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LIBAN

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A Beyrouth, des manifestants empêchés de pénétrer au siège du gouvernement. Les obsèques, ce dimanche à Beyrouth, d'un chef de la Sécurité libanaise, bête noire de Damas, ont tourné en une manifestation violente contre le Premier ministre, Najib Mikati, accusé par ses opposants de couvrir ce «crime», la police tirant en l'air et usant de gaz lacrymogènes.

A Beyrouth, des manifestants empêchés de pénétrer au siège du gouvernement

Des milliers de personnes ont participé à la cérémonie religieuse à la mosquée Amine, au centre de la capitale, à la mémoire du général Wissam al-Hassan, chef des services de renseignements de la police, et de son chauffeur, assassinés vendredi dans l'explosion d'une voiture piégée. A l'issue des funérailles, Fouad Siniora, chef du bloc parlementaire d'opposition de l'ex-Premier ministre Saad Hariri, a chauffé à blanc les manifestants rassemblés sur la Place des martyrs. «Le gouvernement est responsable du crime qui a tué Wissam et son compagnon C'est pourquoi il faut qu'il parte», a-t-il lancé à la foule. «Mikati tu ne peux plus rester à ton poste pour couvrir ce crime. Le général Wissam Al-Hassan, un proche de Saad Hariri, tué dans l'attentat. Le Liban grand maître censeur. Les autorités libanaises cartonnent dans un domaine : la censure.

Le Liban grand maître censeur

En octobre, plusieurs manifestations devraient la dénoncer. À Beyrouth, les artistes décrivent un système pervers, chargé d'entretenir l'amnésie sur les années de guerre et de plaire aux religieux, comme le montre notre enquête sur place. En marge de la conférence Share Beirut, qui débutera le 5 octobre dans la capitale libanaise, plusieurs ONG lanceront un festival pour la liberté d’expression destiné à dénoncer la censure en vigueur au Liban.

Et elles déposeront à cette occasion un projet de loi au Parlement, largement inspiré par le travail de l’avocat Nizar Saghieh, coauteur d’un rapport de 152 pages sur le fonctionnement de la censure au Liban. Devant son plat de sushis et derrière ses lunettes noires, le musicien Zeid Hamdan, clé de voûte de la scène underground libanaise avec son groupe Zeid & the Wings, désigne “un cancer qui gangrène la société libanaise” quand on parle de censure. Censurer la liste Amnésie Trembler. La vendetta des Mokdad enflamme le Liban - Liban / Syrie. Le Liban n'est pas épargné par le conflit syrien.

La vendetta des Mokdad enflamme le Liban - Liban / Syrie

Routes bloquées, magasins vandalisés, enlèvements, une atmosphère de chaos règne à Beyrouth depuis le 15 août au soir. A l'origine de ces troubles un clan chiite libanais, les Mokdad. « Demain il y aura peut-être 50 enlèvements », menace un homme cagoulé à la télévision libanaise. Le clan Mokdad, responsable du rapt de 33 Syriens et d'un Turc, réclame la libération d'un des siens, Hassan al Mokdad, capturé lundi 13 août 2012. Ce groupe chiite armé est l’un des clans les plus puissants au Liban. Les Mokdad sont à l'origine du blocage la route de l'aéroport de Beyrouth mercredi 15 août, avec des pneus brulés.

Le clan Mokdad a prévenu : tout Syrien ou toute personne qui soutient la révolution est désormais une cible. Au moins huit morts au Liban dans des heurts entre pro et anti-Assad. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Huit personnes ont été tuées et 21 autres blessées par des échanges de tirs qui ont éclaté, samedi 2 juin, entre partisans et opposants au régime syrien à Tripoli, la principale ville du nord du Liban.Des fusillades sporadiques ont éclatédans la nuit et des roquettes ont été tirées, poussant des familles à fuir leur domicile, a indiqué une source sécuritaire citée anonymement par l'AFP.

Au moins huit morts au Liban dans des heurts entre pro et anti-Assad

Les heurts ont opposé des habitants du quartier de Bab El-Tebbaneh, majoritairement sunnite et hostile au régime syrien de Bachar Al-Assad, et ceux de Jabal Mohsen, plutôt alaouite et sympathisant de ce régime. Des civils, prises dans des tirs croisés, figurent parmis les tués, et un soldat libanais a été blessé, selon des habitants cités par Reuters. Des tirs sporadiques sont entendus depuis le début de la matinée. L'armée libanaise, déjà très présente dans la zone, s'est déployée à Jabal Mohsen, et la police à Bab El-Tebbaneh.