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PART 3

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Pourquoi Airbnb dérange les hôteliers français. TOURISME La start-up née à San Francisco il y a cinq ans pourrait voir son activité encadrée par la loi française… Bertrand de Volontat Publié le Mis à jour le Airbnb et les plateformes d’hébergement en ligne ont bouleversé la donne de l’accueil des touristes ces dernières années. Fondée en 2008 en Californie, la start-up est un site communautaire reliant à travers le monde des gens souhaitant louer une pièce ou l’intégralité de leur appartement et ceux cherchant un endroit où séjourner entre un à plusieurs jours.

Un procédé qui s’est développé grâce à son coût bon marché et son côté pratique et hors système. En France, le phénomène s’est confortablement installé, avec 50.000 annonces de logements dans l’Hexagone publiées sur ce site, dont plus de 20.000 à Paris. »Retrouvez l’interview de Chip Conley sur le déploiement d’Airbnb à Paris par ici Des hôteliers à l’écoute mais remontés Les hôteliers, justement, sont bien moins enthousiastes face à ce type d’offres qui pullulent sur le marché.

Airbnb est-il en train de tuer l'hôtellerie française ? Par Yves Calvi , Camille Kaelblen Le site de location Airbnb peut-il tuer l'hôtellerie française ? Roland Heguy, de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) et l'économiste Nicolas Bouzou étaient les invités d'Yves Calvi jeudi 12 novembre. "Depuis quelques années, en France, il y a plus de 8.000 hôtels, surtout les hôtels dans les territoires ruraux, qui sont en difficulté", alerte Roland Heguy. Une situation qui mène, selon lui à "un plan social invisible", une situation où les hôtels mettent la clef sous la porte et licencient leurs salariés. Mais cette perte de dynamisme de l'hôtellerie est tout de même un phénomène plus ancien : quelle est la part de responsabilité d'Airbnb ? "Ce que nous demandons, c'est l'équité, les mêmes règles", appuie Roland Heguy. Airbnb, un "phénomène de l'économie numérique" Alors que la France vit du tourisme, que Paris est la capitale la plus visité d'Europe, que faire face à Airbnb ?

Concurrence déloyale ou concurrence technologique ? La colère des hôteliers face au site de location Airbnb. La profession estime que la société de locations d'appartements industrialise la location entre particuliers. Elle demande une nouvelle réglementation. La principale organisation patronale de l'hôtellerie-restauration (Umih) a dénoncé jeudi «l'industrialisation» de la location d'hébergements meublés de courte durée sur les plateformes en ligne, en visant principalement Airbnb. Selon les chiffres de l'Umih, 20 % des annonces sur le site américain de réservations à Paris sont le fait de multipropriétaires et représentent un tiers du chiffre d'affaires généré par Airbnb. Ainsi Fabien proposerait à lui seul 142 appartements à Paris en location. Toujours selon les chiffres des hôteliers, 35 % des offres à Paris sont disponibles plus de 120 jours par an. Si la capitale française est la ville la plus visitée au monde, elle est aussi devenue la première ville pour Airbnb.

Face à Airbnb - "Non à l'hôtellerie déguisée" Propriétaire exploitant d'un hôtel à Lyon, Laurent Duc est le président de l'UMIH Hôtellerie, une organisation patronale qui combat à la fois la concurrence d'Airbnb et les conditions imposées par les centrales de réservation en ligne. Paris Match. Comment expliquez-vous qu’une entreprise telle que Airbnb, qui n’a que sept ans d’existence, puisse aujourd’hui menacer votre activité?

Laurent Duc. Ça correspond à un marché existant, celui du meublé touristique. Il y a une demande : les gens veulent de l’authentique, une expérience… En France, Airbnb a fonctionné de façon exponentielle du côté de l’offre car toutes les exactions fiscales et réglementaires sont possibles. Tout le monde s’est précipité sur le produit et aujourd’hui, des gens achètent des appartements où ils ne mettent jamais les pieds, ils les proposent sur Airbnb. C’est de l’hôtellerie déguisée. Dataviz animée : Airbnb concurrence-t-il les hôtels? L’économie du partage se développe dans tous les secteurs.

AirBnB vs hotels

Part3 AirBnB. Cinq règles à respecter pour louer son appartement sur Airbnb. Envie de partir en vacances à moindre frais? A voir le succès d'un site comme Airbnb, la location de son logement pendant les vacances est une option qui séduit. Le site recense des logements à louer dans des milliers de villes, à travers le monde entier. Mais attention aux mauvaises surprises. Avant de laisser des inconnus s'installer quelques jours chez soi, certaines précautions doivent être prises.

