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La délinquance juvénile. LIBRE AVEC SOI MEME: La Violence des Enfants: Reflet d'une société malade d'elle-même. De plus en plus de faits divers dramatiques ont lieu à l'école qui est une institution républicaine où les enfants logiquement apprennent à lire, écrire, se sociabilisent, s'instruisent et se structurent socialement au sein de la communauté.

LIBRE AVEC SOI MEME: La Violence des Enfants: Reflet d'une société malade d'elle-même

L'école de mon enfance a bien changé, elle est devenue, non plus un lieu d'apprentissage de la morale et des valeurs, mais un lieu de violences verbales, physiques, humiliations, rackets, viols collectifs, meurtres, suicides. Désormais, l'école publique n'est plus un lieu sécurisé avec un cadre définit et structuré. Des enfants, de jeunes enfants meurent ou sont agressés sauvagement par leurs camarades et ce de plus en plus jeunes.

Dernier fait divers en date qui me fait réagir aujourd'hui: une fillette de 2ans et demi agressée à l'école maternelle par quatre élèves de grande section l'ont entraînée à l'abri des regards, derrière une petite cabane, pour ensuite la frapper violemment. Pourquoi une telle violence si jeune, si précoce? Christophe GEORGIN. La société au miroir de la délinquance juvénile, par Jean-Pierre Rosenczveig (Le Monde diplomatique, mai 1986) LES enfants délinquants, la France en connaît, qui le contesterait ?

La société au miroir de la délinquance juvénile, par Jean-Pierre Rosenczveig (Le Monde diplomatique, mai 1986)

Pas seulement des adolescents ou des jeunes quasi adultes, mais parfois de très jeunes enfants. La presse relate régulièrement les exploits de ces « bandits en culottes courtes » qui cambriolent, rapinent ou vandalisent. Chaque année, quarante-cinq mille procédures pénales sont adressées par les procureurs de la République aux quelque deux cent cinquante juges des enfants et aux juges d’instruction spécialisés ; elles concernent environ soixante-dix mille mineurs de dix-huit ans.

Ces statistiques judiciaires méritent des précisions pour prendre l’exacte mesure de la réalité de la délinquance juvénile dans notre pays. Tout d’abord, tous les faits délictueux commis par des mineurs ne trouvent pas une traduction pénale. Taille de l’article complet : 3 196 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement. Que faire des mineurs délinquants ? Regard buté, visage fermé, corps tendu, Arnaud est sur le point de péter un câble.

Que faire des mineurs délinquants ?

Il ne supporte plus d'être là. Sa violence est palpable, à tel point que tous les éducateurs du centre éducatif fermé (CEF) du Syssition, à Thierville, se sont mis en alerte rouge. Placé depuis l'âge de 2 ans, le jeune garçon traîne, à 16 ans, une lourde histoire d'alcool, de délits, de bagarres et d'agressions. Au CEF, il s'est déjà battu avec deux de ses compagnons et il a pris un éducateur technique en grippe, l'insultant sans cesse et le menaçant. Alors Julien Bichebois, l'un des deux chefs de service, s'est assis avec lui au soleil. Le CEF comme dernière solution à la taule pour les mineurs ? Jusqu'à une date récente, le consensus semblait assuré dans l'univers des 44 CEF nationaux qui accueillent 485 mineurs de 13 à 18 ans, garçons et filles, avant ou après jugement, mis à l'épreuve ou en peine de substitution.

Ailleurs, certaines associations ont fait feu de tout bois. Rapport Bockel. TPE: La Délinquance Juvénile. Délinquance juvénile : quelles sanctions ? Les mineurs sont jugés par une juridiction spécialisée.

Délinquance juvénile : quelles sanctions ?

