeply, in the sublime haze of the twilight hours. Dralms is the latest project from Vancouver’s Christopher Smith, who has veered from his softened singer-songwriter career into a more experimental and intimate partnership with a familiar cast of collaborators. Together with drummer Shaunn Thomas Watt (Siskiyou), keyboardist Will Kendrick (Failing), guitarist Rob Tornroos and bassist Peter Carruthers (Siskiyou), they’ve morphed the precious and pristine sounds of Smith’s solo-billed days into a head-swirling, nocturnal new direction.

Last year’s debut 7-inch single Crushed Pleats was but a preview, a two-song collection wrought from a miasma of smoky six-strings, dub beats and electronic textures that wove around the cloud-bound coos of Smith. Gracefully, Dralms are juxtaposing all aspects of the journey. Listen. DRALMS, Shook - sensationrock.net. 15 octobre 2015 / Clémence Mesnier Une voix grave mais douce, androgyne. Cette voix apaisante est celle de Christopher Smith, l’auteur canadien de ce Shook.

Ce ne sont pas des morceaux-chocs, des hymnes en puissance, des monuments bourrés de riffs, des morceaux de bravoure ou des rayons gamma pour danser. Ces morceaux-là ne s’attrapent pas du premier coup, ce sont des papillons, libres et légers, sujets à la métamorphose. Des chenilles qui ne séduisent pas forcément de prime abord mais laissent un parfum entêtant qui incline à y revenir.

Et lorsqu’on y revient, on découvre enfin le subterfuge ; on prend un filet pour les attraper et les garder au creux de l’oreille. Ce Shook surprend avec son introduction un brin démodée sur de l’harmonica avant un déroulement de berceuse. Ce sont des chants de départs et de victoire qui font de ce Shook un Objects of Affection, un brame au saxophone, mélange de jazz, de folk et de force retrouvée.

-Clémence Mesnier Artiste : Dralms Album : Shook. [LP] Dralms - Shook. Obsédant et invasif, Dralms bichonne sa signature électro comme une énigme qu’on peine à résoudre. « Shook » est un coup de massue qui génère encore des étoiles Nous avons souvent eu affaire à ce genre de bonshommes ; mystérieux et endoloris, qu’on perçoit comme des parias ou des illuminés excentriques, et pourtant doux comme des agneaux.

Leur musique est un prisme, un labyrinthe dont le noir est la seule sortie. On y cherche la lumière tandis qu’eux se délectent d’en être les ambassadeurs. Dernier fleuron en date, Deptford Goth et sa léthargie devenue légendaire, presque mythique. Le résultat de leur frasque se résume à un laisser-aller paralysant et comateux, qui brasse de la pop éthérée l’électro léthargique, plus downtempo. Mais au-delà de ce coma, le jeune Dralms, alias Christopher Smith, déride ce sommeil par la souplesse rock de ses grands-parents (Radiohead, The Antlers).

Crédit : Carson Cartier C’est avec ce questionnement existentiel que Dralms nous insémine sa musique.