Rester dans la légalité La start-up Airbnb est régulièrement attaquée pour concurrence déloyale à l'hôtellerie, voire accusée d'amenuiser le parc immobilier des grandes villes. En France, pour louer son appartement, une déclaration préalable de location d'un meublé de tourisme est obligatoire dès lors que cette location ne concerne pas la résidence principale du loueur. Airbnb se protège en indiquant sur son site: "Il est important que vous compreniez comment s'appliquent les lois dans votre ville. [...]

Légalement toujours, il est obligatoire de déclarer ses revenus locatifs. Ne pas mentir. Airbnb : comment louer son logement sans enfreindre la loi ? Par Julie Michard Si la plateforme de location Airbnb peut paraître séduisante, la prudence est de mise. Souvent méconnues, des lois régissent en effet la location. Et tous les locataires ne sont pas logés à la même enseigne. Pour être en règle et éviter une condamnation, il faut prendre connaissance de ces différentes réglementations. Sur le site, les règles d'utilisation sont claires : "Les hôtes doivent prendre connaissance des lois locales avant de proposer une annonce d'hébergement sur Airbnb". Depuis que des plateformes comme Airbnb sont accusés d'amenuiser l'offre locative à longue durée, de nombreuses villes commencent à faire des contrôles plus fréquents.

Je suis locataire d'un logement Pour les locataires, il faut relire attentivement son bail. Cependant, le passage de la loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové) a récemment changé la donne. Je suis locataire d'un HLM Pour les HLM, vous devez informer l'organisme bailleur et demander une dérogation. Sous-location via Airbnb : un locataire condamné pour la première fois. Un locataire, qui avait sous-loué une chambre de son appartement à Paris via le site Airbnd a été condamné à verser 2000 euros de dommages et intérêts à son propriétaire.

Voilà une décision de justice qui risque d’intéresser les milliers d’utilisateurs de Airbnb en France. Sur ce site internet né aux Etats-Unis en 2008, des particuliers du monde entier peuvent proposer leur appartement ou sa maison en location pour quelques jours ou quelques mois. Un locataire parisien a expérimenté les limites de cette méthode. Il avait décidé, en ce début d’année, de mettre ponctuellement en sous-location une chambre de son appartement. L’homme a accueilli deux "amis de passage" en échange d’une contrepartie financière. Accusé de s'être enrichi Son propriétaire l’a poursuivi en justice en l’accusant d’avoir manqué à ses obligations et de s’être enrichi par ce contrat de sous-location. Ces sites vantent la facilité et la rapidité de mise en location d’un logement. Ce que réclament les hôteliers pour contrer le «phénomène Airbnb» INFOGRAPHIE - En marge de l'Airbnb Open, les syndicats hôteliers ont interpellé les autorités publiques sur un meilleur encadrement des locations de courte durée.

Ils ont présenté plusieurs propositions qui doivent permettre, selon eux, d'établir une concurrence plus saine. «Nous sommes prêts à la concurrence mais à armes égales.» Didier Chenet, président du syndicat hôtelier Synhorcat résume en une phrase la position des hôteliers face à Airbnb. Alors que le site de location d'hébergements entre particuliers continue sa croissance exponentielle en France - il revendique aujourd'hui 200.000 logements sur le territoire - le secteur hôtelier tire la sonnette d'alarme sur ce qu'il considère comme de la «location au noir structurée».

Pour atteindre cet objectif, l'Umih comme le Synhorcat se sont associés à d'autres syndicats hôteliers européens, au sein de l'Hotrec, pour formuler une dizaine de propositions destinées à enrayer le phénomène Airbnb. Une fiscalité harmonisée. San Francisco refuse de brider Airbnb. LE MONDE | | Par Corine Lesnes (San Francisco, correspondante) L’investissement a payé. La compagnie Airbnb, qui avait dépensé 8 millions de dollars (7,3 millions d’euros) en publicités pour combattre un encadrement plus strict de la location de logement à court terme dans son fief de San Francisco, peut crier victoire.

A une large majorité (plus de 55 %), les électeurs de la ville ont rejeté la « proposition F », qui visait à limiter les locations entre particuliers à 75 nuits par an, que les logeurs soient ou non présents sur place (contre 90 actuellement). Fleuron de « l’économie de partage », l’ancienne start-up, aujourd’hui valorisée à plus de 25 milliards de dollars, a fait la démonstration de son poids politique dans une ville divisée par les inégalités et les conséquences sociales du boom de la high-tech. Le maire démocrate, Edwin Mah Lee, grand défenseur d’une industrie qui, souligne-t-il, a contribué à ramener le taux de chômage à 3,2 %, a été facilement réélu. Contradictions 2.0. Legislation. Localisation et revenu. AirBnb, une sorte de racisme.