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Airbnb, BlaBlaCar, Drivy : partager, c'est gagner. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Guillemette Faure Derrière les start-up à l'idéal écolo-solidaire, il y a des sociétés multimillionnaires.

Airbnb, BlaBlaCar, Drivy : partager, c'est gagner

Esprit du partage, es-tu toujours là ? Quand, en vacances à Cuba, vous logez chez un médecin qui loue chaque chambre de sa maison, propose d'être votre guide et de vous louer son vélo, c'est le tiers-monde, un signe de naufrage économique. Si, en vacances à New York, vous logez chez l'habitant dans un loft à Brooklyn, c'est de la sharing economy et c'est génial. Dans cette nouvelle économie du partage, chacun prête sa maison, sa voiture, son temps, avec les meilleures intentions. Selon la terminologie en vigueur, Sylvie ne fait pas de travail au noir, mais participe à « l'économie de partage », une appellation qui nous ferait oublier que le philosophe Pierre Rabhi et le moine bouddhiste Matthieu Ricard ne sont pas à l'origine de ces initiatives. Michel Bauwens : « Uber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage »

Ancien chef d’entreprise, Michel Bauwens étudie depuis une dizaine d’années l’économie collaborative et ses réseaux qui s’organisent pour créer des outils partagés et mutualiser les savoirs et le travail.

Michel Bauwens : « Uber et Airbnb n’ont rien à voir avec l’économie de partage »

Auteur de « Sauver le monde, vers une société post-capitaliste avec le peer-to-peer » (Les Liens qui libèrent), il est l’un des théoriciens des « communs », un modèle économique et politique d’avenir selon lui, et une réponse à la crise écologique et de civilisation liée à la raréfaction des ressources. A condition que l’Etat joue pleinement son rôle de régulateur. Comment analysez-vous la crise que provoque en France l’installation de plateformes telles qu’Uber ? Il faut faire attention au vocabulaire qu’on emploie.

L’« économie de partage » que j’appelle « pair-à-pair », où les individus s’auto-organisent pour créer un bien commun, a un potentiel émancipatoire important. Airbnb absorbe une start-up d'organisation de voyages - L'Echo Touristique. Le géant américain de la location d’hébergements entre particuliers achète et ferme le site Vamo.com.

Airbnb absorbe une start-up d'organisation de voyages - L'Echo Touristique

Airbnb acquiert la start-up Vamo, un spécialiste de l'organisation de voyages, ont annoncé vendredi les deux sociétés. Dans un communiqué officiel, Vamo explique par la voix de son fondateur Ari Steinberg que son site fermera à partir du 1er octobre. Les réservations en cours seront toujours honorées, précise-t-il. Reste à savoir comment Airbnb va désormais utiliser la technologie de la start-up. De premières synergies Les synergies commencent déjà, au niveau des bases de données. Depuis trois ans, la start-up basée à Seattle développe un outil d'organisation et de réservation de voyages dans des destinations urbaines : le portail recherche des solutions de transport et d'hébergement, puis oriente l'internaute vers des sites de compagnies aériennes ou encore des agences en ligne comme Expedia. Bnbsitter - home. Airbnb, Blablacar, Uber-Pop... Comment le collaboratif fait évoluer notre économie - Economie.

Aujourd'hui, l'économie collaborative est déjà partout.

Airbnb, Blablacar, Uber-Pop... Comment le collaboratif fait évoluer notre économie - Economie

Qu'il s'agisse de partager sa voiture avec des covoitureurs ou de mettre en location son logement sur Internet, chacun y est régulièrement confronté. D'après l'étude "The Sharing Economy" publiée mardi 12 mai par le cabinet de conseil américain PriceWaterHouseCoopers, le phénomène va encore prendre de l'ampleur dans les années à venir. Selon leurs prévisions, le marché mondial de l'économie collaborative devrait atteindre près de 335 milliards de dollars d'ici à 2025, contre 15 milliards en 2014, soit une croissance de plus de 60%. La finance collaborative et le recrutement en ligne devraient être les secteurs les plus dynamiques dans les prochaines années avec respectivement +63% et +37% de croissance annuelle. Le logement et l'autopartage suivent ensuite avec +31% et +23%. SamBoat s’impose comme le Airbnb du bateau.

Gérer 10.000 demandes de réservation de bateaux, en une saison, quand on est une startup de 6 salariés et qu'on dispose d'un parc locatif de 1.200 embarcations, cela ressemble à s'y méprendre à une galère.

SamBoat s’impose comme le Airbnb du bateau

Mais quand on cherche à devenir le Airbnb de la location de bateaux entre particuliers, c'est sans doute un passage obligé. C'est en tout cas la tempête que la petite équipe de SamBoat, startup bordelaise créée en 2014 a dû affronter pour la deuxième saison de son service de location. "Cette saison, en raison d'une météo française ultra favorable et d'un bouche-à-oreille très positif concernant nos prestations, nous avons dû faire face à la multiplication par 12 de notre activité" explique Laurent Calando, cofondateur de la startup.

"Nous avons tangué sous la pression, mais notre équipe de 10 personnes désormais, dont 6 CDI très bientôt, a su répondre présent. Le pourtour méditerranéen dans la longue vue "Notre chiffre d'affaires a été multiplié par 12 ! Le bon sens... marin ?