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Syrie

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Bibliographie Syrie. Vidéo : 5 questions à Thierry Meyssan de retour de Homs. 5 questions à Thierry Meyssan à propos de Homs et sur la situation des journalistes. Que s’est-il passé ce samedi 25 février ? La situation à Homs aujourd’hui ? Les journalistes pris au piège de l’ASL ? Comment s’est déroulée la négociation ? Comment sortir les journalistes de cette situation ? A propos : Intellectuel français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Avis de non-responsabilité : Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que le ou les auteurs. Le Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) accorde la permission de reproduire la version intégrale ou des extraits d'articles du site Mondialisation.ca sur des sites de médias alternatifs.

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Syrie : Prenons le journal Le Monde au Pied de la Lettre. Le monde je ne sais pas, mais les blogs du monde diplomatique sont encore les plus objectifs sur la Syrie. Une analyse admirable qui met à nu les calculs des uns et des autres, n’ignore rien de la volonté de renverser le régime simplement pour préparer l’attaque de l’Iran, mais qui contrairement à vous par exemple, n’omet pas non plus les crimes d’icelui sous prétexte qu’il y aurait conspi évidente (pas plus d’ailleurs que les vengeances aveugles et criminelles d’une partie de ceux qui le combattent).

Un article pour comprendre, n’en déplaise aux propagandistes des uns et des autres [Début de Citation] Dans une conversation téléphonique entre le président russe et le roi saoudien, ce dernier a affirmé à son interlocuteur que tout dialogue sur la Syrie était « maintenant futile » (agence de presse saoudienne, 22 février 2012). Qu’est-ce à dire ? Les causes de la révolte Ces trois facteurs ont permis une victoire rapide des mouvements en Tunisie et en Egypte, plus difficile au Yémen. Syrie en ébullition, navire de guerre américain en Mer Noire. LA RUSSIE LACHERAIT-ELLE LA SYRIE ? COMMENT NAVIGUER ENTRE DEUX MERS ? 28 décembre 2011 | 2 commentaire(s) | vu 1 323 fois Image Flickr par « La Russie lâche Damas et l’ONU s’agite », titrait le journal le samedi 17 décembre (1). Le quotidien jaune – propriété du milliardaire Édouard de Rothschild – s’agite depuis quelques mois, à l’unisson avec quelques autres torchons français, et réclame une agression ‘humanitaire’ contre la Syrie victime d’infiltration d’escadrons de la mort, de snipers et de mercenaires bénéficiaires de l’aide française, turque, israélienne et américaine (2).

Le journal obéissant à son créancier – officier de l’État-major Sarkozyste – se réjouit vertement du revirement diplomatique russe, qui, jeudi le 15 décembre 2011 coincée entre la Caspienne et la Méditerranée. Le lecteur qui ne lirait que le titre et le chapeau de l’article aurait la fausse impression que le Kremlin capitule complètement et s’apprête à soutenir une résolution à «la libyenne» au Conseil de sécurité de l’ONU. A propos de la Syrie. Dans une conversation téléphonique entre le président russe et le roi saoudien, ce dernier a affirmé à son interlocuteur que tout dialogue sur la Syrie était « maintenant futile » (agence de presse saoudienne, 22 février 2012).

Qu’est-ce à dire ? Que la seule voie possible est celle de l’intervention militaire ? Qu’il faut armer l’opposition ? Il semble bien que c’est dans cette direction que s’oriente la réunion des amis de la Syrie qui se tient vendredi 24 février à Tunis. Le soulèvement en Syrie, qui va bientôt entrer dans sa seconde année, pose des questions dramatiques auxquelles il n’existe pas de réponses simplistes — à moins de jouer la politique du pire. Les causes de la révolte Ces trois facteurs ont permis une victoire rapide des mouvements en Tunisie et en Egypte, plus difficile au Yémen.