En théorie, ils peuvent être reconnus coupables de délit à tout âge, mais en pratique ils ne sont tenus responsables de leurs actes qu’à partir de 10 ans ou "l’âge de discernement". Les sanctions varient avec l’âge des mineurs : les mineurs de moins de 10 ans sont irresponsables et encourent de simples mesures éducatives. Entre 10 et 13 ans, les mineurs encourent des sanctions éducatives.

La différence entre mesures et sanctions est assez floue. A partir de 13 ans, le mineur est susceptible d’être incarcéré. Les mesures, les sanctions éducatives et les peines. En France, les mineurs capables de discernement sont pénalement responsables, leur responsabilité pénale étant atténuée en fonction de leur âge.

Les mesures, les sanctions éducatives et les peines

Les mesures ou sanctions éducatives et les peines sont décidées suivants les cas par le juge des enfants, le tribunal pour enfants ou la cour d’assises des mineurs. Elles doivent rechercher le relèvement éducatif et moral du mineur. Les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse interviennent dans le suivi de certaines mesures, sanctions éducatives ou peines. Le procureur de la République peut décider d’une mesure alternative aux poursuites à l’égard du mineur plutôt que de le poursuivre. Délinquance des mineurs : la République en quête de respect (rapport de la commission d'enquête sur la délinquance des mineurs ) (rapport) 2.

Délinquance des mineurs : la République en quête de respect (rapport de la commission d'enquête sur la délinquance des mineurs ) (rapport)

Des mineurs délinquants plus jeunes et plus violents a) Un rajeunissement incontestable Toutes les personnes entendues par la commission d'enquête ont insisté sur le rajeunissement de l'âge d'entrée des mineurs dans la délinquance. Note statistique de (re)cadrage sur la délinquance des mineurs. Après les récentes déclarations ministérielles sur la délinquance des mineurs et avant la présentation du rapport de la Commission Varinard, une analyse de Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherches au CNRS.

Note statistique de (re)cadrage sur la délinquance des mineurs

Cet article est téléchargeable en pdf en cliquant ici : note-statistique-de-recadrage-1 Le 15 avril 2008, la ministre de la Justice, madame Rachida Dati, avait installé officiellement une « Commission chargée de formuler des propositions pour réformer l’ordonnance du 2 février 1945 sur l’enfance délinquante », dite Commission Varinard, qui doit rendre son rapport fin novembre 2008. Lors du discours d’inauguration, la ministre a justifié la création de cette commission par plusieurs arguments. LA LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE JUVENILE. 1) Les mesures de protection Elles sont prises même en l'absence d'une infraction commise par le mineur, par exemple en cas d'éducation déficiente.

LA LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE JUVENILE

Dans certains cas, elles peuvent même limiter la compétence des parents. a) La surveillance Lorsqu'un mineur a commis un acte répréhensible et que l'enquête socio-pédagogique effectuée met en évidence la nécessité de mesures éducatives ou thérapeutiques, l'autorité de jugement donne des indications ou des instructions aux parents ou aux gardiens du mineur qui devront le surveiller, éventuellement lui donner les soins adéquats et assurer sa formation et des " loisirs judicieux ", sous le contrôle d'une personne ou d'un office qualifiés (travailleurs sociaux ou office des mineurs). Les parents peuvent également être invités à se rendre régulièrement chez un thérapeute ou à prendre conseil auprès de spécialistes. B) L'assistance personnelle c) Le traitement ambulatoire Cette mesure peut être imposée contre la volonté des parents. 2) Le placement. Délinquance juvénile. Ensemble des infractions commises, en un temps et en un lieu donnés, par des mineurs.

délinquance juvénile

La délinquance juvénile est un phénomène complexe, lié au développement de la société urbaine et industrielle, et à l'évolution des mœurs dans le monde moderne. Elle est au cœur du débat public depuis la fin des années 1990 en raison de sa croissance, dans un contexte marqué par l’augmentation de la délinquance en général et du sentiment d’insécurité. C’est une notion qui intéresse à la fois le juriste, le sociologue et le psychologue.