background preloader

2o12

Facebook Twitter

Colères d’Arabie : la passionnaria. Le Bahreïn vient de condamner le principal défenseur des droits de l'homme bahreïni à la prison à perpétuité, après l'avoir torturé.

Colères d’Arabie : la passionnaria

Sa fille et son successeur sont eux aussi incarcérés, pour avoir protesté dans la rue, et sur Twitter. @angryarabiya n’a plus rien tweeté depuis fin juillet : le 2 août, elle a été interpellée parce qu’elle manifestait une fois de plus, seule, sur un rond point, la jambe plâtrée. Fin juin, la police avait en effet tiré une grenade lacrymogène dans sa jambe. Devant son refus de coopérer avec les policiers venus l’embarquer, une policière demanda à son chef ce qu’elle devait faire si la jeune femme refusait de donner un échantillon de son sang : “Plantez l’aiguille dans le cou.” @angryarabiya, Zainab Al-Khawaja de son vrai nom, a 29 ans, et une petite fille de deux ans. Colères d’Arabie : le logiciel espion. Cruel paradoxe de ce printemps arabe : les défenseurs des droits de l'homme bahreïnis utilisent les réseaux sociaux occidentaux pour manifester ; leurs tortionnaires, des systèmes de surveillance occidentaux pour les espionner.

Colères d’Arabie : le logiciel espion

Au printemps dernier, un Bahreïni exilé à Londres, une économiste britannique résidant à Bahreïn et le propriétaire d’une station service en Alabama, naturalisé Américain, recevaient un e-mail émanant apparemment d’une journaliste d’Al-Jazeera. Il y était question d’un rapport rédigé par Zainab Al-Khawaja, sur les tortures infligées à Nabeel Rajab, deux des défenseurs des droits de l’homme incarcérés (et probablement torturés) à Bahreïn, suivi de cette précision : “Merci de vérifier le rapport détaillé en pièces jointe, avec des images de torture.“ FinSpy, à en croire cette proposition de contrat trouvée en mars 2011 dans l’un des bâtiments de la sécurité égyptienne après la chute du régime Moubharak, est vendu près de 300 000 euros. Bahreïn : Le Grand Prix de Formule 1, indifférent aux violences. A Bahreïn s'est déroulé aujourd'hui 22 avril le Grand Prix de Formule 1, malgré les manifestations massives [en anglais, comme les liens suivants] qui ont précédé la compétition.

Bahreïn : Le Grand Prix de Formule 1, indifférent aux violences

Les protestataires voulaient attirer l’attention étrangère sur la situation des droits de l'homme [pdf] à Bahreïn, et l'aggravation de l'état de santé du militant incarcéré Abdulhadi Alkhawaja, en grève de la faim depuis le 8 février 2012. Le Grand Prix avait été annulé en 2011 à cause des troubles politiques dans le pays. La décision avait été prise de le maintenir cette année, malgré la poursuite de l'agitation. Les jours précédents, le pouvoir avait tout fait pour réduire l'ampleur des manifestations, et refusé l'entrée à de nombreux journalistes étrangers.

Dans les échauffourées les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes et assourdissantes sur les manifestants, et l'un d'eux, Salah Abbas Habib, a été retrouvé mort. La tension est forte, avec une présence policière massive dans tout le pays. Boycott-f1-in-bahrain-2.gif (Image GIF, 590x422 pixels) Violente manifestation à Bahreïn en marge du Grand Prix. MANAMA (Reuters) - Plus de 10.000 personnes ont manifesté contre le régime de Bahreïn, vendredi, au premier jour des essais du Grand Prix de Formule Un du royaume du Golfe centre d'une agitation politique depuis un an.

Violente manifestation à Bahreïn en marge du Grand Prix

Les manifestants issus de la majorité chiite qui réclame des réformes démocratiques à la famille royale sunnite se sont rassemblés dans le quartier de Budaya, dans la banlieue de la capitale. Des centaines d'opposants sont sortis du cortège pour se diriger vers la route principale et la place de la Perle qui avait été le centre des premières manifestations en février 2011. Des affrontements ont alors éclaté. "La police tire des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes", a déclaré un opposant, Sayed Yousif al Mouhafda par téléphone. "Je peux voir des centaines de personnes. Des dizaines de personnes se sont précipitées dans un centre commercial pour échapper aux gaz. Bahrein2preview.jpg (Image JPEG, 438x246 pixels) Why Bahrain is not Syria. THE ROVING EYEWhy Bahrain is not SyriaBy Pepe Escobar How poignant that the first anniversary of a true Arab pro-democracy movement in the Persian Gulf - then ruthlessly crushed - falls on February 14, when Valentine's Day is celebrated in the West.

Talk about a doomed love affair. And how does Washington honor this tragic love story? By resuming arms sales to the repressive Sunni al-Khalifa dynasty in power in Bahrain. So just to recap; United States President Barack Obama told Syria's President Bashar al-Assad to "step aside and allow a democratic transition to proceed immediately" while King Hamad al-Khalifa gets new toys to crack down on his subversively pro-democratic subjects. Is this a case of cognitive dissonance? Syria is supported by Russia and China at the United Nations Security Council while Bahrain hosts the US's Fifth Fleet - the defender of the "free world" against those evil Iranians who want to shut down the Strait of Hormuz. No accountability - in fact.

Bahreïn, en état de siège !