background preloader

Légion romaine

Facebook Twitter

Le soldat romain - Histoires de batailles. Rome fut durant des siècles la plus grande puissance européenne et africaine. Son hégémonie est en partie dû dans un premier temps, après avoir unifié les différentes tribus de la péninsule italienne, à une stratégie politique, économique et militaire innovante (mise en place d'un empire puis d'une république – Développement d'une marine de commerce et d'une marine de guerre importante – Mise en place de tactiques militaires basée sur la discipline et l'entrainement – Développement de matériels de guerre) face à des peuples barbares organisés encore en tribu, indisciplinés, sans matériel lourd, sans logistique, sans protection, sans tactique planifiée et surtout, sans politique d'unification.

Après avoir conquis, Rome a pu défendre son royaume et vaincre les populations qui lui faisaient la guerre grâce à une armée très puissante. Cette armée était constituée de soldats robustes, bien entraînés et surtout, bien équipés pour le combat. 1.1- Le système d'organisation politique romain. L'ARMEE IMPERIALE ROMAINE. L'armée impériale est une armée de métier. Le nombre d'hommes que l'armée Romaine entretenait était d'environ 330 000 hommes (165 000 légionnaires et 165 000 auxiliaires). La hiérarchie de l'armée impériale Romaine : L'Empereur est le général en chef qui a sous ses ordres toutes les forces militaires composant l'armée.

Les préfets de camps administrent les camps fixes installés sur les frontières. Chaque préfet a donc plusieurs légions à administrer, et il commande les réserves qui demeurent au camp pendant les combats. La légion impériale : Les légions sont au nombre de 28 sous l'Empereur AUGUSTE et jusqu'à 33 sous le règne des SEVERE. Les cohortes prétoriennes : Elles dérivent de la garde d'honneur du général et deviennent la garde personnelle de l'Empereur. Les cohortes urbaines : Ce sont des milices de citoyens romains pour veiller à la garde de la cité.

Les cohortes de vigiles : Ce sont des milices composées d'esclaves puis d'affranchis pour lutter contre les incendies. Les romains 1 : Organisation des légions romaines. L'armée romaine est organisée en légions et son général en chef est l'empereur. Subdivision d'une légion Par exemple, l'armée romaine durant le siège d'Alésia était composée de 12 légions, soit près de 70000 légionnaires (dont certains étaient d'ailleurs des gaulois !).

Ils parviendront par leur siège à soumettre les 80000 gaulois retranchés dans leur oppidum et résisteront aux 240000 fantassins et 8000 cavaliers de l'armée de secours gauloise. A chaque légion sont attachés : un corps de cavalerie de 120 à 300 hommes (dirigé par des décurions et un préfet), des troupes légères et mobiles recrutées dans les Provinces : les auxiliaires, des troupes recrutées à la frontière de l'Empire et qui conservent leurs armements et leurs usages de combats : les numéri. Sous Auguste, le nombre des légions est de 25, soit environ 165 000 légionnaires et autant d'auxiliaires. La fameuse "tortue" L'équipement du légionnaire. Legio I Adiutrix. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Par la suite, le cité de Mogontiacum (aujourd'hui Mayence) est connue comme garnison de la Legio I Adiutrix ; la Legio XIV Gemina y avait également ses quartiers, et elles se livraient principalement toutes les deux à des activités de construction.

En 83, sous le commandement de l'empereur Domitien, elles combattent les Chatti, une tribu germanique qui vivait de part et d'autre du Rhin. Elles sont ensuite transférées en Pannonie, dans l'armée du Danube, pour y combattre les Daces. Pendant les décennies suivantes, la légion resta sur la frontière du Danube. Sous Marc Aurèle, elle combattit contre les Marcomans. Par la suite, son camp de base fut à nouveau en Pannonie ; elle joua cependant un rôle dans plusieurs des campagnes contre les Parthes : celles de 195 et 197-198 sous Septime Sévère, celle de 215-217 dirigée par Caracalla, et celle de 244, sous Gordien III. Vélite (Rome antique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Vélite. Les vélites étaient les fantassins légers des armées romaines antiques. Avant la réforme marianique, du temps où les légions étaient constituées de citoyens romains selon leur rang de richesse, les vélites étaient issus des centuries pauvres (moins pauvres, cependant, que les simples porteurs).