Qu’en est-il de la Syrie ? Qui peut croire une seconde, en effet, que le régime saoudien cherche à instaurer la démocratie à Damas, lui qui ne reconnaît aucune assemblée élue ? Syrie : La prochaine guerre « humanitaire » de l’OTAN? Introduction Afin de faciliter l’action de forces libératrices, […] un effort particulier devrait viser l’élimination de certains individus clés […] dans les débuts du soulèvement et de l’intervention […] Une fois qu’une décision politique a été prise de semer l’agitation en Syrie, la CIA et le SIS (MI6) tenteront d’organiser en sol syrien des incidents mineurs, du sabotage et des coups de main (sic), en travaillant en collaboration avec des individus […] Les incidents ne devraient pas se concentrer à Damas […] De plus : « un important degré de peur […] des incidents et des affrontements frontaliers (mis en scène) […] fourniraient un prétexte à une intervention […] La CIA et le SIS [MI6] devraient utiliser leurs aptitudes sur le plan psychologique et sur le terrain pour augmenter la tension. » (Document conjoint divulgué des services de renseignement des États-Unis et du Royaume-Uni, Londres et Washington, 1957) L’Armée syrienne liber (ASL) est une création des États-Unis et de l’OTAN.

Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr. Édith Bouvier et William Daniels Nos confrères Marie Colvin (Sunday Times) et Rémi Ochlik (IP3 Presse) ont été tués mercredi 22 février 2012 dans la zone rebelle à l’intérieur de Homs. Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive. Au moins trois autres journalistes sont encore présents dans la zone rebelle : Édith Bouvier (Le Figaro Magazine), William Daniels et Paul Conroy (Sunday Times), ainsi probablement que Javier Espinosa (El Mundo).

Pour comprendre cette séquestration, il convient de la replacer dans son contexte. Siège de Homs : à qui la faute ? Devant le drame de Homs, on ne peut qu'éprouver rage et colère à l'encontre du président syrien, de son parti et de son armée. Mais ce camp aujourd'hui en pleine offensive après avoir été totalement débordé par la violence terroriste (1), est-il le seul à blâmer ? L'Armée syrienne libre (ASL) qui, depuis des mois, tient des quartiers entiers en otage, entraînant une partie de la population dans une aventure militaire incertaine n'est-elle pas autant responsable de cette tragédie ? Début novembre, le régime de Damas avait promis une amnistie à tous les insurgés qui rendraient leurs armes pour autant qu'ils n’aient pas de sang sur les mains.

Si l'on peut légitimement douter de la bonne foi du régime, rappelons-nous tout de même que ce type d'engagement gouvernemental a été respecté et même validé par les observateurs de la Ligue arabe (2). Le 28 janvier, nous avons tous été bouleversés par les images du massacre d'une famille sunnite à Nasihine, femme, enfants et bébés inclus. Notes. Syrie - Désinformation massive. Au terme d’un nouveau séjour d’observation en Syrie, force est d’admettre que, plus que jamais depuis le début des événements, la réalité du terrain diffère du tableau catastrophiste qu’en proposent les médias en Europe et aux États-Unis. Très éloignée de la vision simpliste d’une insurrection populaire contre une dictature, la conjoncture syrienne se décline effectivement de manière plus complexe et l’opposition au président Al-Assad, bien loin de constituer un bloc solidaire, se révèle fragmentée et très locale.

À l’intérieur du pays et dans les grandes villes, le calme règne, et l’armée régulière est fidèle au gouvernement, soutenu, fût-ce par défaut face à l’islamisme radical, par une majorité de la population, à commencer par les communautés alaouite et chrétiennes, mais aussi par la classe moyenne sunnite, favorable aux réformes économiques entreprises depuis 2000. La situation est plus simple à Hama. J’ai là aussi été introduit au sein de l’organisation de l’opposition. SYRIE - Désinformation massive. Syrie - Désinformation massive (Afrique Asie, mars 2012) Homs, 29 décembre 2011 - manifestation pro-Assad © photo Pierre PICCININ par Pierre PICCININ, en Syrie, décembre - janvier 2011/2012 [photo : à Homs, avec Fadwa Suleiman] Au terme d’un nouveau séjour d’observation en Syrie, force est d’admettre que, plus que jamais depuis le début des événements, la réalité du terrain diffère du tableau catastrophiste qu’en proposent les médias en Europe et aux États-Unis.

Très éloignée de la vision simpliste d’une insurrection populaire contre une dictature, la conjoncture syrienne se décline effectivement de manière plus complexe et l’opposition au président al-Assad, bien loin de constituer un bloc solidaire, se révèle fragmentée et très locale. Seules les villes de Hama et de Homs connaissent des troubles significatifs, et des agglomérations de moindre importance, le long des frontières turque et libanaise, à travers lesquelles s’infiltrent des combattants, armés et soutenus par l’étranger.