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Vénézuéla 2012

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Les tensions du processus bolivarien : nationalisme populaire, conquêtes sociales et capitalisme rentier. Dimanche 7 octobre, Hugo Chávez fêtait sa troisième victoire aux élections présidentielles, avec 55,1 % des suffrages, contre 44,3 % en faveur de son principal adversaire, le candidat néolibéral Henrique Capriles Radonski. La polarisation politique était telle que les 4 autres candidats en lice ont été littéralement balayés1. La popularité, la capacité de mobilisation et le leadership charismatique de Chávez restent donc solidement démontrées, ancrés et majoritaires au sein de celles et ceux « d’en bas » ; ceci alors que la participation électorale a atteint des sommets en dépassant les 80% du corps électoral. La manifestation de centaines de milliers de personnes (peut-être plus d’un million !) Qui ont occupé les rues de Caracas, le jeudi 4 octobre, a constitué une incontestable démonstration de vitalité de la « révolution bolivarienne » et aussi l’omniprésence du président au moment de soulever l’enthousiasme des foules.

La force du bilan social du bolivarisme Notes: 1. 2. 3. 4. 5. 6. Venezuela : grave revers pour l’opposition anti-chaviste - Regards latinos. Les élections régionales au Venezuela qui se sont déroulées ce dimanche 16 décembre ont été marquées par deux phénomènes qui donnent des indications fondamentales sur la vie politique du pays: le PSUV (prochaviste) a gagné 20 des 23 états conquérant ainsi quatre Etats auparavant entre les mains de l’opposition (Tachira, le pétrolier Zulia, l’industriel Carabobo, Nueva Esparta); le scrutin a connu la plus forte abstention depuis 2005 (46%) alors que l’élection présidentielle avait enregistré une participation record de 81% le 7 octobre dernier.

L’opposition regroupée au sein de la MUD ne dirige plus que trois Etats : Le Lara, avec l’ex chaviste Henri Falcon (56,23%), las Amazonas, avec Liborio Guarulla d’origine indienne (56,01%), et Miranda, avec Henrique Capriles (52,02%), candidat malheureux à la présidentielle du 7 octobre dernier. Autant dire que le carton est plein pour le PSUV. Les trois Etats que conserve l’opposition sont atypiques. Vénézuéla: dernière ligne droite de la campagne électorale. Depuis Caracas Venezuela. Opération « murales » Je suis vraiment dans le Nouveau Monde. Le vol m’en avait déjà fait sentir l’aspect géographique. Depuis l’Europe, les avions pour Caracas atterrissent après avoir survolé l’Océan une dizaine d’heures, sitôt la première côte aperçue, tout au bord du continent, dans cet aéroport Simon Bolivar qui pourrait avoir pris la relève d’un ancien port sur l’Atlantique.

Mais c’est surtout l’ambiance politique qui me fait ressentir la jeunesse du Venezuela. Alors que les gouvernements européens font la liste des programmes à reporter ou arrêter, des immeubles de logements sociaux poussent partout dans Caracas. En haut, les quartiers populaires voisins du palais présidentiel d’où sont sortis les habitants pour venir au secours de Chavez lors du coup d’état de 2002. Ici, j’enchaîne les interviews à un rythme d‘autant plus soutenu que les déplacements en voiture m’enlèvent du temps. . « Oui mais il y a le pétrole !

Venezuela: meeting du candidat anti-Chavez à la présidentielle. Affrontements entre pro et anti-Chavez au Venezuela. Au Venezuela, Hugo Chavez mise sur son plan logement. Pourquoi le Venezuela se retire de la Commission interaméricaine des droits de l'homme par Salim LAMRANI. Le 28 juillet 2012, le président Hugo Chávez a fait part sa décision de se retirer de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, suite au jugement condamnant le Venezuela pour mauvais traitement à l’égard d’un détenu sanctionné pour terrorisme et désormais en fuite aux Etats-Unis. Caracas dénonce un verdict politique. Le 24 juillet 2012, la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a rendu publique sa décision condamnant l’Etat vénézuélien « d’être internationalement responsable de la violation du droit à l’intégrité personnelle et de traitements inhumains et dégradants à l’encontre de Monsieur Raúl José Dà­az Peña ». L’instance a jugé que la « détention [de ce dernier] aurait été illégale et arbitraire et qu’il aurait été soumis à un régime de détention préventive qui aurait dépassé les limites établies dans la loi pénale, en invoquant une présomption de risque de fuite ».

La CIDH a également condamné l’Etat vénézuélien à verser 15 000 dollars à Dà­az Peña[1]. "Après la Libye et la Syrie, au tour du Venezuela?" Chroniques vénézuéliennes, par Jean Ortiz. A deux mois des élections présidentielles, état des lieux du Venezuela treize années après l'arrivée au pouvoir de Hugo Chavez. Aujourd'hui : Une invasion invisible? A Caracas, place Altamira, sur le lieu même où se réunirent les putschistes en 2002, où ils prièrent pendant des semaines face à l'obélisque de Luis Roche, à quelques pas du grand hôtel où ils cachèrent les armes, il règne un calme glacé d'hommes d'affaires pressés. Pas une affiche de Capriles. C'est à se demander si le candidat de l'opposition fait campagne dans la rue. Un secteur de la droite reconnaît même qu'il est franchement mauvais. Il est à la fois un montage politico-médiatique, une feuille de vigne, et un expert en communication. La droite, difficilement unie dans la MUD, sorte de front d'unité de facade et "démocratique", sait qu'elle va perdre.