Le vélite montre bien l'influence grecque sur les armées romaines primitives ; influence qui a ensuite peu à peu disparu, mais sans faire disparaître le vélite. Principes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Principe. Les principes (du latin princeps, premier) sont les soldats de la première ligne (d'où leur nom) puis ultérieurement de la deuxième ligne dans la légion romaine des premiers siècles de la République romaine. Princeps senatus. Hastati. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les hastati (sing. hastatus) sont une unité militaire de la Rome antique, composée d'hommes jeunes, bien entraînés et extrêmement efficaces.

Ils forment la première ligne de l'unité tactique, appelé le "triplex acies", de la légion républicaine, puis la cohorte après la réforme de Marius. Évolution[modifier | modifier le code] Les hastati étaient sous la Rome royale des Tarquins des "porteurs de hasta" (la lance). Avec la réforme du dictateur Marcus Furius Camilius (Camille) qui faisait suite à la désastreuse bataille de l'Allia contre une armée gauloise conduite par Brennus en 390 ou 387 av. J. -C., les combattants-citoyens furent répartis en 6 Censes, ou classes, selon leur revenus. Équipement lors des guerres puniques[modifier | modifier le code] Casque de de reconsitution d'un hastati du IIIe siècle avant J. Tactique[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :

Cohorte romaine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir cohorte. Une cohorte romaine était une unité tactique constituée en général d'un seul type de soldat dans l'armée romaine. Son apparition a lieu au deuxième siècle avant notre ère et fut souvent attribuée à la réforme marianique, elle résultait en fait d'une évolution à plus long terme.

Plus tard, avant même le principat, ce terme prit un sens plus large et définit un groupe. Cohortes de légion[modifier | modifier le code] Hiérarchie[modifier | modifier le code] La cohorte militaire est commandée par un centurion, Pilus Prior. Cohortes de la garnison urbaines[modifier | modifier le code] C'est avec le règne d'Auguste que la ville de Rome reçut une garnison permanente destiné à assumer de multiples missions depuis la garde de l'empereur jusqu'à la surveillance du quotidien de la ville.

Cohortes auxiliaires[modifier | modifier le code] Autre cohortes[modifier | modifier le code] Autres types de cohortes : Legio II Parthica. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Origine[modifier | modifier le code] À la fin de la guerre, la Legio II Parthica fut transférée en Italie et basée à Albanum (Albano Laziale) près de Rome. Son camp, qui a été fouillé, est nettement plus petit qu'un camp légionnaire du IIe siècle : sans doute la Legio II Parthica n'avait-elle pas l'effectif classique de 5 000 à 6 000 hommes, mais était-elle plus petite. Histoire[modifier | modifier le code] IIIème siècle[modifier | modifier le code] Cette légion n'était pas destinée à combattre en Italie mais, comme les Cohortes prétoriennes, elle fournissait des détachements qui accompagnèrent les empereurs du IIIe siècle dès qu'ils quittaient Rome pour une expédition militaire.

Elle servit dans la campagne de Septime Sévère en Bretagne (208-211) et sous Caracalla contre les Germains en 213. En 231, la légion combat contre les Sassanides sous Sévère Alexandre qu'elle accompagne ensuite en Germanie où l'empereur sera assassiné en 235. Legio II Augusta. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Legio II Augusta est une légion romaine. Histoire[modifier | modifier le code] L'origine de cette légion date de César. Elle participa à la guerre civile entre Marc Antoine et Auguste (bataille d'Actium). Reconstituée par Auguste, la légion apparaît en Espagne en l’an 30 av. J. En 407, la légion est rapatriée en Gaule, elle était la dernière légion présente en Bretagne romaine.

