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La vitre cassée

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La pétition des fabricants de photos. La France est décidément le paradis des lobbys et des gens arc-boutés sur des business-models antédiluviens. Et comme la République Festive Et Citoyenne distribue des petits bisous réconfortants à ceux à qui la vie fait des bobos, pas étonnant qu’ils se multiplient devant ces encouragements à ne surtout pas se remettre en question. Dernier exemple en date, avec ce petit parfum de déjà-lu, déjà-vu, déjà-entendu : les photographes.

Avec l’avènement d’Internet et l’entrée massive du numérique dans la vie de tout le monde, il fallait s’attendre au changement relativement profond d’un certain nombre de professions spécialisées dans le traitement de certains types d’information sous forme analogique. Dès lors qu’une production peut être créée, distribuée, accédée ou consommée de façon numérique, les métiers qui soutiennent chacun des aspects depuis sa création jusqu’à sa consommation finale doivent faire face à la révolution numérique.

La vitre cassée japonaise. Par David d’Amato (*) Le vendredi 22 avril dernier, Bloomberg signale que le Premier ministre japonais Naoto Kan a annoncé des plans de budgets supplémentaires destinés à la reconstruction au lendemain du tremblement de terre et du tsunami. Si les arguments économiques des étatistes sont vrais, les crises coûteuses comme celle qui a ravagé le Japon sont une aubaine, une opportunité pour le processus de reconstruction, pour susciter une activité économique qui autrement n’aurait pas eu lieu.

Plus qu’une simple dépense liée à la catastrophe, les 50 milliards de dollars mis sur la table par l’État du Japon pour la reconstruction doivent être accueillis, nous dit-on, comme une vigoureuse piquouse économique dans le bras. De grandes illusions Le petit récit de Bastiat décrit un propriétaire de magasin dont une vitre de l’établissement est brisée par un fils fripon, le résultat étant une bonne affaire inattendue pour le vitrier. Quelque chose pour rien Escamotages étatiques. L’effet catastrophe : ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Il s’est trouvé de bons esprits pour expliquer que les catastrophes subies par le Japon allaient doper sa croissance.

Et pas des moindres, à commencer par Larry Summers, ancien secrétaire américain au Trésor sous Clinton et ex-directeur du Conseil économique national auprès d’Obama. Fichtre donc. Un bon tremblement de terre, un bon tsunami et pourquoi pas une bonne guerre, rien de tel pour stimuler la croissance ! Après la destruction vient la reconstruction. Keynes ne disait-il pas dans sa «Théorie générale» que «les tremblements de terre et jusque même les guerres» – qui sont autant d’occasions de dépenses publiques – «peuvent contribuer à augmenter la richesse».

Derrière de telles affirmations qui font bon marché de la vie humaine, il y a un raisonnement qui se veut économique. Il y a là tout le début d’une célèbre page de l’économiste français Frédéric Bastiat (1801-1850) : «la Vitre cassée». D’après-catastrophes ne font que déplacer la demande. Florin Aftalion, Introduction aux Oeuvres économiques de Bastiat. Extrait des Œuvres économiques, de Frédéric Bastiat (PUF) Introduction de Florin Aftalion (1983) Dans le Panthéon imaginaire des économistes français, Frédéric Bastiat mérite d’occuper une place de choix. Pourtant, qui se souvient encore de lui ? Dans son pays, pour ainsi dire personne. En réimprimant ces œuvres choisies de Frédéric Bastiat il ne s’agit pas seulement de réparer une injustice mais surtout de montrer que les idées de l’un des défenseurs les plus acharnés du libéralisme classique ont gardé jusqu’à aujourd’hui leur actualité et leur pertinence. Ecrivain, publiciste, pamphlétaire, député et surtout économiste, Frédéric Bastiat a été, comme on le verra plus loin, très connu et très influent pendant sa très courte vie publique, c’est-à-dire pendant les six dernières années d’une existence elle-même brève (1801 à 1850).

Plusieurs raisons, à notre avis, se conjuguent pour rendre compte de cette désaffection. Frédéric Bastiat est né en 1801 à Bayonne dans une famille aisée. La Loi. Frédéric Bastiat. Vidéos. Désastreuses erreurs économiques. John Stossel - le sophisme de la vitre cassée. Institut HAYEK - Accueil. Le Qu.

Pétition des fabricants de chandelles, Frédéric Bastiat - Chap. 7 Les sophismes économiques. La vitre cassée | par Frédéric Bastiat - Chap. 1 Ce qu'on voit et qu'on ne voit pas.