background preloader

DECEMBER 2011

Facebook Twitter

“Celui qui demande la mort gagne la vie”, entretien avec Essaid. En mai je rencontre dans la rue Hotman, un jeune du djebel Nefussa, chaîne de montagnes à l’extrême ouest de la Lybie et limitrophe de la Tunisie.

“Celui qui demande la mort gagne la vie”, entretien avec Essaid.

A l’époque on parle très peu de la guerre qui, là-bas aussi, fait rage depuis la moitié du mois de février, malgré la proximité du djebel avec Tripoli. Comme de nombreux Libyens, lui et sa famille ont trouvé refuge à Zarzis dans le sud-est de la Tunisie. Très vite il me fait rencontrer sont père, qui occupe la maison des jeunes de Zarzis avec toute sa famille. Essaid m’explique un peu le contexte de leur présence ici depuis mars, date à laquelle les Kadhafistes ont tenté une incursion dans Zintan, ville à l’est du djebel.. Il ne s’agissait pas de fuir les combats mais de mettre en sécurité les personnes qui ne pouvaient pas prendre les armes. L’entretien qui suit est l’une des discussions que j’ai eu avec Essaid à l’époque. Je m’appelle Essaid Amer, je suis de Zintan, de l’ouest du Djebel Nefussa. Quand s’est soulevée Zintan? Like this: « Misrata c’est la ville qui tient tête, Zintan c’est la ville qui libère.»

« La dernière cartouche pour la conquête de la Libye a été tirée à Zintan » Graziani, général italien Si la révolution qui a eu lieu dans l’est de la Libye a bénéficié d’un large relais, on a peu parlé de celle de l’ouest, à tel point que la guerre du Djebel Nefussa reste mal connue.

« Misrata c’est la ville qui tient tête, Zintan c’est la ville qui libère.»

Etonnant quand ont sait que les tewars de Zintan ont une présence aussi importante que celle des tewars de Misrata à Tripoli, et que ce sont eux qui ont libéré la plupart des villes à l’ouest de la capitale. Ce n’est pas comme si Zintan en était à sa première guerre. A l’époque, les européens tentent d’isoler ce vaste mouvement de lutte pour l’indépendance en désignant les « moudjahiddin » sous le nom de « fellaghas », littéralement bandits, « briseurs de têtes ». On se souvient que la prise de la frontière de Dehiba a été coordonnée par les tewars de Nalut, ville amazigh et de Zintan, ville arabe. Anciens bureaux del’enjen toria sur le freedom square. Libye: Moscou veut une enquête sur les violations du droit international. La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye doit procéder à une enquête impartiale sur les violations du droit international en Libye, a déclaré mercredi Konstantin Dolgov, délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères.

"Force est de constater que le non-respect de l'esprit et de la lettre des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu a occasionné de nombreuses victimes en Libye, y compris parmi les civils. Les preuves ne manquent pas, et il est aujourd'hui impossible de les ignorer. On ne doit pas chercher à défendre les droits d'un groupe de personnes tout en bafouant les droits fondamentaux d'autres personnes, en premier lieu leur droit à la vie et au développement", a affirmé le diplomate. Selon lui, Moscou juge indispensable que la Cour pénale internationale et le Conseil de sécurité de l'Onu engagent une enquête impartiale sur toutes les violations du droit international commises en Libye. [Révolution libyenne] CNT dégage ! Les manifestations se multiplient à Benghazi contre le régime de transition.

Mouammar Kadhafi est mort mais la Libye est loin d’être apaisée. Depuis plusieurs semaines, Benghazi, berceau de la révolution, vit aux rythmes des manifestations contre le Conseil national de transition (CNT). Moustapha Abdeljalil, le chef du nouveau régime libyen, s’est rendu dans cette ville emblématique pour calmer la colère du peuple. L’heure de rendre des comptes a sonné pour le Conseil national de transition (CNT). Le nouveau pouvoir libyen doit faire face à une vague de contestation très vive à Benghazi, berceau de la révolution, rapporte RFI.

Ce ressentiment à l’encontre du CNT fait désormais parti du quotidien des habitants de Benghazi. Leur presse (Assanatou Baldé, Afrik.com), 26 décembre 2011. Benghazi : la colère populaire monte contre le Conseil national de transition Ce dimanche 25 décembre, le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, est arrivé à Benghazi pour tenter de calmer la colère populaire.