Notes[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] (en) Birthday of the eagle: the second Augustan legion and the Roman military machine, National Museums & Galleries of Wales, Cardiff, 2002, 212 p. Legio II Adiutrix. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Fondation[modifier | modifier le code] Son action en Bretagne[modifier | modifier le code] Transfert sur le Danube[modifier | modifier le code] Une légion qui participe à de nombreuses campagnes[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Legio I Germanica. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Legio I Germanica ou légion germaine était une légion romaine[1] levée en 48 av. J. -C. par Jules César au cours de la guerre civile qui l'opposait à Pompée. L'emblème de cette légion, comme la plupart des légions levées par César - sauf la Legio V Alaudae - était un taureau. La Legio I Germanica participa donc à la guerre civile et combattit à Dyrrachium et à la bataille de Pharsale en -48.

L'unité stationna en Germanie Inférieure jusqu'en 69, l'année des quatre empereurs. Pendant ce temps, en Germanie inférieure, les Bataves de Civilis, en 70[2] se révoltèrent. Cavalerie au temps de la Rome antique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la Rome antique, la cavalerie ne constituait pas, à l'origine, une arme indépendante au sein de l'armée romaine : chaque légion avait sa cavalerie organique (300 cavaliers, organisés en dix escadrons commandés chacun par un décurion). À l'instar des Grecs qui développèrent leur cavalerie au contact des Perses[note 1], c'est essentiellement au contact de ses adversaires — Carthaginois, Celtes, Germains, Parthes, Sassanides et Huns — que Rome entreprend progressivement la mise sur pied d'unités de cavalerie — souvent d'ailleurs par le biais de recrutement de mercenaires issus des peuples soumis (equites singulares) — qui ne resteront cependant que des « auxiliaires » de la légion d'infanterie, clé de voûte de la tactique militaire romaine[1].

La cavalerie romaine : equites romani et mercenaires[modifier | modifier le code] Époque royale (753 av.J. -C.(?) - 509 av.J. -C.) Époque républicaine (509 av.J. Carte de la bataille de la Trebbia. Parthes. Maître de cavalerie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sous la République[modifier | modifier le code] Nomination et pouvoirs[modifier | modifier le code] Une fois nommé, le dictateur doit lui-même choisir son maître de cavalerie qui lui sert d'auxiliaire[1], sauf si le nom du maître de cavalerie est fixé par le Sénat via un senatus consultum. Si en apparence, le principe de collégialité est conservé avec deux magistrats qui succèdent aux deux consuls, dans les faits le maître de cavalerie est le subordonné du dictateur et non son égal comme le sont les consuls l'un pour l'autre[4].

Le dictateur doit toujours être accompagné d'un maître de cavalerie donc si le premier meurt ou abdique au cours de son mandat, le dictateur doit en nommer un deuxième. Contrairement au dictateur qui est accompagné d'une escorte de vingt-quatre licteurs, le maître de cavalerie n'en dispose d'aucun[5]. Les principaux maîtres de cavaleries[modifier | modifier le code] Dictature classique[modifier | modifier le code] Equipement cavalerie. Le cavalier portait les sandales militaires (caligae), un pantalon de cuir (bracae), une tunique courte en laine rouge, une veste en cuir (subarmalis) qui protégeait sa tunica des frottements de la cuirasse, et enfin une cotte de mailles (lorica hamata) ou d'écailles (lorica squamata) en bronze ou en fer. Le casque de cavalerie était d'un type tout à fait différent de celui du fantassin : le couvre-nuque était beaucoup plus petit et la protection du front était absente. En revanche, une protection spéciale couvrait les oreilles et la finition en fer repoussé ou en bronze était particulièrement soignée (elle représentait souvent la chevelure humaine.

Certains casques portaient même une vraie chevelure en cheveux humains, en crins de cheval ou en poils d'ours, tressés en nattes. Les armes étaient employées de la main droite : la lance (hasta), qu'on tenait à bout de bras, ou l'épée longue (spatha). La selle romaine est, en fait, le perfectionnement de la selle gauloise. Top. Légion romaine. Tactiques de l'infanterie romaine. Vexillation. Hospitalitas. Protectores. Speculatores. Troupes auxiliaires. Décurion. Contubernium. Celeres. Centurion.

Centurie.