Campagne sur la fraude Vieux lutteurs communistes Menu du soir: empanadas pabellón. A lire aussi: Jean Ortiz. Venezuela: Chavez promet de doubler la production de pétrole. Le chef de l'État vénézuélien Hugo Chavez a promis, s'il est réélu à la présidence du pays, de doubler d'ici 2019 la production de pétrole dans le pays, qui devra atteindre 6 millions de barils par jour, rapportent mercredi les médias internationaux citant le plan du gouvernement pour les années 2013-2019. Selon le document, le président projette également de stimuler le secteur du raffinage pétrolier dont la production devra passer de 1,3 million de barils par jour prévus pour 2013 à 1,8 million de barils. Le plan ne dévoile aucun détail sur les sources de financement de ces projets, mais indique que Caracas intensifiera ses efforts afin de les trouver.

En outre, les autorités vénézuéliennes envisagent de diversifier les exportations et de livrer d'ici 2019 près de 2,2 millions de barils en Asie, 1,25 million de barils en Amérique latine et aux pays des Caraïbes, 1,15 million de barils en Amérique du Nord et 550.000 barils en Europe. Nouvelle loi du travail au Venezuela : un pas de plus vers la vraie vie. La nouvelle Loi du Travail célébrée en grande pompe par les travailleurs vénézuéliens ce 1er mai 2012 est un vieux rêve devenu réalité au bout d’un débat citoyen qui a duré près de trois ans.

Plus de 19000 propositions ont été remises par toutes sortes d’organisations de travailleurs, syndicats, coordinations, etc.. à la commission présidentielle chargée d’élaborer le projet. Avec la Constitution Bolivarienne, c’est le texte de loi qui a le plus bénéficié de la participation populaire. Nous avions rendu compte de ce débat national il y a quelques semaines : "Le Venezuela ouvre le débat pour construire une nouvelle loi du travail" Résultat : la loi signée le 30 avril 2012 par le président Chavez brise enfin le carcan néo-libéral où les gouvernements antérieurs avaient étouffé les droits sociaux. Depuis le 2 mai la loi (dont on peut lire ici le texte intégral en espagnol) circule gratuitement sur internet et de main en main, massivement, dans plusieurs journaux. DURÉE DU TRAVAIL. Et de trois : après la Bolivie et l'Équateur, le Venezuela quitte le CIRDI ! par Cecile LAMARQUE. Le CIRDI est un organe d’arbitrage créé en 1966 pour trancher les litiges entre les transnationales et les États.

Aujourd’hui, 147 États reconnaissent sa compétence en cas de litige avec des transnationales. Le Venezuela a adhéré au CIRDI en 1993. Ce tribunal, qui est une composante du groupe Banque mondiale, est majoritairement saisi par les multinationales pour réclamer des indemnisations et compensations lorsque l’État prend des mesures qui « privent l’investisseur des bénéfices qu’il pourrait raisonnablement espérer » ou qui pourraient s’apparenter à une « expropriation indirecte ». Il suffit qu’un parlement adopte une mesure (comme une loi environnementale ou une loi augmentant les impôts sur les sociétés) qui va à l’encontre des intérêts des transnationales pour que l’État soit sanctionné par ces arbitres internationaux.

L’Amérique latine en première ligne devant le CIRDI Quitter le CIRDI pour recouvrer sa souveraineté Vers un « CIRDI du Sud » ? Cécile Lamarque. Pétrole: PDVSA versera 225 M USD sur les 900 M qu'elle doit à ExxonMobil. Pétrole: PDVSA versera 225 M USD sur les 900 M qu'elle doit à ExxonMobil CARACAS - L'entreprise pétrolière publique vénézuélienne PDVSA a salué lundi la décision d'un panel d'arbitrage lui ordonnant de verser 907 millions de dollars à ExxonMobil pour la nationalisation d'actifs, bien moins que ce que réclamait le numéro un américain du pétrole, et affirmé qu'elle n'en paierait que 225 millions. Dans un communiqué, PDVSA s'est félicité de la défense réussie exercée par le gouvernement vénézuélien dans cette affaire et affirmé qu'elle devrait payer seulement 225 millions de dollars d'ici 60 jours à la multinationale américaine ExxonMobil, une fois déduites toute une série de sommes.

La décision de la Chambre de commerce internationale, dont le siège est à Paris, intervient à la suite de la saisie ordonnée en 2007 par le président Hugo Chavez des actifs d'ExxonMobil dans la ceinture de l'Orinoque, un gisement géant de pétrole lourd.